Greivis Vasquez a mal vécu son départ des Pelicans

Même s’il renaît quelque peu aujourd’hui à Toronto, après un passage difficile à Sacramento, Greivis Vasquez a avoué hier au Times-Picayune, que son transfert depuis la Nouvelle-Orléans pour faire venir Tyreke Evans en ville, n’avait pas été un moment facile à vivre.

Ça m’a fait mal. Ça m’a vraiment touché. J’étais proche non seulement avec le coach Monty Williams, mais aussi avec son assistant Fred Vinson, et tous ces autres gars comme Austin Rivers, Al-Farouq Aminu, Anthony Davis… Ça a été dur pour moi de les laisser… Mais ça fait partie du business. »

Son ancien coach Monty Williams a ensuite parlé de l’émotion de leurs retrouvailles au cours d’un récent match entre Toronto et New Orleans.

Vu qu’il était au Venezuela au moment de son transfert, je n’ai pu avoir des nouvelles de Greivis que par SMS depuis ce jour. Pas facile de se retrouver, mais on s’est quand même appelés une ou deux fois. Forcément quand je l’ai revu, mes émotions ont refait surface au vu de notre relation. La seule chose que j’ai pu faire a été de le prendre dans mes bras en lui disant que je l’adorais et qu’il me manquait. C’est des choses que certaines personnes ne comprennent pas dans notre business. »

On apprend à connaître ces gars dans les bons comme dans les mauvais moments. et ce serait terrible de dire que l’on se fout de ses joueurs juste parce que c’est un business. Bien sûr qu’il y a un aspect financier, mais il y a aussi des émotions qui vont au-delà de ce business, et Greivis est un gars comme ça. »

Le mot de la fin pour Vasquez, qui apparemment ne s’en est toujours pas remis. Un coup d’autant plus difficile à encaisser car ce transfert s’est ensuite enchaîné avec une blessure importante pour lui qui n’a jamais réussi à ce jour, à retrouver son niveau de jeu de l’an dernier. Un coup dur qui a peut-être marqué un tournant dans sa carrière donc.

J’étais vraiment attaché à cette ville. Jamais je n’aurais imaginé qu’un trade allait arriver, jamais je n’aurais pensé qu’ils récupéreraient Jrue Holiday. Mais c’est un business… »

Il faut dire en effet, que personne n’avait prévu ce transfert de Holiday le soir de la draft. Vasquez en a payé les pots cassés. Espérons pour lui qu’il s’en remette vite…