Le Caliméro du Jour: Andrew Bogut pleure sur Milwaukee

Andrew Bogut n’a pas aimé la manière dont il a été traité par les Bucks et comment ceux-ci pouvaient recruter en fonction de lui.

Ce que je pourrais dire c’est qu’après m’être fait opérer du bras quand je me suis blessé au coude, je suis revenu et je n’avais toujours pas de back up.

En avril 2010, alors qu’il s’installait comme l’un des meilleurs pivots de la ligue, Bogut est mal retombé après un contact avec Amar’e Stoudemire. Coude explosé, il n’est depuis jamais revenu à son niveau d’alors.

On a laissé Kurt Thomas partir alors qu’il venait de faire une super saison pour nous.

J’aurais adoré qu’on ait un vrai back up. On a pas eu un vrai pivot pour jouer derrière moi probablement depuis Jamaal Magloire (saison 2005-06).

Pour être totalement juste, on a eu des ailiers forts qui jouaient pivots … c’est donc vraiment frustrant.

Non mais il faut qu’il arrête là … des vrais pivots en NBA il n’y en a plus … des gars comme Dwight Howard, Tyson Chandler ou même plus vieux Marcus Camby ont tous commencé leur carrière au poste 4. Le jeu étant devenu plus rapide et athlétique, les franchises n’hésitent pas à faire joueur des postes 4 au poste 5.

C’est une généralité NBA, et comment cela peut être frustrant s’il a quand même les minutes pour reposer son coude. De plus, on peut citer un collègue qu’il connait bien : Drew Gooden; qui realise un très bonne saison depuis la nouvelle blessure de Bogut et a même récolté un titre de joueur de la semaine il n’y a pas si longtemps.

Il en remet une couche mode « poussin noir avec une coque d’œuf sur la tête ».

Après que je me sois blessé au coude, les gens se demandaient pourquoi mes stats offensives étaient baisse.

Je ne pouvais pas venir et dire « et bien mon coude est totalement foutu et je joue malgré beaucoup de douleurs ».

J’aurais aimé un peu plus de la part de la franchise sur ce type de choses, et les voir venir dire « il joue malgré un morceau d’os qui se balade dans son coude ».

Ok, là on peut comprendre peut être la frustration de ne pas avoir été soutenu comme il aurait pu l’être. Mais le pivot australien reste quand même un grand garçon, un franchise player, il est assez grand pour se défendre tout seul non ? En quoi il y a du mal à dire que l’on ne peut pas jouer à 100%, malgré les douleurs … ou alors on encaisse les critiques et on taf.

Je ne dis pas que la direction des Bucks a bien agit, mais c’est facile de critiquer une fois qu’on est plus sur place.

Source : Sports Illustrated