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Preview NBA 2014-15 : Brooklyn Nets

Brooklyn Nets logo

 

© Getty Images

Bilan de la saison dernière :

(44v-38d) – Beaucoup d’aléas dans la saison des Brooklyn Nets sur lesquels les attentes étaient haut placées au vu du recrutement (Paul Pierce, Kevin Garnett…), et des espoirs envisagés pour le coach rookie, Jason Kidd. Cela dit, l’alchimie a mis du temps à prendre, le manque de confiance de Deron Williams, la blessure de Brook Lopez, la baisse d’intensité de Kevin Garnett et la nouvelle irrégularité de Paul Pierce ont été autant de facteurs handicapants pour les hommes de Jason Kidd. D’autant plus que ce dernier, entre les histoires de gobelets renversés et les disputes en interne avec Lawrence Frank, a beaucoup fait couler d’entre dans les colonnes du New York Daily News. Sentant cependant l’approche du sang à l’approche des playoffs, les vétérans des Nets, forts de leur expérience et de leur rage de vaincre, ont pu heureusement connaître un sursaut d’orgueil après le All-Star break, réussissant à faire remonter leur équipe dans le classement, pour finalement décrocher la 6e place qualificative pour les playoffs, au cours d’une période où Shaun Livingston fut précieux. Durant une postseason où Joe Johnson était redevenu le joueur que nous avions connu il y a plusieurs années à Atlanta, Jason Kidd et les siens réussirent à éliminer des Raptors qui bénéficiaient pourtant de l’avantage du terrain, après une série en sept matchs très intense. Bonne performance finalement, mais l’effectif semblait ensuite trop usé pour réellement inquiéter le Heat en demi-finale de conférence, où leur parcours s’est arrêté brusquement au bout de cinq rencontres.

 

Bilan de l’offseason :

Jason Kidd a vite montré qu’il pouvait lui aussi, jouer les starlettes. Jaloux des contrats qu’avaient pu obtenir des hommes comme Derek Fisher ou Steve Kerr, qui eux aussi, débutaient dans le head coaching, l’ancien meneur de jeu n’a pas hésité à abandonner les Nets pour obtenir plus de dollars et de responsabilités à Milwaukee. Lionel Hollins est désormais dans la place, et disposera aujourd’hui d’un effectif qui se connaît, et dont le potentiel parait certain au vu de l’expérience qui l’habite. Les adieux de Shaun Livingston et de Paul Pierce feront néanmoins beaucoup de mal tant les deux joueurs ont su sortir leurs coéquipiers de situations mal engagées l’an passé. Marcus Thornton et Andray Blatche ont également suivi la vague de départs, ce qui apportera forcément un vide en matière de scoring. Les arrivées de Jarrett Jack et de Bojan Bogdanovic compenseront partiellement ces absences, mais le niveau de l’équipe semble néanmoins relativement amoindri en comparaison avec celui de l’année dernière.

 

A suivre : Deron Williams, Mason Plumlee, Bojan Bogdanovic, Lionel Hollins

player photo L’homme aux chevilles de cristal : Quand il évoluait à Utah, Deron Williams avait réussi à faire sa place au sein des tous meilleurs meneurs de jeu de la grande ligue. Son arrivée aux Nets, suite à une dispute avec Jerry Sloan a ensuite marqué un tournant. Constamment blessé aux chevilles, D-Will n’a semble-t-il jamais retrouvé sa confiance et sa science du jeu, ses choix douteux altérant régulièrement la qualité de ses performances. Alors que le joueur paraît être à nouveau en pleine santé, on peut donc douter qu’il puisse faire beaucoup mieux que ses 14,3 points et 6,1 passes décisives de moyenne la saison dernière. A voir si Lionel Hollins arrive à réveiller la bête endormie qui avait réussi à compiler des saisons à plus de 20 points ou à plus de 12 passes de moyenne, il n’y a finalement pas si longtemps…
player photo Le protégé de Coach K : Sélectionné surprise de la sélection de Team USA cette été, Mason Plumlee a profité de l’avalanche de blessures à son poste pour faire appel aux vieux souvenirs de Mike Kryszewski, son coach à Duke, et ainsi lui remontrer les qualités de jeu qui sont les siennes, lors du training camp de Vegas. Même s’il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu durant la coupe du monde (6,7 minutes de moyenne par match), sa hargne, sa faculté de placement défensif et son QI basket ont séduit. Ayant tourné à 7,4 points et 4,4 rebonds de moyenne en un temps de jeu limité à Brooklyn, l’an passé (18,2 minutes), le cadet des frères Plumlee pourrait avoir un gros rôle à jouer sous les paniers, si Brook Lopez ou Kevin Garnett devaient se montrer trop usés.
player photo La sensation croate : L’ascencion de Bojan Bogdanovic depuis sa draft en 2011 fut assez fulgurante. Désiré par les Nets depuis deux saisons, l’ailier croate a préféré continuer à se former dans de grosses écuries européennes (Fenerbachce, depuis trois ans), avant de faire le grand saut. Grand bien lui en a pris apparemment, vu que le joueur est en quelques temps, clairement devenu l’une des plus grosses sensations européennes en tournant à près de 15 points par match en Euroligue pendant deux saison consécutives. Leader incontesté de sa sélection croate, avec laquelle il a tourné à 21,2 points et 4,2 rebonds cet été, Bogdanovic a fait du scoring sa spécialité, éclaboussant le monde de son talent. A lui de s’adapter vite à la NBA, car le spot d’ailier shooteur titulaire ne semble réellement promis à personne. Même si la concurrence face à Alan Anderson, Andrei Kirilenko, voire Mirza Teletovic, s’annonce rude, Bogdanovic pourrait bien être la bonne surprise de cette année, et finalement faire sensation aussi outre-atlantique…
Le stratège : Lionel Hollins a du trouver injuste son licenciement subit des Grizzlies… Ayant permis à la franchise du Tennessee de battre des records historiques en terme de bilan et de performances, le coach, en inculquant à ses joueurs une mentalité à vocation défensive, a même mené son équipe jusqu’en finale de conférence en 2013, juste avant son licenciement. Le sweep reçu face aux Spurs, a ainsi sûrement été mal vécu par Robert Pera, nouveau propriétaire de la franchise. A ce jour, Dave Joerger n’a pas réussi à faire mieux à Memphis, ce qui souligne à nouveau les qualités de stratège de Lionel Hollins. A Brooklyn, il faudra réussir à en faire défendre certains, et le rôle de Kevin Garnett dans le costume du leader acariâtre, pourrait avoir son importance. Et si le coach arrive à faire revenir Deron Willimas à son niveau, comme il l’a déjà annoncé dans la presse, certains espoirs seront permis du côté des Nets.

