Manu Ginobili : «On est un peu surpris»
Après un premier tour laborieux, les Spurs ont retrouvé leur meilleur niveau dès leur premier match face à Portland. Et à en croire Manu Ginobili, les joueurs eux-mêmes ne s’attendaient pas à jouer aussi bien. Devant 3-0, San Antonio ne pense qu’à un chose : mettre fin à cette demi-finale de Conférence le plus tôt possible.
Qui aurait pensé ça ? 3-0 en gagnant avec une certaine marge… Personne ne s’attendait vraiment à ça. On shoote à haut pourcentage, on bouge bien le ballon. On est un peu surpris.
Excellents en défense durant toute la première mi-temps, les Spurs comptaient 20 points d’avance à la pause (60-40). À chaque sursaut des Blazers, une solution était apportée par Gregg Popovich, excepté durant un cours laps de temps pendant lequel Portland inflige un 17-4 à ses bourreaux en début de troisième quart-temps.
C’était une première mi-temps fantastique. Défensivement, on était tranchants et attentifs. On a détourné beaucoup de ballons et provoqué des pertes de balles qui nous ont bien aidé en attaque. Tout le monde a contribué. On était actifs, on bougeait bien le ballon. C’était fun à regarder et à jouer. Leur série, c’était un moment difficile. Ils ont commencé à mettre des shoots, à mettre la pression et on était un peu stoppés offensivement. On sait qu’ils sont le genre d’équipe à faire des runs. Il ont beaucoup de shooteurs, ce sont des choses qui arrivent.
Finalement, San Antonio se reconstruit une avance sereine (83-63) à la fin du troisième quart-temps.
On est restés concentrés et on a continué à pousser, à se battre. On a ramené l’avance à 16 points et toute l’atmosphère a changé dans la salle. C’est très important de garder la tête froide.
Désormais, tous les regards sont tournés vers lundi et le match 4
On essaie de terminer la série. On est là pour gagner 4 matchs, que ce soit en 5 ou 6 matchs. On adorerait finir dans le match 4. On veut s’assurer d’avoir un peu de repos et nous avons un bon contrôle de la série jusque là. Mais on ne sera pas satisfait de ce qu’on a, on sera prêts.
via PortlandTribune