Lonnie Walker IV : « Je devais montrer qui est Lonnie Walker »

Lonnie Walker IV n’a que 20 ans et 17 matchs sous le maillot des Spurs, mais sa coupe de cheveux improbable, ses qualités athlétiques et sa com impeccable ont déjà séduit pas mal de supporters texans. Le 18ème choix de la draft 2018 a profité de son retour sur ses terres, à Reading, en Pennsylvanie, pour continuer dans la même veine et réaffirmer sa volonté d’être un modèle pour les jeunes de la ville de 90 000 habitants.

« Ca représente tout pour moi, je veux avoir de l’influence sur ces jeunes, je veux leur montrer que peu importer d’où ils viennent, ils peuvent s’en sortir. Je suis là pour les inspirer. Même si ce n’est pas dans le basket où le sport en général, ça peut-être pour les études, devenir un médecin… Peu importe ce que le futur leur réserve, je veux juste m’assurer qu’ils font de leur mieux. » Lonnie Walker IV.

Si sa première saison n’a pas été franchement couronnée de succès étant donné qu’il a été blessé en début d’exercice l’a principalement passé en G-League (29 matchs pour 16,6 points, 2,9 rebonds et 1,8 passe) ou sur le banc (seulement 17 matchs joués avec les Spurs, pour 7 minutes, 2,6 points à 35% aux tirs, 1 rebond et 0,5 passe décisive par match), l’arrière n’a pas abandonné et s’est entraîné sans relâche. Ses progrès ont été particulièrement visibles pendant la Summer League, qu’il a survolée avec 24,8 points à 55% aux tirs en quatre rencontres.

« Je me suis donné à fond. J’ai travaillé en silence, je n’ai pas essayé de montrer à tout le monde ce que je faisais, je n’ai pas essayé de frimer. Je suis heureux, mon coach (Beck Hammon, assistante aux Spurs ndlr) le dit mieux que tout le monde : le travail paye toujours, mais c’est différent quand on commence vraiment à le voir. J’ai le sentiment que je devais montrer mon talent pendant la Summer League, que je devais montrer qui est Lonnie Walker et que j’avais confiance en moi. Je dois continuer à m’améliorer, j’ai encore beaucoup à apprendre et je suis prêt pour ça. Tout ne va pas se passer parfaitement, aller en G-League et être rappelé en équipe première ne m’a pas trop stressé, je suis resté concentré. J’ai confiance dans les gens qui m’entourent, j’ai confiance en mes agents, en mon père et en mes coachs. Pour aller d’un point A à un point B, personne ne va prendre la même route. Ce qui est important ce n’est pas comment on arrive, mais c’est ce qu’on fait avec les opportunités qui se présentent. Je suis resté concentré, humble, fort et positif. J’ai finalement vu la lumière au bout du tunnel. » Lonnie Walker IV.

Il est plutôt bien entouré, notamment par un certain Gregg Popovich

« Ce que j’ai appris de Pop ? Je vais dire la patience, j’essaie de ne pas me précipiter et d’être prêt quand on m’appelle. Parfois, Pop est venu me voir pour me dire d’être prêt à jouer et je ne rentrais pas. Parfois, je jouais sept matchs d’affilée. Ma première saison a été plus compliquée sur le mental que sur le physique. Je devais rester heureux, humble, affamé et ne pas douter de moi. » Lonnie Walker IV.

Ses progrès en défense et au shoot ont été particulièrement visibles pendant la Summer League.

« On pense vraiment qu’il a beaucoup de talent et qu’il peut être un très bon défenseur. Donc on est vraiment sur son dos pour qu’il soit concentré en défense et au rebond, sur chaque possession. » Becky Hammon.

Cette saison il devrait avoir une véritable opportunité sur des lignes arrières où on retrouvera deux autres jeunes talentueux : Derrick White et Dejounte Murray.