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Clippers/Spurs : