NCAA

Le basket australien futur Eldorado des prospects pour la draft ?

Parallèlement aux histoires de corruption liées aux basket universitaire aux Etats-Unis, la ligue australienne de basket (NBL) tente de se rendre attractive. Leur but est simple : comme Terrance Ferguson l’avait fait en signant aux Adelaide 36ers avant d’être drafté par le Thunder en 2017, d’autres lycéens (ou universitaires suspendus) pourraient suivre le chemin déjà tracé pour gagner de l’argent légalement, en jouant au basket professionnellement avant de pouvoir prétendre à la draft.

C’est dans ce sens là que les dirigeants de la NBL ont décidé de créer un extra-spot pour chacune des équipes. Il sera réservé à des joueurs qui peuvent prétendre à la draft l’année suivante. Un salaire de 78 000 dollars par saison leur sera également garanti. Larry Kestelman propriétaire de la NBL parle de cette avancée.

Contrairement à d’autres ligues dans le monde où les agents négocient les salaires avec les clubs, la NBL offre directement les contrats à ses joueurs. Nous voulons être sûrs que les joueurs qui viendront connaitront le développement qu’ils méritent grâce aux programmes de nos clubs qui leur donneront les meilleures chances de succès. De plus, ce serait bien de voir nos joueurs australiens jouer au moins une saison professionnelle dans leur pays avant de partir en NBA. » Larry Kestelman

Jeremy Loeliger, PDG de la ligue, approfondit encore ce qu’explique Kestelman.

La NBL est considérée comme l’une de meilleures ligues du monde et cette initiative va permettre aux futures stars d’avoir l’opportunité de se créer un nom dans l’optique d’être draftés en NBA. Comme Terrance Ferguson l’a démontré, il y a beaucoup de joueurs qui, quelle que soient la raison, sont sortis du système traditionnel américain, tout en ayant l’aspiration d’être draftés. Cela leur donnera la chance de se développer dans une ligue mondialement connue et d’optimiser leurs chances pour la NBA. Nous n’avons jamais eu autant de joueurs australiens en NBA et le basket australien est désormais beaucoup plus observé que ce qu’il ne l’a jamais été. Nous voyons cela comme une opportunité d’améliorer encore la somme de talents qu’il y a en NBL pour encore améliorer son standing au niveau national et international. » Jeremy Loeliger

L’avancée est grande car jusque là, les équipes de NBL ne pouvaient disposer que d’un maximum de trois étrangers par équipe. Il est parfois difficile de faire davantage confiance à un jeune américain de 18 ans plutôt qu’à un joueur étranger expérimenté des championnats internationaux. Avec cet extra-spot particulièrement dédié aux prospects, ceux-ci auront une place dédiée pour progresser auprès des pros et tenter pourquoi pas, d’obtenir un rôle significatif dans l’équipe. Avec les suspensions de joueurs relatives au scandale actuel en NCAA (que le FBI suit de près), beaucoup pourraient décider d’opter pour ce choix, dans un pays qui de plus, parle anglais.

Si le système universitaire américain n’est pas revu rapidement, d’autres scandales devraient faire surface. Il sera alors intéressant de voir quelles solutions privilégient les prospects pour se former avant la draft. La NBL a en tout cas, déjà avancé ses pions !

Via ESPN

 

 

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