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[Interview] Boris Diaw sur l’équipe de France: « Pour l’instant je n’ai pas l’intention d’arrêter »

Après notre discussion avec Boris Diaw sur ses passions (à retrouver ici), nous avons aussi parlé basket avec lui:

Cette année David Blatt te comparait à David Bowie, expliquant que tu es toujours en train de te réinventer (Il rigole). Tu as quasiment joué tous les postes durant ta carrière, tu as un jeu et un profil assez atypique, comment te définirais-tu en tant que basketteur.

Je ne me définis pas vraiment, je suis un basketteur.

Est-ce que ça n’a pas été parfois compliqué cette étiquette de joueur qui sait tout faire et qu’on veut mettre à toutes les sauces, on se souvient notamment d’une période où tu défendais Yao Ming par exemple. Ou alors tu voyais ça comme un défi et du piquant en plus.

Ce sont des défis à chaque fois mais c’est vrai que ça changeait aussi et ça sortait de la monotonie. Ca me plaisait d’avoir différents rôles et de faire différentes choses sur le terrain.

Est-ce qu’il y a justement un poste où tu as pris le plus de plaisir à jouer ?

Non pas vraiment. Après ce qui compte c’est d’être sur le terrain. Puis ensuite cela dépend des systèmes de jeu, tu as plus ou moins à faire jouer l’équipe, plus ou moins de responsabilités donc le plus important ce n’est pas la position mais jouer au basket.

Sur le terrain comme dans la vie, tu es quelqu’un qui est collectif, qui partage. Ca vient de ton éducation ? De ta mère ?

Ca vient un peu de tout. On est le fruit d’une expérience d’une vie, de tout ce qui s’est passé dans notre vie, de comment on a été coaché en étant jeune, de l’éducation aussi parce que ma mère jouait et me donnait des conseils. C’est le fruit de tout ça et de la succession d’entraîneurs qu’on a pu avoir. Ma mère elle a toujours été dans l’esprit collectif dans ses conseils.

On t’a justement souvent reproché d’être presque un joueur trop collectif, pas assez agressif, un reproche qui semble avoir disparu depuis quelques temps. Est-ce que c’est quelque chose qui t’a dérangé, agacé qu’on dise ça de toi ?

Non ça ne m’a jamais dérangé ou agacé parce que ça ne venait pas des entraîneurs.

Le Boris Diaw de maintenant il est meilleur que celui d’il y a 3 ans, 5 ans, 10 ans ?

Il a changé, il apprend des trucs donc oui il est surement meilleur. On apprend des choses année après année donc on a de plus en plus d’expérience.

Tony Parker a annoncé qu’il jouait sa dernière compétition avec les bleus, est-ce que son départ te fait réfléchir au tiens ?

Je n’en ai aucune idée, pour l’instant je n’ai pas l’intention d’arrêter.

2020 il y aura des JO, tu répètes que pour le moment tu n’as pas l’intention de prendre ta retraite tant que tu sens bien, est-ce qu’il est possible que tu sois encore en bleu en 2020 ?

Ca me fait avoir 38 quand même (rire). On verra. De toute façon j’arrêterai quand je ne pourrai plus jouer, il y a des chances que ce soit avant 2020. Après l’envie elle sera toujours là.

Et sur le banc en tant que coach ?

Non. Je ne serai jamais coach, ce n’est pas mon truc. C’est un autre métier, ce n’est pas pareil que joueur.

Propos recueillis à San Antonio

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