Kevin Séraphin aime se faire crier dessus par Randy Wittman

Rassurez-vous, notre pivot national n’est pas encore maso, mais il apprécie quand un coach lui mène la vie dure et surtout s’intéresse à lui…

Après avoir vécu sous l’ère  Flip Saunders, qui l’ignorait royalement, Kevin Séraphin est heureux d’avoir affaire à un coach qui reconnaît son potentiel… Et Randy Wittman apprécie d’autant plus de coacher un joueur qui ne demande qu’à progresser :

Il est bon. J’ai appris à le coacher la saison dernière. Il faut savoir sur quel bouton appuyer, vous ne pouvez pas coacher chaque joueur de la même manière. Il a très bien répondu à ça. Et c’est toujours un jeune joueur. 

Durant le premier match de pré-saison, Wittman ne s’est pas gêné devant les erreurs de Séraphin (défaite des Wizards et 11 points à 5/14 pour le Français). Quand le n°13 obtient difficilement un rebond offensif mais rate le lay-up qui suit, il crie «Trop soft !!». Quand Séraphin tente un fadeaway dos au panier avec Kemba Walker sur lui, c’est plutôt : «Tu tentes un fadeaway avec un meneur sur toi ?!». Et malgré toutes ces piques, Séraphin ne bronche pas, aucun mauvais regard n’est échangé entre les deux.

C’est bien car dans ma vie, je ne n’ai jamais eu un coach qui m’a dit : «T’es le meilleur !». Je suis dur, donc j’ai besoin de quelqu’un de dur avec moi. J’aime la façon dont il me coache.

La saison passée, Séraphin avait tourné à 15,5 points et 7 rebonds pour les 15 derniers matches de l’année. Avec un Nenê sur la touche à cause d’une blessure au pied, les Wizards attendent encore plus de lui durant cette pré-saison.

via WashingtonPost