David Stern admet l’échec des légères amendes anti-flopping

Cette saison, la NBA avait commence sa lutte contre le flopping, en envoyant dans un premier temps un avertissement aux fautifs, puis une succession d’amendes si récidive. La première sanction s’élevait à 5 000 dollars. Lors des playoffs, il n’y avait plus d’avertissement. Le but était de mettre à nu ces acteurs. Mais cela n’a pas été très concluant, c’est ce qu’avait conclu David Stern lors de sa conférence de presse avant les finales.

« Ce n’est pas assez. Vous n’allez pas faire arrêter quelqu’un avec 5.000 dollars lorsque le salaire moyen des joueurs est de 5.5 millions. Et si quelqu’un pensait que cela allait arriver, il ne faisait que donner de l’espoir au détriment de la raison. Avec le recul, vous commencez à le voir. »

Lors de ces playoffs, certaines séries ont été entachées par ces situations de flopping. On repense à Lebron James,Lance Stephenson, Tony Allen ou encore J.R Smith. Augmenter l’amende serait-il une solution ?

« Oui, je pense que nous devons le faire. Je pense que nous avons les données. Mais pas sûr que nous en ayons le cran. […] Nous savions que ces mesures anti-flopping n’étaient pas encore parfaites. Mais les gens y font plus attention parce que nous nous sommes plus penchés sur la question. Nous avons voulu faire ça en douceur : regarder tous les flops, et ils étaient nombreux, puis les sanctionner petit à petit. Nous pouvions tout arrêter en décidant de suspendre les joueurs mais cela aurait été un peu trop draconien actuellement. »

Même si les sanctions financières peuvent avoir un impact, la lutte continue.