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Les 20 meilleurs Ailiers de la Saison

Suite des Rankings de fin de saison. Après les meneurs et les arrières dominés respectivement par Stephen Curry et James Harden, nous faisons place aux ailiers qui ont souffert des absences à répétition du MVP en titre Kevin Durant.

Les critères pris en compte sont :

  1. Les matchs depuis le début de saison
  2. Avoir joué au moins 70% des matchs de son équipe
  3. Le bilan collectif individuel (non le bilan collectif global)
  4. Pas de Hype
  5. L’importance et l’implication du joueur dans le système de son équipe
  6. Les stats individuelles depuis le début de saison
  7. Ma subjectivité, car il faut faire des choix et les assumer.

 

1. LeBron James – Cleveland Cavaliers (50-19)

25.3 pts à 48.8%, 6 rbds, 7.4 passes, 1.6 ints & 3.9 bps en 36.1 mins

Même si le retour de LeBron James dans l’Ohio a été laborieux en début de saison, le King reste toujours au Top des ailiers de la NBA. Après un début de saison où on l’a vu fatigué, le natif d’Akron a pris du repos forcé pour le plus grand bien des siens. À noter tout de même que c’est la première fois depuis la saison 2008-09 que LBJ tourne à moins de 50% de réussite sur une saison.

 

2. Kawhi Leonard – San Antonio Spurs (46-18)

16.5 pts à 47.9%, 7.2 rbds, 2.5 passes, 2.3 ints, 0.8 ct & 1.5 bps en 31.8 mins

Une saison ternie par les blessures pour le MVP des NBA Finals en titre. Néanmoins, Kawhi Leonard termine fort sa saison et au meilleur moment pour des Spurs qui ont connu une saison pour le moins instable en raison des pépins de santé de leurs cadres. Leonard est du pain béni pour Gregg Popovich, tant il a su ajouter une présence offensive encore plus régulière que par le passé à son intensité défensive et son implication au rebond.

 

3. Tyreke Evans – New Orleans Pelicans (43-36)

16.6 pts à 44.7%, 5.3 rbds, 6.6 passes, 1.3 ints & 3.1 bps en 34 mins

La raison du succès pour les Pelicans ? Si tous les yeux et les amateurs de box-scores se sont tournés vers Anthony Davis en Louisiane, il ne faut pas oublier le taf de Tyreke Evans au moment d’analyser la qualification surprise en playoffs des hommes de Monty Williams. L’ex-assistant de Pop’ a su se servir à merveille de la polyvalence de l’ancien ROY. Trop petit pour jouer au poste 3, il y a pourtant été intenable pour les schémas défensifs adverses, et quand Jrue Holiday s’est blessé, il a pris la mène de sa team sans broncher. Sans conteste la meilleure saison de l’ex-King de Sacramento.

 

4. Chandler Parsons – Dallas Mavericks (41-25)

15.7 pts à 46.2%, 4.9 rbds, 2.4 passes, 1 int & 1.5 bps en 33.1 mins

Une saison un peu décevante pour Chandler Parsons, qui finit au pied du podium des small-forwards de la saison. Depuis sa sortie de Florida, on l’a vu exceller une fois le ballon en main, toutefois, avec Monta Ellis, puis Rajon Rondo, l’ex-Rocket n’a pu montrer ses qualités de créateur qui lui ont permis d’obtenir un gros contrat l’été dernier.

 

5. Gordon Hayward – Utah Jazz (35-41)

19.3 pts à 44.5%, 4.9 rbds, 4.1 passes, 1.4 ints & 2.7 bps en 34.4 mins

Il n’a pas réussi à qualifier Utah pour les playoffs, pourtant Gordon Hayward nous a encore sorti une grosse saison (la meilleure de sa carrière ?). Leader du Jazz, l’ancien étudiant de Butler propose un jeu sur le terrain qui va au-delà de ses stats, tant il l’agrémente de petits détails qui en font un joueur peu commun dont on aimerait plus voir le profil en NBA. À noter que les Hornets doivent se mordre les doigts d’avoir vu les Mormons s’aligner sur l’offer-sheet qu’ils lui avaient proposé durant la free-agency … d’autant plus quand on sait qu’ils ont ensuite jeté leur dévolu et une grosse partie de leur masse salariale sur Lance Stephenson.

