Ronny Turiaf explique pourquoi il a choisi les Clippers

Dans un entretien avec le journal l’Equipe, Ronny Turiaf, tout jeune champion NBA, est revenu sur cette expérience avec le Heat et sur son futur avec les Clippers.

Ronny Turiaf, trois mois et demi après, quels souvenirs gardez-vous de la célébration du titre obtenu avec le Heat 

Je n’ai pas gardé de souvenir particulier, c’est plus une image que je retiens. Celle du coach (Erik) Spoelstra quand il nous a dit : « Soulever le trophée est la chose la plus facile à faire. Le plus dur, c’est ce que tu dois faire avant de le soulever. » Ce sont ces phrases qui sont gravées dans ma tête. Fêter un titre, tout le monde peut le faire. Mais faire en sorte que chaque joueur fasse tous les sacrifices nécessaires pour arriver à cette finalité, pour moi, c’est ça le plus beau.

Pourquoi alors avoir quitté Miami pour les Clippers ?

Pour une raison très simple : j’ai eu une opportunité de rentrer à Los Angeles pour la dernière année scolaire de ma petite soeur. La famille transcende le côté business des choses. J’ai senti un bon feeling quand les Clippers m’ont appelé. J’ai parlé avec l’entraîneur, avec Chris Paul, Jamal Crawford, Chauncey Billups, à plein de personnes qui font partie du club. J’ai été séduit.

Séduit par quoi en particulier ? Par le jeu pratiqué ?

C’est un tout. Dans la vie, le sport et l’argent, ça ne fait pas le bonheur… Le bonheur, c’est de pouvoir se regarder dans les yeux et d’avoir la banane. Et franchement, avoir signé aux Clippers me donne la banane. C’est ce qui compte. Après, je me battrai tous les jours pour avoir du temps de jeu. Et on verra bien ce qui va se passer.

Les Clippers sont-ils candidats au titre selon vous ?

Sur le papier, je dirai oui. Ça a l’air très joli. Mais après, il faut me laisser au moins un entraînement pour que je puisse sentir la « vibe » de l’équipe. Il ne faut pas se projeter trop vite car il y a du boulot à faire pour gagner un titre en NBA. Il faut que toutes les étoiles soient alignées de la bonne façon pour y arriver.»

Vous pouvez lire l’intégralité de l’interview de  David MICHEL sur L’Equipe