Trevor Ariza était persuadé de rester aux Lakers en 2009
Ancienne star du lycée Westchester High de Los Angeles puis de UCLA à l’université, Trevor Ariza (29 ans) , champion 2009 (11,3 points et 4,2 rebonds de moyenne en playoffs cette année-là) sous le maillot des Lakers, était certain de poursuivre l’aventure en Californie l’été venu. Son agent de l’époque, David Lee, lui avait même fait savoir que Mitch Kupchak lui donnait une valeur supérieure à la mid-level exception et que la franchise s’alignerait sur les offres éventuelles des autres équipes.
Plantage complet, lors d’un meeting organisé par Lee avec Daryl Morey, GM des Rockets, Ariza a appris son transfert vers Houston en échange de Ron Artest. Alors âgé de 24 ans, le joueur est sous le choc et c’est tout son monde qui s’écroule.
Je suis retourné dans ma chambre et j’ai reçu plein d’appels. J’étais énervé mais encore une fois, en tant que jeune, je n’avais pas compris et je ne voulais pas comprendre. Je savais juste qu’ils ne me voulaient pas là-bas donc je suis allé à Houston.
Aujourd’hui l’ailier de 2,03m vient de clore la dernière année d’un contrat de 34 millions de dollars sur 5 ans signé avec les Rockets, avant de rejoindre les Wizards (et même New Orleans avant cela). Brillant en playoffs, le 43e choix de la draft 2004 (sélectionné par les Knicks) est confronté à la free agency pour la première fois depuis 2009 :
Je pense qu’il faut être patient. Ce sont des moments excitants, énervants parfois aussi. On attend de voir, il n’y a pas vraiment de moyen de se préparer.
Payé 7,7 millions $ cette saison, Ariza pourra prétendre à une augmentation, même si le joueur est loin de mettre l’argent en argument n°1 :
La confiance. Avoir confiance en qui vous êtes, en votre organisation, en vos coéquipiers, c’est n°1. Si vous et votre famille êtes à l’aise. Cette année, ma famille l’a beaucoup été. Nous le quartier dans lequel nous avons vécu. La franchise a été super. Mes coéquipiers, on était tout le temps ensemble, je pense que c’est un très bonne destination. Les free agents seraient fou de ne pas vouloir venir ici. C’est le jour et la nuit. Quand je suis arrivé ici, les choses étaient très différentes. Ce n’est pas drôle de perdre, ça craint. Les joueurs se sont améliorés, ont gagné en maturité et on a commencé à former une équipe.
Ma famille est la chose la plus importante pour moi. Avant le basket, tout. Cela joue un grand rôle dans beaucoup de choses. J’ai vraiment aimé joué avec ces gars et je les aime comme mes frères. Ça a toujours été plus que l’argent. Les gens sont parfois confus car nous gagnons beaucoup d’argent et ça paraît dingue mais c’est quelque chose que nous aimons tous faire. On joue au basket parce qu’on aime ça et si on n’était pas payés pour le faire, la plupart d’entre nous joueraient quand même. Il faut simplement être à l’aise où l’on se trouve.
via WashingtonPost