 

6. DeMarre Carroll – Atlanta Hawks (53-17)

12.6 pts à 48.7%, 5.3 rbds, 1.7 passes, 1.3 ints & 1.1 bps en 31.3 mins

Parmi les joueurs les plus sous-cotés de sa génération, DeMarre Carroll est enfin sorti de l’ombre en évoluant au sein d’un système qui lui ressemble : collectif, don de soi et défense intense. Au final, la saison des Hawks est une des plus belles réussites dans le respect du jeu de ces dernières années, j’en veux pour preuve la désignation des cinq titulaires d’Atlanta lors de la remise du titre du joueur du mois de janvier.

 

7. Trevor Ariza – Houston Rockets (56-26)

12.8 pts à 40.2%, 5.6 rbds, 2.5 passes, 1.9 ints & 1.7 bps en 35.7 mins

De retour dans le Texas après une escapade par la Nouvelle Orléans et Washington, Trevor Ariza avait la lourde tâche de faire oublier Chandler Parsons parti lui chez les rivaux de Dallas. S’il propose un profil différent de celui du #4 de ce ranking, le champion NBA 2009 fut bien le seul et unique fidèle lieutenant de James Harden, n’étant absent à l’appel d’aucun match et se sacrifiant en défense. Il faut tout de même rappeler son passage catastrophique en début de saison niveau adresse (33.3% en décembre), mais le Bruin a rectifié le tir au fil de l’année 2015 (45.2% après le All-Star Break).

 

8. Jeff Green – Celtics/Grizzlies (41-37)

15 pts à 43%, 4.2 rbds, 1.7 passes, 0.7 int & 1.4 bps en 31.5 mins

Leader des Celtics en l’absence de Rajon Rondo, Jeff Green a tout de même été envoyé à Memphis par Danny Ainge. Une aubaine pour les Grizzlies qui possède alors enfin un joueur capable d’évoluer sur les postes 3 et 4, et qui peuvent désormais s’adapter si leur adversaire propose du small-ball tant à la mode depuis quelques années. Le Hoya a rapidement gagné sa place dans le cinq majeur de David Joerger, toutefois, la mayonnaise n’a pas pris, et la stabilité qui était la force de la franchise du Tennessee depuis novembre a été mise à mal. À Green de profiter du premier tour de playoffs face aux Blazers pour prouver sa véritable valeur.

 

9. Harrison Barnes – Golden State Warriors (67-15)

10.1 pts à 48.2%, 5.5 rbds, 1.4 passes, 0.7 int & 0.9 bp en 28.3 mins

Cinquième roue du carrosse des Warriors, Harrison Barnes vaut bien plus que les 10 petits points qu’il sort en moyenne chaque soir. Cependant, le Tar Heel, à l’image de son équipe, fait passer le collectif avant son ego, et le moins que l’on puisse dire c’est que ça lui a réussi.

 

10. Rudy Gay – Sacramento Kings (25-43)

21.1 pts à 45.5%, 5.9 rbds, 3.7 passes, 1 int & 2.7 bps en 35.4 mins

Rudy Gay sera-t-il un jour un leader ? Doté de qualités basketballistiques au-dessus de la norme, l’ex-Grizzli peine à trouver la solution pour gagner des matchs. Il est vrai que la saison de Sacramento fut pour le moins chaotique, néanmoins le talent du joueur est encore trop éloigné de l’emprise qu’il a sur un match de basketball.

 

11. Paul Pierce – Washington Wizards (40-33)

11.9 pts à 44.7%, 4 rbds, 2 passes, 0.6 int & 1.3 bps en 26.2 mins

Si la retraite se rapproche pour Paul Pierce, le MVP des NBA Finals 2008 est encore loin d’être fini. Leader attendu au sein du vestiaire des Wizards qui en manquait cruellement d’un, PP34 pourrait être l’élément qui fera passer un cap aux jeunes stars de DC.

 

12. Tony Allen – Memphis Grizzlies (46-17)

8.6 pts à 49.5%, 4.4 rbds, 1.4 passes, 2 ints & 1.4 bps en 26.2 mins

Sans Tony Allen rien ne va pour les Grizzlies (bilan de 9V-10D sans le champion NBA 2008) !! Même si son rôle à quelque peu diminué suite à l’arrivée de Jeff Green, l’importance du volume de jeu d’Allen est un paramètre indispensable au succès de Memphis.

 

13. Mike Dunleavy – Chicago Bulls (41-22)

9.4 pts à 43.5%, 3.9 rbds, 1.8 passes, 0.6 int & 1 bp en 29.2 mins

Encore une saison propre pour Mike Dunleavy. Si le Blue Devil n’a jamais confirmé sa troisième place à la draft de 2002, il est le joueur stabilisateur parfait pour Tom Thibodeau. Dans l’ombre des quatre autres stars du starting five des Bulls, son équipe flanche quand il doit rejoindre l’infirmerie (9V-10D), à l’image de Tony Allen avec les Grizzlies (voir plus haut).

