Andre Roberson : « Nous pouvons être la meilleure équipe défensive de la ligue »
Parfois chambré par ses ignobles difficultés aux lancers-francs et parfois adoubé pour ses qualités de défenseur (All-Defensive Second Team), Andre Roberson a rempilé au Thunder pour 3 ans et 30 millions de dollars.
« Je voulais être à Oklahoma City pour être honnête. Donc j’ai essayé de monter un deal avec eux avant d’aller vers qui que ce soit d’autre, et c’était tout » Andre Roberson
En le draftant en 26ème position de la draft 2013, OKC a fait le pari de transformer l’ailier-fort de l’université de Colorado (2010-13) en arrière NBA. Aujourd’hui la franchise est pour lui un cadre familial (avec qui il a déjà disputé 25 matchs de playoffs). Après l’annonce de sa re-signature, Russell Westbrook, Steven Adams, Enes Kanter et d’autres coéquipiers l’ont félicité. Roberson a par ailleurs été marqué par les départs soudain de Victor Oladipo et Domantas Sabonis, envoyés à Indiana dans le cadre du transfert de Paul George à Oklahoma City.
« J’étais effondré, deux bons gars, deux gars dont j’étais proche. Mais je comprends le côté business des choses, nous devons continuer à avancer » Andre Roberson
On se méfie toujours un peu des déclarations d’avant-saison mais Roberson marque un point lorsqu’il déclare que le Thunder pourrait faire un bond défensif avec l’arrivée de Paul George (sur qui il a bien souvent défendu dans le passé) dans l’effectif.
« Pour être honnête, je pense que nous pouvons être la meilleure équipe défensive de la ligue. C’était notre objectif la saison dernière et ça va continuer de l’être. Nous avons une équipe polyvalente avec laquelle nous pouvons faire beaucoup de choses. Ça devrait être une saison fun » Andre Roberson
Et si ses lancers-francs sont pour le moment encore surtout source de blagues (42.3% la saison passée, son pire pourcentage en carrière), son shoot à 3-points a lui bien progressé en 2016-17. Il en a ainsi rentré 184, quasiment autant que son total de tirs primés réussis sur ses 3 premières saisons. Avec l’arrivée de George, Roberson pourrait voir son nombre d’opportunités réduit.
« Je ne sais pas, on verra. Billy (Donovan) est un super coach. Il met les gens en position de réussir. On verra une fois que la saison approchera. L’année dernière j’ai pris plus de 3-points, mais en même temps vous ne pouvez pas progresser si vous ne les prenez pas. Donc j’ai dû en prendre pour gagner en expérience et essayer de progresser, peu importe le pourcentage (un tout petit 24.5%, ndlr) » Andre Roberson
Et les lancers-francs justement, c’est quoi le problème (les Rockets ont même fait du Hack-A-Roberson en playoffs) ?
Je m’entraîne. Je ne crois pas que ça vienne de mon geste. C’est plus une question de confiance et de fatigue. C’est comme faire une série de pompes et ensuite shooter des lancers-francs, il y a de grandes chances que ça ne rentre pas. Vous vous sentez un peu bizarre. C’est dur. Je m’entraîne en enchaînant sprints et lancers-francs, pompes et lancers-francs. La répétition est la clé » Andre Roberson
via ESPN
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