Anthony Bennett à plein poumons !
Pas de doute là-dessus : au vu de la saison rookie qu’il a réalisée, Anthony Bennett fut l’un des pires numéros un de la draft de l’histoire. N’ayant pas pu faire la Summer League l’an passé en raison d’une blessure, le joueur n’a pu reprendre les cinq-contre-cinq qu’un mois et demi avant le début de la saison dernière. Un handicap certain ! Alors qu’il dut évoluer sous les sifflets de ses propres fans et que beaucoup voulaient l’envoyer en D-League lors de la première partie de la saison, il était très compliqué pour Bennett de trouver la confiance nécessaire pour percer au plus haut niveau du monde. Sa maladresse hallucinante provoquait même les moqueries de beaucoup de fans. Malgré un léger sursaut après le All-Star break, une nouvelle blessure en mars a mis un terme à la catastrophique première saison du numéro un de la draft 2013.
Ce qu’il faut savoir, c’est que l’ailier fort de 2,04m est asthmatique depuis longtemps, et souffre d’apnée du sommeil. Ces raisons expliquent ainsi pourquoi le joueur semblait occis au bout de seulement quelques minutes de temps de jeu consécutives. Bennett se montrait ainsi sous un jour inquiétant pour un joueur de son âge : les mains sur les hanches, les épaules en avant et la bouche grande ouverte à chaque arrêt de jeu… Ceci explique cela…
Cet été, lors de la Summer League de Vegas, toutes ces attitudes avaient disparu et le joueur semblait bien plus en forme. Miracle ? Non. Basketball Insiders nous explique les raisons de cette guérison subite.
Finalement, tout ceci est simple : en mai, Bennett a subi une opération bénigne et peu médiatisée, pour se faire retirer les amygdales. Ceci lui aurait définitivement réglé ses soucis d’apnée du sommeil tout en réduisant grandement ses problèmes d’asthme. Le joueur en parle :
Depuis que je n’ai plus mes amygdales, respirer me semble beaucoup plus simple. Avant cette opération, je trouvais ça réellement compliqué pour moi de respirer. Je pense que cette opération a été une grosse étape. »
Ça m’a handicapé certaines fois. Il y avait des moments où je jouais bien, et je n’y faisais pas attention. Mais il y a eu aussi des moments où ça m’a réellement gêné. Je ne trouvais pas d’air. J’essayais néanmoins de faire avec, et de donner le maximum que je pouvais fournir. »
Sans apnée du sommeil, la qualité réparatrice des nuits d’Anthony Bennett devrait elle aussi être améliorée. De nouvelles raisons pour être en forme dès le début de la saison. Quoi qu’il arrive, Bennett n’aura désormais plus d’excuse si son année sophomore est elle aussi un échec.
Esperons pour lui que ça aille mieux