Eurobasket

Vincent Collet : ce premier match ne peut être que compliqué

Alors que l’Euro ouvre ses portes demain, l’équipe affrontera l’Allemagne en ouverture de bal à 21 heures, les tricolores sont considérés comme grand favori de son groupe, le plus faible de l’Euro. De son côté, le sélectionneur des bleus, Vincent Collet, préfère se méfier du danger et s’attend ç ce que ce soit difficile, comme il l’a expliqué au quotidien l’Equipe.

Vincent Collet, quel est l’état d’esprit au sein de l’équipe de France, ce mardi, à la veille du début du Championnat d’Europe ?

Le fait d’être arrivé vendredi (à Ljubljana) et d’avoir a pu jouer dans la grande salle (samedi contre la Slovénie) était une vraie opportunité. C’était de facto un véritable match, ce qui n’a pas été toujours le cas par le passé quand c’était le dernier. Il y a eu des temps faibles et des imperfections mais en terme d’intensité, les deux équipes ont joué le jeu. La bonne nouvelle est qu’il n’y a pas eu de blessure. Le point négatif est que cela fait beaucoup de jours d’attente avant le début de la compétition. Ça devient un peu long. Les joueurs en ont marre, ils tournent un peu en rond.

Comment imaginez-vous le premier match contre l’Allemagne mercredi ?

C’est un premier match, ça ne peut être que compliqué. Si ça ne l’est pas, c’est une bonne surprise. Il y a deux ans, la Lettonie nous avait posé tous les problèmes imaginables avant de s’étioler au fil de la compétition. Et il y a quatre ans, on avait souffert mille mots pour s’en sortir, déjà contre l’Allemagne. Elle a tout à gagner et va jouer son va-tout. Elle devrait être dans les deux autres équipes qui vont au second tour, donc une défaite aurait des conséquences fâcheuses. Il ne faut pas avoir peur mais il faut qu’on s’attende à ce que soit difficile. Les Allemands savent qu’un exploit peut leur ouvrir les portes des quarts de finale donc ce match est déjà capital.

Malgré tout, cette poule de premier tour est très abordable, bien plus en tout cas que celle de l’Euro précédent. Qu’est-ce que cela change ?

On ne l’aborde pas différemment. On n’a pas le temps de réfléchir et de tirer des plans sur la comète puisque tu joues tous les jours. Le vrai changement, c’est l’obligation de monter en puissance au fur et à mesure de la compétition puisque le niveau de l’adversité va s’élever au second tour, ce qui n’avait pas été le cas en 2011 où le match contre la Turquie (le dernier du second tour) n’avait pas été plus dur que celui contre la Serbie (le dernier du premier tour).L’avantage de cette année, c’est que la montée en puissance peut être graduelle. Mais il y aura des matches pièges au premier tour, on ne sait pas si les équipes vont être transcendées contre nous ou au contraire si elles vont choisir de ne pas tout donner, même si je n’ai aucun doute sur la motivation des Allemands.

Toujours en comparaison de l’Euro 2011, cette édition n’est-elle pas pas plus ouverte ? 

C’était déjà très ouvert il y a deux ans, même avec l’Espagne en grande favorite. Ce sont les mêmes équipes plus ou moins avec peut-être une petite bascule en faveur de la Grèce. Je continue de penser qu’ils sont très forts. Ils symbolisent au mieux l’Euroligue. Ils jouent dans les meilleures équipes et le même basket. On en va pas enterrer les Espagnols, même s’ils n’ont pas la même marge car on ne remplace pas Pau Gasol au pied levé. La Lituanie va être plus forte que les dernières années. C’est une équipe qui a tous ses joueurs, Valanciunas a beaucoup progressé et ne pas avoir Jasikevicius n’est plus forcément un handicap. Je me méfie aussi des Turcs, ils vont sortir la zone au bon moment. Et il y aura aussi des surprises comme la Macédoine en 2011.

Source  X.C. à Ljubljana pour l’Equipe

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