Pas vraiment un gros bosseur, Stanley Johnson en subit les conséquences
Stanley Johnson est du genre grande gueule, qui n’hésite pas à annoncer ses ambitions, très élevées, comme lorsqu’il voulait se payer LeBron James. Mais voilà, après une seule saison dans la ligue il retombe violemment sur terre malgré une année rookie prometteuse. Depuis quelques matchs il cire le banc et sur la saison il ne joue que 14.3 minutes contre 23.1 la saison passée.
« Ne pas pouvoir jouer à l’heure actuelle, je ne suis bien sûr pas content et je ne le serai jamais. Il faut regarder le bon côté des choses et j’espère pouvoir m’améliorer dans certains domaines afin de rendre le coach heureux de me mettre sur le terrain. » Johnson
Le joueur ne manque pas de talent et Stan Van Gundy veut en faire un élément important du futur de l’équipe.
« Il fait assurément partie de notre plan sur le long terme. Je pense qu’il a une opportunité de devenir très bon. Avec la façon dont la ligue évolue avec la disparition des postes, avoir un gars qui peut défendre sur trois ou quatre postes et bien défendre, c’est inestimable. Trouver un mec avec son esprit de compétition et son désir d’affronter les meilleurs ce n’est pas facile à trouver. Nous avons besoin qu’il devienne un très bon joueur. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour qu’il soit un élément très important de notre réussite à l’avenir. » SVG
Bien sûr il y a un mais, sinon l’arrière aurait bien plus de temps de jeu.
« Stanley est jeune et il a du temps devant lui pour s’améliorer. Stan doit devenir un plus gros bosseur et mieux apprendre. C’est un grand compétiteur et quand vous le mettez sur le terrain il se donne vraiment à fond, mais il doit s’améliorer dans tout ce qu’il y a en amont. Il doit être meilleur à l’entraînement, il doit mieux bosser. Il doit s’améliorer dans ces domaines, il doit vraiment bosser pour progresser. » SVG
A la fin de la saison passée, Van Gundy et Johnson s’était mis d’accord sur les domaines à travailler pendant l’été, là où il a des faiblesses: dribbler et driver de la main gauche, améliorer son jump shot ou encore sa sélection de tirs. Mais à son arrivée au training camp, aucun progrès notable
« Une fois qu’il est sur le terrain, il n’y a aucun souci, il joue dur. Mais il doit avoir conscience que la préparation et le travail en amont sont importants pour progresser. Il a bossé sur son shoot mais à l’heure actuelle il est dans une situation compliquée, son temps de jeu a sensiblement baissé. Dans une situation comme ça, les joueurs font deux choses: Ils commencent à bosser plus dur ou ils se démotivent et ne font plus grand chose. Ce qu’il fera sera la clé pour la suite de sa saison et son futur. » SVG
Via Detroit News