Timofey Mozgov après ses transferts à Charlotte puis à Orlando : « Je suis prêt pour n’importe quel scénario cette saison »
Timofey Mozgov vient de souffler sa 32e bougie. Si encore une fois, il n’a rien décidé de prévoir à l’avance pour fêter son anniversaire au vu de l’agitation que peuvent représenter les transferts en NBA pendant l’été, il estime encore avoir quatre bonnes saisons devant lui.
« 32 ans, c’est beaucoup ou pas ? Généralement, les sportifs disent que leur vie commence réellement à 36 ans. J’ai donc encore un long chemin à parcourir. Je ne m’inquiète pas du tout vis à vis de mon âge. » Timofey Mozgov
Et durant cette offseason, le pivot a bien fait de ne rien prévoir, lui qui en l’espace de quelques jours, fut envoyé de Brooklyn à Charlotte, puis de Charlotte à Orlando.
« J’ai pris le premier transfert de façon plutôt apaisée. On m’a dit qu’on m’envoyait à Charlotte quand je préparais les matchs contre la Belgique et la France avec l’équipe de Russie. On avait décidé que je jouerai les deux matchs et que j’irai ensuite aux Etats-Unis passer ma visite médicale. Selon les règles NBA, un joueur a seulement 48 heures pour passer sa visite médicale lorsqu’il est transféré, mais une dérogation FIBA m’a permis de jouer pour l’équipe nationale. Du coup, après le match contre la France, je suis parti à Charlotte, je me suis fait examiner par les médecins et je suis revenu. Mais quand je me suis réveillé le lendemain, ma femme m’a dit qu’on allait à Orlando désormais. J’ai été très surpris. Prendre encore un avion ? Non, heureusement, je n’ai pas eu à le faire une seconde fois. Les GM m’ont dit que tout allait très bien. Pourquoi Charlotte m’a transféré ? C’est difficile à dire. Vous ne pouvez pas rentrer dans l’esprit des dirigeants. Mais quand je leur ai parlé, rien ne laissait présager qu’ils allaient me transférer. » Timofey Mozgov
Et pour l’instant, Mozgov ne sait pas vraiment ce qui va l’attendre à Orlando, lui qui ne préfère ne rien planifier, trop conscient des incertitudes qui peuvent régner dans le business qu’est la NBA.
« Je suis prêt pour n’importe quel scénario cette saison. Il y a des fois où j’ai joué beaucoup et d’autres saisons que j’ai en grande partie regardées sur le banc. Je parlerai au coach et je verrai ce qu’il attend de moi. Je sais qu’Orlando a drafté un jeune prometteur en la personne de Mo Bamba. Je ne l’ai pas encore rencontré. Je pense qu’il peut être un gars avec de grands espoirs. Moi, je ferai juste mon job. » Timofey Mozgov
Visiblement, Timofey Mozgov l’a plusieurs fois appris à ses dépends en huit saisons NBA. Mis à pat un petit nombre de joueurs, peu peuvent réellement se permettre de se projeter, ne serait-ce qu’a court terme dans la plus prestigieuse ligue du monde. C’est la dure loi qu’il faut assumer pour pouvoir jouer face aux meilleurs !
Via Scorum