Kyrie Irving : « Vous ne pouvez pas vous dire qu’un titre c’est suffisant »
Lundi soir à San Antonio Kyrie Irving (8 points à 4/13) a terminé avec un plus/minus (le pire de sa carrière) équivalent au nombre de points de retard de équipe au buzzer : -29. Après le match, le meneur a voulu s’infliger une séance de tirs à l’AT&T Center.
« C’était évidemment un match frustrant. Je devais regarder les choses en face, comme nous tous. Mais plus important encore, je devais me regarder dans un miroir car je n’en faisais pas assez. Je dois m’en demander plus à moi-même et le faire à haut niveau. Il faut qu’on retrouve le plaisir de jouer ensemble, d’être vrais les uns avec les autres et ça ira. Si on commence à écouter le bruit extérieur, ça pourrait devenir encore plus moche. Je sais que tout le monde est engagé, et nous voulons gagner un autre titre» Kyrie Irving
Sa séance terminée, Irving a rejoint le vestiaire des Cavaliers, s’est mis les pieds dans la glace, la tête dans une serviette et a eu une longue discussion avec LeBron James devant son casier. Une discussion « privée » que le meneur n’a pas souhaité dévoiler. Il avouera tout de même que les 4 défaites en 6 matchs des Cavaliers l’ont marqué.
« En tant que meneur je dois tout faire pour intégrer au mieux J.R. (Smith) et K-Love et retrouver la continuité notre 5 de départ. Ça n’a pas été parfait, c’est le moins que l’on puisse dire. Il y a eu des hauts et des bas, des désaccords, c’est certain. Mais nous sommes des adultes et des professionnels, nous devons simplement trouver une solution. Ça commence par nos habitudes à l’entraînement et ce qu’on demande des uns et des autres. Tenir tout le monde pour responsable. Vous ne pouvez pas vous dire qu’un titre c’est suffisant. C’est naturel pour l’être humain de se complaire. De se contenter d’un titre. Mais si vous êtes un motherfucker, vous en voulez deux, trois, quatre. Et j’en veux plus. Je vais aller le chercher. Mon boulot en tant qu’un des leaders de l’équipe et c’est d’amener mes gars avec moi. On sait qu’on a une culture ici. On sait qu’on a les gars pour »
via ESPN