 

Rotation envisagée :

PG

D.Williams

J.Gutierrez

M.Teague

SG

J.Johnson

J.Jack

S.Karasev

SF

A.Anderson

A.Kirilenko

B.Bogdanovic

PF

K.Garnett

M.Teletovic

C.Jefferson

C

B.Lopez

M.Plumlee

J.Jordan

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (B- ; élimination au premier tour des playoffs) :

Avec Andreï Kirilenko, Mirza Teletovic, Bojan Bogdanovic et Sergey Karasev, l’équipe des Nets pourrait cette saison, avoir un doux parfum d’Euroligue. Avec la dureté d’un Kevin Garnett et la mentalité de Lionel Hollins, l’équipe même si elle ne dispose pas que d’excellents défenseurs, pourrait finalement être difficile à jouer. Un poil à gratter parfait pour ses concurrents ! Cependant, certains joueurs semblent désormais être l’ombre de ce qu’ils étaient (Deron Williams, Joe Johnson, Kevin Garnett), tandis que les blessures à répétition de Brook Lopez peuvent inquiéter. Les paramètres devraient donc être difficiles à être maîtrisés dans leur intégralité pour l’ancien stratège des Grizzlies, qui devrait tout de même réussir à qualifier les Nets en playoffs, au vu des noms qui composent son roster. Cependant l’expérience de Paul Pierce manquera forcément, et passer un tour pourrait s’avérer compliqué. Mais avec Lionel Hollins (52% de victoires en carrière), tout est possible ! »

Christophe B (C+ ; élimination au premier tour des playoffs) :

Les Nets ont perdu plusieurs joueurs importants lors de l’inter-saison (Pierce, Livingston, Blatche ou encore Thornton) et il faudra encore patienter pour avoir une chance de jouer le titre. Toutefois les Nets seront des prétendants pour accrocher peut-être une 4ème place à l’Est, à condition que le trio Deron Williams, Brook Lopez et Kevin Garnett retrouve la forme car sans ça, les choses vont être très compliquées (je les vois mal ne pas faire les playoffs). Beaucoup de joueurs ont une revanche à prendre sur leur saison passée (D-Will, Lopez, Garnett mais aussi Jarrett Jack, Andrei Kirilenko) et leur réaction est vivement conseillée pour jouer les premiers rôles.

Lionel Hollins aura aussi un rôle très important et il est capable avec les armes qu’il possède (l’effectif a quand même fière allure) de mettre en place une véritable équipe comme il l’avait fait à Memphis. Si tout ça prend, Brooklyn peut aller au moins aussi loin que l’an passé et pourquoi pas créer la surprise alors qu’on les attend moins que l’an passé.

On surveillera aussi Bogdnaovic qui peut être un très gros plus pour Hollins pour apporter du scoring en sortie de banc. »

Clémentine F (C ; élimination au premier tour des playoffs) :

Le grand bal des anciens est terminé. Kevin Garnett est proche du burnout et les estropiés Brook Lopez et Deron Williams (qui devrait jouer aux côtés de Jarrett Jack) doivent rapidement retrouver confiance (une initiation à l’art du rebond par Dennis Rodman serait d’ailleurs la bienvenue pour le premier) autour d’un Joe Johnson toujours solide. Tous les role players excepté Alan Anderson, très utile l’année dernière, ont préféré fuir mais au moins, Mirza Teletovic aura un pote (Bojan Bogdanovic) avec qui célébrer ses 3-points au Barclays Center. Malgré tout le talent est largement suffisant pour accrocher les playoffs. »

Raphaël L (C+ ; élimination au premier tour des playoffs) :

En un été, les Nets ont perdu Pierce, Livingston, Thornton, Blatche, soit deux titulaires et deux des principales armes en sortie de banc. La profondeur de l’effectif est désormais toute relative (la third unit est même carrément moche), ce qui est embêtant vu l’état des dinosaures Garnett et Kirilenko. On accorde pourtant le bénéfice du doute à Brooklyn, à deux conditions: que Brook Lopez ne se blesse plus, et que Deron Williams revienne à un niveau au moins acceptable. Ce n’est pas gagné, on vous l’avoue, mais rien qu’avec un Lopez en état, les Nets seraient une équipe autrement plus redoutable, d’autant que Lionel Hollins a montré à Memphis qu’il savait faire briller les intérieurs. L’académie de jeu des Grizzlies peut d’ailleurs assez bien convenir à cette équipe des Nets peu physique et très européanisée. On surveillera avec beaucoup d’attention les débuts de Bogdanovic, qui a un boulevard dans une rotation aux postes 2-3 pour le moins limitée.

 

 

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

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