NCAA : les meilleurs « Freshmen » de l’histoire
La saison NCAA débutera dans quelques semaines et sera plus que jamais suivie par les fans de basket en manque de NBA. L’occasion de faire un dossier sur les meilleurs freshmens de l’histoire NCAA, c’est-à-dire les meilleurs joueurs dans leur 1ère année NCAA. Il est très difficile de s’imposer dès sa 1ère année universitaire, mais certains joueurs ont fait plus que trouver leur place dans un effectif, ils ont été dès leurs débuts les meilleurs du pays.
Tyler Hansbrough, North Carolina : L’intérieur des Pacers a connu une longue carrière NCAA, il a en effet terminé ses 4 ans de cursus ce qui est de plus en plus rare. Pourtant dès sa première année il s’est imposé dans une des meilleures équipes du pays, les Tar Heels de North Carolina. Il est le 1er freshmen de l’histoire de North Carolina à mener l’équipe aux points (18.9) et aux rebonds (7.8) sur une saison. Dès sa 1ère saison il imposa son jeu poste bas pour terminer rookie de l’année dans la conférence ACC, dans la 1ère équipe de la conférence et dans le 3ème cinq NCAA. Depuis son numéro 50 a été retiré.
Michael Beasley, Kansas State : Beasley a déferlé comme un ouragan sur la NCAA avec son équipe des Wildacts de kansas State. Jugez plutôt : il finit sa saison freshmen avec 26.2 points par match (3ème du pays), meilleur rebondeur du pays avec 12.4 par match (un record pour la big 12). Son total de 866 points et de 408 rebonds le classe 2ème freshmen de l’histoire dans ces catégories. Il avait terminé 1er du pays aussi aux double-doubles (28), matchs à plus de 30 points, 40 points, 20 points et 10 rebonds. Avec ses 28 doubles-doubles il a battu le record de Carmelo Anthony (22) pour un freshmen. Il détient aussi le record de points pour un freshmen dans la big 12 avec 44 points. Il termina dans le 1er cinq du pays et fut finaliste pour le titre de meilleur joueur.
Kenny Anderson, Georgia Tech : New York est connue pour être un réservoir des meilleurs meneurs de la ligue et Kenny Anderson ne dérogeait pas à la règle mais il avait choisi Atlanta et la fac de georgia Tech pour exercer ses talents. A sa sortie de son lycée du Queen’s (Archbishop Molloy High School) il était considéré comme un des meilleurs joueurs du pays et il n’allait pas décevoir. Doté d’une habileté incroyable Anderson mena Georgia Tech au Final Four avec des moyennes de 20.6 points et 8.6 passes par match. Il marqua notamment le shoot égalisateur au buzzer qui envoya son équipe en prolongations (qui fut victorieuse) face à Michigan State en 16ème de finales.
Chris Jackson, Louisiana State University : Chris Jackson, plus connu sous le nom de Mahmoud Abdul-Rauf est sans doute le meilleur freshmen de l’histoire. Lors de son 3ème match avec LSU il marqua la bagatelle de 48 points ! 2 matchs plus tard il en planta 53 ! Le record absolu pour un freshmen. Jackson profita de la suspension de nombreux joueurs, il fut propulsé option numéro 1 de l’équipe et martyrisa les défenses avec une vitesse incroyable en transition. Il signa en moyenne, 30.2 points par match. Il fut le 1er freshmen à devenir le meilleur joueur de la conférence SEC et il fut aussi nommé dans le 1er cinq du pays.
Shaquille O’Neal, Louisiana State University : La saison freshmen de Shaquille O’Neal aurait pu être beaucoup plus impressionnante si il n’avait pas du partager les spotlight avec Chris Jackson dont on vient de dresser le portrait. Neanmoins il eu un très gros impact dans l’équipe avec 12 rebonds de moyenne, 3.6 contres et 13.9 points à 57.3 %
Wayman Tisdale, Oklahoma : Alors que la Big 12 n’était à l’époque que la Big 8 (1983), Waymane Tisdale la domina dès sa 1er saison. Il signa des moyennes de 24.5 points, 10.3 rebonds et 2.5 contres par match. Il fut nommé joueur de l’année dans la Big 8 et bien sûr dans le 1er cinq du pays. Il était le 1erfreshmen a intégrer le 1er cinq. Tisdale est malheureusement décédé en 1997 d’un cancer.
