Paul George: « En novembre j’étais drogué à l’adrénaline »
Après un début de saison tonitruant, qui a surpris tout le monde, Paul George accuse un peu le coup à mi-saison. Sur les deux derniers mois il a vu ses stats bien diminuer et en janvier il affiche 22.2 points à 40 %. Fatigué alors qu’il a passé de nombreux mois sans jouer suite à sa fracture à la jambe, il a discuté avec Frank Vogel d’un moyen pour qu’il soit bien plus efficace, et la solution pourrait être de réduire son temps de jeu.
Je pense que c’est la conséquence d’avoir été trop confiant dans le fait que je pouvais continuer de faire ce que je faisais en début de saison. Ce n’est pas le cas. C’est dur et ça me pèse à l’heure actuelle, ça pèse sur mon corps, ça pèse sur mon mental. Ca craint sachant où j’en étais. En novembre j’étais drogué à l’adrénaline et je me sentais moi. Cela n’avait pas eu encore d’effet sur mon corps. Mais quand vous arrivez à 30, 40 matchs, vous heurtez un mur. C’est assurément ce que j’ai vécu, mon corps est fatigué et je suis usé. George
S’il joue moins qu’en début de saison, ce mois-ci il n’y a qu’un match où il n’a pas joué au moins 30 minutes, c’était face aux Suns alors qu’il avait des problèmes de fautes. Dimanche on a pu voir que l’ailier était usé lorsqu’il s’est fait manipuler en plein match, et il avoue avoir perdu de son explosivité et n’est plus à 100% de ses qualités athlétiques.
Nous lui demandons beaucoup. Cela le limite assurément à l’heure actuelle et nous limite, donc nous devons surveiller ça de près. Il parle du fait que ses jambes sont lourdes après avoir manqué une année entière. Vogel
Il faut désormais espérer pour George et les Pacers qu’en tirant moins sur la machine il retrouvera une meilleure forme physique, car autrement la fin de saison pourrait être difficile.