Les 5 meilleurs Arrières qui n’ont jamais été All-Star

Suite de notre focus sur les joueurs jamais retenus pour un All-Star Game. En ce qui concerne les « shooting guards », il a fallu laisser de côtés de grands talents tels que Jamal Crawford ou encore Kevin Martin, toutefois, voilà le classement des 5 meilleurs arrières qui n’ont jamais participé à la grande fête de la NBA.

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5- J.R. Smith – Hornets/Nuggets/Knicks
588 matchs de saison régulière – 40 matchs de playoffs
Carrière: 12.8 pts à 42.4%, 3.1 rbds, 2.1 passes, 1 ints & 1.5 bps en 25 min
Meilleure saison (2008-09 – Nuggets) : 15.2 pts à 44.6 %, 3.7 rbds, 2.8 passes, 1 ints & 1.9 bps en min

Le dilemme est tout simple en ce qui concerne J.R. Smith … s’il avait un peu plus de plomb dans la cervelle (sans vouloir être offensant), il aurait au moins, autant de participations au All-Star Game que Tony Parker au compteur. Cependant, le Knick, aussi talentueux qu’il soit est tout sauf un gage de stabilité, que ce soit sur ou en dehors du terrain.

4- Jason Terry – Hawks/Mavs/Celtics
1074 matchs de saison régulière – 87 matchs de playoffs
Carrière: 15.9 pts à 44.8%, 2.6 rbds, 4.5 passes, 1.3 ints & 2 bps en 33.3min
Meilleure saison (2002-03 – Hawks) : 17.2 pts à 42.8 %, 3.4 rbds, 7.4 passes, 1.6 ints & 3.1 bps en 38 min

Avant d’être « The Jet », Jason Terry était en avance un meneur de jeu scoreur comme on en voit beaucoup dans cette ère moderne. Le Wildcat a toujours aligné de grosses stats et son nouveau statut de sixième homme l’a souvent barré pour une sélection au All-Star Game (lui qui s’y voyait en 2006-07). Toutefois, les résultats parlent d’eux même, en tant que meneur de jeu titulaire, il a perdu une NBA Finals (2006) en tant que back up de luxe est devenu champion NBA (2011) … bon ok, c’est peut-être un peu simpliste, mais dans un sens réaliste.

3- Jason Richardson – Warriors/Bobcats/Suns/Magic/76ers
838 matchs de saison régulière – 37 matchs de playoffs
Carrière: 17.3 pts à 44%, 5 rbds, 2.7 passes, 1.2 ints & 1.8 bps en 34.4 min
Meilleure saison (2005-06 – Warriors) : 23.2 pts à 44.6%, 5.8 rbds, 3.1 passes, 1.3 ints & 2.2 bps en min

Le double vainqueur du Slam Dunk Contest (2002 & 2003) savait pourtant faire bien d’autres choses que de coller des tomars une fois sur un terrain de basketball. De ses premières années à Golden State, Don Nelson l’utilisait à toutes les sauces, allant même jusqu’à le décaler en poste 4. Une fois de plus, un joueur qui a souffert de la rude concurrence de la conférence ouest, car de l’autre côté du Mississippi, il aurait pu participer à un voire deux All-Star Games.

2- Ben Gordon – Bulls/Pistons/Bobcats
641 matchs de saison régulière – 29 matchs de playoffs
Carrière: 16.2 pts à 43.5%, 2.7 rbds, 2.7 passes, 0.7 int & 2.2 bps en 29.3 min
Meilleure saison (2006-07 – Bulls) : 21.4 pts à 45.5%, 3.1 rbds, 3.6 passes, 0.8 int & 3 bps en 33 min

En bisbille actuellement à Charlotte, il ne faut pas oublier le merveilleux joueur de basketball qu’est Ben Gordon. A Chicago, il était le complément (presque) parfait de Derrick Rose, pouvant écarter le jeu pour son franchise player, et profiter de ses décalages pour concrétiser ce qu’il sait faire le mieux : mettre des points. C’est peut être son jeu quasi-unidimensionnel qui a joué en sa défaveur une fois les listes des remplacants annoncées par les coachs, cependant il manquera bien une participation à un All-Star Game au palmarès du Huskie une fois sa retraite prise dans quelques saisons.

1- Monta Ellis – Warriors/Bucks
485 matchs de saison régulière – 11 matchs de playoffs
Carrière: 19.4 pts à 45.7%, 3.7 rbds, 4.6 passes, 1.7 ints & 2.8 bps en 35.8 min
Meilleure saison (2009-10) : 25.5 pts à 44.9%, 4 rbds, 5.3 passes, 2.2 ints & 3.8 bps en min

Le cas de Monta Ellis a souvent fait débat. Oublié deux ou trois saisons consécutives selon certains spécialistes NBA, il est rare qu’un tel talent n’ait jamais participé à un All-Star Game. Aujourd’hui à Milwaukee il est plus critiqué par le fait que son ancienne équipe ait de meilleurs résultats depuis son trade, que le bilan plus qu’honorable des Bucks de cette saison alors qu’on a critiqué son association avec Brandon Jennings. Si ses choix offensifs sont souvent douteux, Monta Ellis ne mérite peut être pas d’être mis dans la même case des cas sociaux – sur talentueux, tel un Earl Smith cité un peu plus haut.

Honorable Mention: Kevin Martin, Eric Gordon, O.J. Mayo, Jamal Crawford

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