 

14. Giannis Antetokounmpo – Milwaukee Bucks (41-40)

12.7 pts à 49.1%, 6.7 rbds, 2.6 passes, 0.9 int, 1 ct & 2.1 bps en 31.3 mins

Giannis Antetokounmpo fait partie de ces joueurs qui d’un côté nous impressionnent par leur progression mais de qui on attend toujours encore un peu plus. Le développement du Greek Freak fut un délice en tant que témoin cette saison, on se demande bien où il s’arrêtera.

 

15. Corey Brewer – Wolves/Rockets (42-38) 11.5 pts à 42.6%, 3.7 rbds, 2.2 passes, 1.4 ints & 1.6 bps en 26.1 mins

Passer des Wolves (pire équipe de la ligue) aux Rockets (deuxième à l’ouest) fut une bénédiction pour Corey Brewer. Kevin McHale utilise le double champion NCAA dans le rôle qui lui réussit le mieux depuis son arrivée en NBA : energizer en sortie de banc. Son apport en relais de James Harden ou Trevor Ariza est un élément clé du succès de Houston.

 

16. Nicolas Batum – Portland Trail Blazers (43-28) 9.4 pts à 40%, 5.9 rbds, 4.8 passes, 1.1 ints & 1.9 bps en 33.5 mins

Dure saison pour celui qui restait sur deux gros matchs au Mondial espagnol, pourtant Nicolas Batum a bien retraversé l’Atlantique en laissant son adresse en Europe. Cependant, il ne faut pas oublier que Batman est de ces joueurs qui font de tout sur un terrain, et avec des joueurs comme LaMarcus Aldridge et Damian Lillard, la marque est assurée pour les Blazers.

 

17. Tobias Harris – Orlando Magic (20-48)

17.1 pts à 46.6%, 6.3 rbds, 1.8 passes, 1 int & 1.7 bps en 34.8 mins

Encore une saison pleine pour Tobias Harris. Incompris dans le Wisconsin, Harris s’éclate depuis son arrivée en Floride, toutefois, les victoires sont encore loin d’être au rendez-vous pour le Magic. L’équipe est jeune et prometteuse, cependant, sans un effort supplémentaire d’Harris, l’éventualité d’une qualification en playoffs est encore loin.

 

18. Andrew Wiggins – Minnesota Timberwolves (16-66)

16.9 pts à 43.7%, 4.6 rbds, 2.1 passes, 1 int & 2.2 bps en 36.2 mins

Attendu comme le nouveau LeBron James, Andrew Wiggins ressemble en fait plus à Rudy Gay (l’article de Guillaume en début m’a ouvert les yeux). Rien de ridicule en soit, toutefois, le favori pour le titre de ROY 2015 a eu du mal à faire décoller sa saison avant d’exploser au poste 2 pour finalement trouver ses marques un spot au-dessus, et même faire parler la poudre avec des posters dignes de plus grands sur Rudy Gobert puis Omer Asik.

 

19. Joe Johnson – Brooklyn Nets (38-42)

14.4 pts à 43.5%, 4.8 rbds, 3.7 passes, 0.7 int & 1.7 bps en 34.9 mins

Toute la saison, Joe Johnson n’a eu cesse de nous expliquer qu’il ne comprenait pas pourquoi les Nets laissaient filer autant de matchs, au final, il fait partie des plus gros flops de l’année. Qualifié de justesse pour les playoffs avec un bilan ridicule de 38V-44D, l’ex-All-Star n’est que l’ombre du joueur qu’il était à Phoenix puis Atlanta … et encore, c’est méchant pour les ombres.

 

20. Luol Deng – Miami Heat (33-39)

14 pts à 46.9%, 5.2 rbds, 1.9 passes, 0.9 int & 1.5 bps en 33.6 mins

Attendu pour remplacer LeBron James poste pour poste à South Beach, Luol Deng a déçu. Seraient-ce les années passées à tout donner pour Tom Thibodeau qui ont autant usé le Soudanais ? La question reste et est importante, car le Blue Devil est passé d’un des joueurs les plus agréables à voir évoluer, à un second couteau qui s’ennuie autant sur le terrain que les spectateurs qui le regarde déambuler sur un parquet.

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