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[Draft 2017] Le playmaking de Lonzo Ball : plutôt Magic Johnson ou Jason Kidd ?

Après avoir étudié deux parmi les meilleurs meneurs de cette draft à venir, Markelle Fultz et Dennis Smith, place à un autre de ces énormes meneurs de cette cuvée : Lonzo Ball. Même sans suivre la NCAA, vous n’avez pas pu passer à coté de ce petit phénomène médiatique qu’est Ball à UCLA.

Troisième volet de son jeu offensif (avant de s’intéresser à la défense) : le jeu de passe et les qualités de distribution de Ball. Pour sa taille (6’6/1m98) bien au-dessus de la moyenne du poste en NBA (autour de 6’3/1m90 en général), et sa capacité à délivrer de bons caviars, il s’est assez logiquement attiré des comparaisons avec d’autres meneurs de grande taille, de Jason Kidd jusqu’à Magic Johnson pour le coté Californien.

En vérité, l’équation est bien plus complexe que ça. UCLA développait un jeu très quadrillé, sans porteur de balle majeur, avec des systèmes basés sur du mouvement constant, du jeu en sortie d’écran et beaucoup de spacing. Aussi, Ball n’a pas eu a être un vrai créateur balle en main, sur Pick & Roll ou sur pénétration. Il l’est peut être mais ne l’a pas montré à UCLA (n’a pas eu la chance de le faire, aussi).

Mis à part cela, Ball demeure un facilitateur de jeu exceptionnel, et c’est précisément cette qualité qui a fait de ce jeu en sortie d’écran un jeu si efficace cette saison (et si peu efficace les saisons d’avant, quand il n’était pas là). Très altruiste, il réalise la passe simple à foison, il distille des passes avec une grande précision et un superbe timing, il régale en transition, etc.

Beaucoup de passes simples donc (à la fois sur jeu posé ou en transition) qui viennent relativiser son très haut total de 7.6 ast/m. Autre facteur important : UCLA jouait très vite (à la Houston Rockets) en multipliant les possessions. Aussi, si l’on ramène à 100 possessions par match, Ball fait moins de passes que Markelle Fultz, Dennis Smith Jr et De’Aaron Fox, tout en commettant plus de turnovers que Fultz et Smith (sur 100 possessions également).

Autant dire que Ball n’a pas montré un énorme génie créatif, ni ne se démarque autant du lot dans sa distribution du jeu que le contexte médiatique ne semble le dire. Cependant, dans le parfait environnement, entouré de scoreurs et avec de bons systèmes de jeu mis en place (aux Lakers par exemple ?), Ball possède plus de certitudes que n’importe qui d’autre dans cette classe de draft, avec une plus-value énorme dans ce rôle de facilitateur qui fluidifie le jeu.

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