Joffrey Lauvergne : «Mon idole, c’était Boris Diaw»

L’anti-star de l’équipe de France Joffrey Lauvergne s’est entretenu longuement avec Clément Guillou, de Rue89. L’intérieur rugueux de Belgrade revient sur son expérience de la draft, sur ses ambitions et sur sa vision du basket actuel. Le jeune pivot de 2,11m n’a jamais idôlatré les perf’ d’Iverson ou de Kobe, il était plutôt Boris Diaw.

Je ne lui ai jamais dit (à son père Stéphane, NDLR) mais je n’en ai pas honte. Mon idole, c’était Boris Diaw. J’aimais sa polyvalence, son altruisme.

Sa draft NBA, il n’en fait pas tout un fromage et juge même l’exercice «ridicule» (55e choix par Memphis échangé dans la foulée à Denver). Il n’ira pas se baigner dans la grande ligue sans garantie. Son expérience avec le Partizan Belgrade la saison passée le conforte parfaitement dans son choix.

La plupart préfèreraient faire 10 ans en NBA sans jouer plutôt que jouer dans un grand club européen. J’ai du mal avec ça. On ne naît pas tous Tony Parker, méga-star NBA, méga-talent international. Il faut savoir se situer.

Et quand on lui demande son avis sur les grands absents en EDF, c’est rapide :

Je me demande ce qui se passe dans la tête des joueurs qui refusent l’équipe de France, il vaut mieux des joueurs moins forts physiquement mais qui sont des morts de faim, que des mecs doués mais qui n’ont pas envie d’être là.

Pour lire l’interview complète de Joffrey Lauvergne par Rue89, c’est ici.