Pro Basketball Manager 2017 : Le test
Aujourd’hui sur basket-infos, nous vous proposons notre test de ce qui se fait de mieux en termes de management sur notre sport favori : Pro Basketball Manager 2017 avec plus de 1000 équipes jouables !
Ce qui frappe dès que l’on lance le jeu, c’est le choix des ligues jouables et donc la possibilité quasi infinie pour le jeu de se renouveler. Envie de marcher sur la ligue avec les Warriors, de jouer les underdogs avec les 76ers ? C’est possible. Envie de tâter du basket européen ? Le FC Barcelone ou la JSF Nanterre sont autant d’option. Vous êtes attachés à votre club ? La NM2 est également présente ! Si vous avez des envies d’ailleurs vous retrouverez les championnats chinois, australiens et argentins notamment. Les dénicheurs de talents seront ravis de la présence de la NCAA et du championnat espoirs et enfin, les fans de basket féminins seront également servis avec la WNBA et la LFB ! Pour ma part, j’ai choisi d’effectuer ce test avec l’équipe que je suis le plus : les Milwaukee Bucks !
Une première déception : l’absence de licences
Et oui, dès que l’on démarre le jeu, on constate un défaut assez flagrant : l’absence de licences, Giannis Antetkounmpo a laissé sa place à Giannis Antetokounpu et Steve Novak s’est décalé au poste 5. Si l’on peut facilement passer outre et si cela ne gêne pas le déroulement du jeu, certains postes sont assez spéciaux et cela peut bouleverser un équilibre d’équipe (John Henson et Khris Middleton tous les deux postes 3/4 c’est assez étrange). A noter que vous pouvez toutefois trouver facilement les effectifs mis à jour avec les vrais noms des joueurs.
Un grand kiff : tout gérer, tout.
On ne va pas se mentir, c’est l’autre grand point fort du jeu : celui de tout gérer. Envie de recréer les systèmes qui vous avaient permis de finir champion de Corrèze en minimes ? C’est possible ! Révélez le Vincent Collet ou le Brad Stevens qui est en vous à travers ce bel outil un peu compliqué à prendre en main au premier abord il est vrai. Mais quel plaisir de pouvoir voir son système appliqué (quand c’est le cas) avec Giannis Antetokounmpo à la baguette. Dans le jeu, vous pourrez également gérer le prix des places, le niveau des cheerleaders, de la mascotte.
La simulation des matches : en 3D s’il vous plait !
Qu’on se le dise, on est loin des graphismes de NBA 2K : bonne nouvelle, on n’est pas là pour ça ! Ici, vous ne maîtrisez pas les déplacements de vos joueurs, vous êtes le coach. Temps-morts, systèmes, gestion des remplacements et de la défense, c’est vous le Terry Stotts (ou le Mike Brown) et on ne va pas se mentir, un changement de défense ou un système bien senti pourront vous sortir de situations bien mal embarquées !
Des résultats parfois… surprenants
Je comptais sur une telle simulation pour avoir des résultats proches de la réalité, certains résultats ont été plutôt surprenants ! Ainsi, les Nets ont passé un tour à l’Est, dominée par Chicago qui s’est adjugé le titre après une finale de conférence contre le Magic. Certains joueurs sont aussi notés bizarrement (Mirza Teletovic bien meilleur que Middleton et Jabari Parker, au même niveau que Martin Hermansonn, le meneur de Charleville-Mézières ?) mais tout cela ne rendrait-il pas la partie plus excitante ?
Prospecter, dénicher les nouveaux talents
Je découvrais la série Pro Basketball Manager, j’ai beaucoup joué à NBA 2K, je n’ai jamais joué à Football Manager mais j’avais déjà eu l’occasion de découvrir la gestion sportive via Pro Cycling Manager. Comme dans le jeu, j’ai pu pousser un peu et profiter de l’immense base de données pour découvrir de jeunes talents. Les jeunes prospects français sont présents dans le jeu, la NCAA est complète et l’on peut retrouver tous les espoirs Français outre-Atlantique comme Killian Tillie mais aussi au Centre Fédéral ou dans les différentes équipes de Pro A : où sera drafté Frank Ntilikina ? Surfer dans les agents libres pour trouver la perle rare pour compléter votre équipe est un plaisir non négligeable.
Le CBA respecté à la lettre
Chaque ligue a ses spécificités en termes de contrats et PBM a tout respecté à la lettre ! Mid-Level Exception, Contrats Rookies, Trade Deadline, Salary Cap : tout y est ! De quoi envisager ses trades pour qu’ils collent le plus possible à la réalité et monter un effectif du tonnerre. Voulant tester l’effectif actuel des Bucks avec le retour de Middleton, je ne m’y suis cependant pas risqué. La gestion financière de mon effectif était donc correcte, cependant malgré une défaite au premier tour encourageante, j’ai été limogé pour une mauvaise gestion financière, peut-être pour avoir trop forcé sur le scouting ?
Avis final
Certes, le jeu est encore perfectible, ne serait-ce que sur la question des licences et de la justesse des évaluations, cependant, il possède une durabilité et un côté gestionnaire unique qui saura ravir les plus exigeants et présage de nombreuses heures de jeu qui vous entraîneront jusqu’au bout de la nuit. La diversité des options et des ligues jouables lui confèrent une durée de vie illimitée faut appréciable. 15/20
Les plus
Les possibilités infinies
De nombreux outils de gestion
Le côté dénicheur de talents
Les moins
L’absence de licences
Des joueurs manquants
Un design à perfectionner
Vous trouverez plus d’infos sur le site officiel du jeu et si vous voulez acquérir le jeu, disponible sur PC, c’est par ici