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Patrick Ewing, The King of New York

Photos Nathaniel S. Butler / Matthew Stockman

Le légendaire Patrick Ewing a porté le maillot des Knicks pendant 15 ans sans ramener le moindre titre pourtant tant désiré. Sur sa route, toujours un obstacle pour l’empêcher de remporter la bague de champion, malgré une accession aux Finales NBA en 1994 après 21 ans d’absence. Aujourd’hui, le grand Pat fête ses 51 ans et Basket Infos vous propose de revenir sur sa belle carrière qui nous a fait tant rêver.

En dehors du terrain, Patrick Ewing est un gentil géant, la voix douce, sans prétention, toujours prêt à sourire. Mais dés qu’il enfile le maillot, Ewing se transforme en Monsieur Hyde. Il prend l’air méchant, bouscule ses adversaires et grimace ! Il se fraye un chemin et domine tous les autres joueurs qui ont le malheur de pénétrer sur son territoire. Ewing n’a rien d’artistique avec ses 2.15 m et 108 kg, mais personne ne lui résiste sur le terrains.

C’est comme cela qu’il joue pour l’université de Georgetown et mène les Hoyas à un championnat national, puis à deux apparitions de plus en phases finales. C’est également comme cela qu’en 1984, il aide les Etats-Unis à remporter une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Los Angeles. Lorsque les Knicks le recrutent au premier tout de la draft 1985 en première position, ils pensent sans hésitation qu’il s’agit d’un futur champion.

Mais le chemin ne va pas être facile. Ewing présente une moyenne de 20 points et 9 rebonds lors de la saison 1985-86 et décroche la distinction de Rookie of the Year, mais manque 32 matchs en saison régulière et les Knicks terminent derniers dans l’Atlantic  Division. Ewing, en fait, ne commence à payer les dividendes qu’en 1989-90, pendant sa 5e saison en NBA, lorsqu’il s’épanouit à la fois physiquement et mentalement avec des moyennes de 28.6 points et 10.9 rebonds tout en contrant 327 tirs.

Mais Big Apple doit attendre deux ans de plus, lorsque Pat Riley prend la relève comme entraîneur et commence à modeler une équipe autour de son pivot puissant. Rapidement, les Knicks reproduisent les qualités d’Ewing, une attaque méthodique, une défense menaçante et impressionnante physiquement. Les adversaires de New York en font les frais et les scores des rencontres des Knicks s’écrivent souvent avec trois chiffres.

Photo NBAE/Getty Images

Le jeu de Riley multiplie les victoires sur le terrain, Ewing domine le jeu dans la moitié du terrain et les Knicks deviennent immédiatement des candidats sérieux pour le titre, malheureusement le jeu très physique qu’ils pratiquent leur donne une réputation peu enviable. Ewing est considéré injustement comme une brute, et le style défensif de l’équipe est fortement critiqué.

« J’ai joué avec Chamberlain et j’ai entraîné Kareem », déclare Pat Riley, mais jamais ils n’ont été critiqués comme Patrick. je crois que plus personne ne doute des rumeurs. J’ai de la peine pour lui. Il gère cette situation mieux que quiconque »

Qu’on les aime ou qu’on les haïsse, il fallait bien faire avec les Knicks de Riley. Tandis qu’Ewing et le reste de l’équipe se moquent des critiques, New York accumule les succès pendant plusieurs saisons consécutives avec 51, 60,57 et 55 victoires. Malheureusement, ils perdent devant les tenants du titre, les Bulls de Chicago, en finale de conférence en 1993. Mais en 1994, les Knicks atteignent la finale NBA, défaits 4-3 contre les Rockets de Hosuton.

La défaite en 7 manches est particulièrement dure pour le vieillissant Ewing qui veut qu’on ne retienne qu’une chose de lui.

« Lorsque les gens parlent de ma carrière, je veux simplement entendre : c’est un battant ! » a ainsi déclaré Ewing.

En 1999, il se blesse lors du second tour des playoffs alors que les Knicks atteignent les finales NBA face aux San Antonio Spurs. Étant l’un des meilleurs pivots de son époque, il est naturellement appelé à participer à l’aventure de la Dream Team lors des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992.
Il a pris sa retraite le 18 septembre 2002. Son numéro 33 a été retiré par les Knicks le 28 février 2003 et hissé au plafond du célèbre Madison Square Garden, salle des exploits de Pat Ewing pendant plus d’une décennie. Par la suite, il a été assistant coach de Jeff Van Gundy aux Houston Rockets de 2003 à 2006.

Palmarès

  • Champion NCAA en 1984 avec les Hoyas de Georgetown.
  •  Médaille d’or aux Jeux olympiques d’été de 1984 et aux Jeux olympiques d’été de 1992.
  • Finales NBA en 1994 et 1999 avec les Knicks de New York.
  • Champion de la Conférence Est en 1994 et 1999 avec les Knicks de New York.
  • Champion de la Division Atlantique en 1989, 1993 et 1994 avec les Knicks de New York.
  • Vainqueur de l’Open McDonald’s 1990 avec les Knicks de New York.
  • Rookie of the Year en 1986.
  • NBA All-Rookie First Team en 1986.
  • 11 sélections au All-Star Game.
  • All-NBA First Team en 1990.
  • All-NBA Second Team en 1988, 1989, 1991, 1992, 1993 et 1997.
  • NBA All-Defensive Second Team en 1988, 1989 et 1992.
  • MVP de l’Open McDonald’s 1990.
  • Sélectionné parmi les Meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA en 1996.
  • Élu au Naismith Memorial Hall of Fame en 2008.
  • Son maillot, le n°33 a été retiré par les Knicks de New York.

Stats en carrière

  • Points: 24 815 soit 21.0 par match.
  • Rebonds: 11 607 soit 9.8 par match
  • Assists: 2215 soit 1.9 par match
  • Matchs: 1183 de saison régulière, 139 en playoffs.

Le mix de sa carrière

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