Thomas Robinson enfin comme chez lui à Philadelphie ?
Difficile de tirer des plans sur la comète avec un joueur qui a connu 4 équipes depuis son arrivée en NBA en 2012 (5e choix à sa sortie de Kansas) et une équipe qui n’hésite pas à transférer son rookie de l’année en titre contre des tours de drafts. Mais Thomas Robinson d’être traité comme une « poupée de chiffon » et Philadephie pourrait représenter une belle opportunité pour se mettre en valeur.
Je veux simplement prouver que j’ai ma place ici. Je suis fatigué d’être traité de la façon dont j’ai été traité dans cette ligue.
Coéquipier des frères Morris à Kansas et natif de Washington, Robinson a traversé le pire lors de sa saison sophomore à l’université. Ses grands-parents puis sa mère sont décédés à seulement 8 semaines d’intervalle, le laissant seul avec sa petite sœur de 7 ans à l’époque. Depuis son transfert à Philadelphie en provenance de Portland, Robinson, réputé pour la rage dont il fait preuve sur un terrain, tourne à 9.5 points et 7.3 rebonds de moyenne en 16.4 minutes et 4 matchs joués. Une progression certaine par rapport à ses moyennes de 4.7 points et 4.5 rebonds en 13 minutes en carrière. Brett Brown semble être prêt à investir dans ce joueur qui calme que personne n’a voulu lui donner sa chance jusque-là.
Je sais quel chemin je veux prendre avec lui. Le perfectionnement de son jeu. Il a cet incroyable passion et énergie. Parfois il essaie d’en faire un peu trop ou joue trop vite, ou bien se met dans des situations délicates. On doit simplement l’apprivoiser et l’aider à grandir. Il ne s’agit pas de le menotter mais simplement d’essayer de progresser. Il essaie de trouver un chez-lui, je pense avoir des réponses.
Je pensais que Portland et Houston me correspondaient bien aussi. Ces choses-là me font rire avec tout ce que j’ai vécu. Rien ne va me déconcerter. J’ai quasiment tout vu. Je ne laisserai pas cette ligue ou l’opinion de quiconque me briser. Je sais qui je suis. Quand j’aurais ma chance, cela va se voir.