Brad Stevens a suivi les conseils de Doc Rivers avant de lui prendre son job
Avant d’être nommé coach des Celtics à la place de Doc Rivers, ce dernier étant allé exporter ses talents du côté de Los Angeles, Brad Stevens a profité des conseils du coach qui mena Boston au titre en 2008.
En fait, Rivers a fait une faveur à l’un de ses amis dans la ligue, un GM d’une équipe mystérieuse à la recherche d’un coach compétent, et a décroché son téléphone pour parler à Stevens dans le but de lui faire rejoindre la grande ligue, après une longue carrière de coach universitaire. Toutes les pistes conduisent à Phoenix où Ryan McDonough a récemment obtenu un poste, lui qui a longtemps travaillé pour les Celtics. Doc Rivers a accepté (sans revenir sur le nom de la franchise pour laquelle il passait l’appel en question) de raconter ce petit entretien avec celui qui deviendra son successeur un mois plus tard:
Je lui ai parlé il y a à peu près un mois d’un autre job (de head coach), dans une franchise où quelqu’un souhaitait l’engager et dont le GM m’avait appelé pour me demander de parler à Brad et d’essayer de savoir si un tel poste l’intéressait. Et ensuite, quatre semaines plus tard, il a pris mon job (rires). C’est drôle. Je lui ai dis qu’il serait un excellent coach NBA, et qu’il était prêt pour ça.
Quitter Butler ou non, c’est ton choix. Je lui ai dit que c’était une situation personnelle, et c’est drôle parce que je lui ai dit: ‘Je vis ça aussi en ce moment, et je ne sais pas ce que je vais faire’. Peut-être qu’après m’avoir vu partir, il s’est dit: ‘Bon, j’y vais aussi’.
Nul regret donc dans le choix de Rivers qui bénéficie en plus d’une position privilégiée dans l’organigramme des Clippers, avec une double casquette de head coach et de vice-président des opérations basket qui lui permet d’avoir la main-mise sur la construction de l’équipe. De son côté, Stevens a signé dans une franchise historique pour 6 ans. Le pedigree des C’s, et la culture de la gagne quasi-institutionnelle qui règne dans la franchise la plus titrée de NBA lui offrent une opportunité majeure de se construire un palmarès. Si l’effectif sera relativement faible cette année, Rajon Rondo (que Stevens adore) semble parti pour rester, et l’équipe compte probablement sur l’intersaison 2014 qui s’annonce très remuante (draft de très haut niveau et nombreux agents libres superstars disponibles) pour rebâtir un groupe susceptible d’accrocher les sommets.