Sam Presti : « Steven Adams est un game changer »
Depuis sa draft en 12ème position en 2013, Steven Adams est devenu un membre très important de la rotation du Thunder. Le Néo-Zélandais est passé de 15 minutes de jeu pendant sa saison rookie à 33. Et ses statistiques ont suivi la même évolution puisqu’il cumule aujourd’hui 13,9 points, 9 rebonds et 1,2 passes par match. Au point d’être, selon les dires de certains observateurs, le troisième membre du Big Three du Thunder avec Russell Westbrook et Paul George. Pour Sam Presti, le General Manager de la franchise d’Oklahoma City, Adams, malgré son jeune age, est bien un des joueurs clés de l’équipe, mais son impact ne se voit pas forcément dans ses stats.
« Cette progression est le fruit d’un long processus, saison après saison. Il peut avoir un gros impact sur notre équipe et la raison pour laquelle il est si important pour nous c’est qu’il fait les choses qu’il sait faire. Il y a peu de joueurs qui peuvent avoir le même impact qu’Adams dans les mêmes domaines. La manière dont il court sur le terrain, la rapidité avec laquelle il roule vers le cercle après un pick and roll… Il connait nos systèmes de jeu, en attaque et en défense. Et ça le rend très important. Ensuite, il y a son physique. On sait quand il est sur le terrain. Je ne sais pas s’il y a beaucoup de fans de rugby, mais je vais parler des All-Blacks. Il a été élevé en Nouvelle-Zélande, d’où viennent les All-Blacks justement. Ils sont connus pour jouer de manière très altruiste, tout le monde participe aux intangibles. Adams joue comme un All-Black pour nous. C’est un game-changer. Ce qui est bien, c’est qu’il veut faire ce genre de choses qui ne sont pas reconnues. Nous devons faire attention à que ce qu’il fait soit reconnu justement, et on le fait en interne. Il faut être certain que quand il s’implique de cette manière, il soit valorisé. C’est vraiment quelqu’un qui peut nous faire remporter un match sans avoir besoin d’être on fire aux tirs où d’avoir quelqu’un qui lui file plein de ballons. Il peut faire les petits gestes qui aident les équipes à gagner. » Sam Presti.
Le GM n’oublie pas non plus de rappeler le jeune âge de son protégé et de souligner sa marge de progression, encore conséquente.
« Déjà, les gens oublient qu’il n’a que 25 ans. Mais Steven a encore genre cinq ans avant d’entrer dans son prime. Quand on regarde les pivots NBA qui seront dans leur prime dans cinq ans, on se rend compte que c’est un petit groupe mais un bon groupe. Et un autre bon groupe arrive derrière, spécialement avecg la dernière draft. Le truc avec Steven c’est qu’il progresse un peu chaque année. Il n’a pas de grands moments où est impressionné, c’est totalement différent avec lui. Sa progression a été discrète et sur une longue période de temps, mais la distance qu’il a parcourue est remarquable. Il vient de loin. On s’attend à ce qu’il progresse encore cette année, spécialement au niveau de ces intangibles. Il déteint sur l’équipe grâce à sa mentalité. Il essaie toujours de faire le bon geste au bon moment. » Sam Presti.