Gilbert Arenas sur le chemin de la rédemption

L’ancienne gâchette des Wizards semble avoir trouvé sa place et son rôle au sein du collectif des Grizzlies de Memphis. Autrefois triple all star et franchise player, Gilbert Areanas n’est aujourd’hui qu’un role player, à la disposition de son coach pour apporter quelques points et de la défense en sortie de banc.

« Je suis un role player maintenant, je fais tout ce dont l’équipe a besoin. S’ils ont besoin de scoring, je mets ma casquette de scoreur. J’essaie juste de ne pas faire trop d’erreurs et de ne pas handicaper l’équipe. »

Auteur d’une prestation que l’on peut qualifier de très propre face aux Warriors : 10 points à 4/4, 3 rebonds, 2 passes, 2 steals et aucune perte de balle en 15 minutes, Gilbert Arenas ne force rien et laisse le jeu venir à lui tout en saisissant des opportunités lorsque celles-ci s’offrent à lui. Il  continue ainsi d’aligner les bonnes performances offensives comme défensives (a contribué à limiter  Kevin Durant à 8/20 aux tirs) et dans son sillage les  Grizzlies font tomber les têtes d’affiche (Miami, OKC, Dallas…) et s’imposent en épouvantail de la conférence Ouest.

Cette nuit, l’ex agent zéro a remis ça en scorant 14 points en 17 minutes dont 3/6 à 3 points et a aidé ses coéquipiers à venir à bout de Dallas, reléguant par la même occasion les Texans à la 8 è place de la conférence Ouest. Les Grizzlies ont sorti les griffes et sont apparemment déjà passés en mode « Post-Season » mais avant tout, ils comptent bien rééditer leur beau parcours de l’an dernier.

Désormais concentré sur le jeu et   déterminé à devenir un « facilitateur » pour ses nouveaux coéquipiers, Gilbert Arenas prend de plus en plus de plaisir à rejouer au Basket mais ne peut s’empêcher de revenir sur cet épisode à Washington qui aurait pu mettre un terme à sa carrière.

« Nous aurions dû tous les deux être traités de la même façon », assure pourtant Gilbert Arenas. « Mais je n’ai jamais entendu son nom. C’était Gilbert et son coéquipier. Maintenant, tout le monde sait qui était le vrai problème. J’espère qu’il a dépassé ça, avec l’aide de Dieu. Ce n’est pas mon problème ».

Nous assistons peut être à la résurrection d’un excellent joueur et nous lui souhaitons de vivre la même histoire que celle qu’a vécu Spreewell à New York à la fin des années 90.