Pas besoin d’avoir un passif NBA pour être general manager
Belle statistique annoncée par Five Thirty Eight. Leur étude a analysé le passé des derniers general managers recrutés dans des équipes NBA. Ce qui est notable c’est que parmi les 23 derniers GM recrutés, 18 d’entre eux n’ont ni joué, ni coaché en NBA. Ils proviennent donc d’univers plus divers.
C’est un phénomène assez nouveau, car sur les quinze dernières années seulement 33 GM recrutés sur 81, n’avaient eu aucun passif en NBA.
Quelle en est la conséquence au niveau des résultats ? Il est notable qu’à court terme, les GM qui n’ont eu aucun passif en NBA n’ont pas forcément de meilleurs résultats tout de suite, dans l’idée de faire progresser leur équipe immédiatement. Cela dit, ces dirigeants-là, ont souvent hérité d’équipes déjà très bien classées, qu’il était donc très compliqué de faire grandement évoluer.
Cependant, si l’on regarde les statistiques à moyen terme, 63% des équipes avec un GM sans passif NBA, faisait les playoffs trois ans après, contre seulement 48% pour ceux qui avaient un passif de coach ou de joueur.
La conclusion de tous ces chiffres, souligne bien l’ère dans laquelle la NBA est entrée depuis quelques années : l’ère statistique ! Plus besoin d’avoir forcément une connaissance accrue du jeu pour être GM. L’analytique semble avoir pris une place beaucoup plus importante aujourd’hui, et cela semble faire ses preuves…
Pat Riley, John Paxson, Danny Ferry, Danny Ainge, et Joe Dumars se placent donc en tant que dinosaure d’une époque qui sera peut-être bientôt révolue.