Patrick Ewing, Georgetown : Ewing se fit d’abord remarquer par ses tee-shirts sous son maillot, pas du meilleur gout, puis en propulsant Georgetown sur le devant de la scène NCAA. A l’époque il fut un des 1erfreshmen à être titulaire et à devenir une star. Derrière ses 3.2 contres, 12.7 points et 7.5 rebonds par match il emmena Georgetown en finale. Lors de cette finale il donna le ton en défense en rejetant les 5 1er tirs de North Carolina, même si ceux-ci furent sifflés en phase descendante.
Carmelo Anthony, Syracuse : Le 1er panier de Carmelo Anthony en NCAA fut un dunk au Madison Square Garden, ce qui donna le ton au reste de sa saison incroyable. Sous son impulsion et ses 22.2 points et 10 rebonds il mena Syracuse au titre suprême, le 1er de leur histoire. Il fut le leader de son équipe aux points, rebonds et minutes. Lors du Final Four il marqua 33 points face à Texas réalisant ainsi le record de points pour un freshmen au final four. Il fut nommé meilleur joueur du final four.
Kevin Durant, Texas : Lors de son unique saison avec les Longhorns, il les porta sus ses frêles mais solides épaules avec des moyennes de 25.8 points et 11.1 rebonds par match. Même si il ne put mener Texas qu’au second tour du championnat final (3 autres titulaires étaient aussi des freshmen), il fut le 1erfreshmen de l’histoire de la NCAA à remporter les titres de meilleur joueur du pays en raflant le « Nainsmith award » et le « Ap college of the year award ». Une semaine après avoir été drafté par Seattle Texas annonça que son maillot allait être retiré.
Pervis Ellison, Louisville : Il est rare qu’un freshmen se mette en valeur lors du tournoi final, d’habitude, c’est à ce moment là que la jeunesse les rattrape. Mais Ellison est l’exception à la règle, auteur d’une saison modeste avec 13.1 points et 8.2 rebonds par match il explosa lors de la March Madness. Avec ses 18 points et 12 rebonds par rencontre il mena les Cardinals au titre NCAA 1986. Il fut nommé meilleur joueur du Final Four.
Ralph Sampson, Virginia : Dès sa 1ère saison en NCAA et du haut de ses 2m24 Sampson domina les raquettes NCAA avec des moyennes de 14.9 points, 11.2 rebonds (1er en ACC) et 4.6 contres (1er en ACC) par rencontre. Il fut logiquement nommé rookie de l’année de la conférence ACC. Ce fut les 1er moments d’une des plus belles carrières universitaire (3 fois joueur de l’année).
Magic Johnson, Michigan State : Il éclaboussa la NCAA dès sa 1ère saison tel un alien qui débarque sur terre. Malgré que de nombreuses grosses facs lui faisaient les yeux doux il décida de jouer près de chez lui et fut convaincu par Jud heathcote qui lui donna les rênes de l’équipe au poste de meneur. Il signa sur la saison des stats incroyables avec 17 points, 7.9 rebonds et 7.4 passes décisives par match. Cependant les Spartans furent éliminés en 8ème par Kentucky.
Bernard King, Tennessee : King éblouit Knxoville de tout son talent dès son arrivée en NCAA et il mena les Volunteers du haut de ses 18 ans avec 26.4 points et 12.3 rebonds, faisant de lui le joueur de l’année dans la conférence SEC. Cependant Tennessee ne participa pas au tournoi final.
Mark Aguirre, DePaul : scoreur inarrêtable, Aguirre emmena DePaul au final Four 1979 alors qu’aucun autre joueur de l’effectif ne fut drafté en NBA. Il signa 24 points et 7.6 rebonds lors de cette saison là. Il fut plus tard nommé joueur NCAA de l’année.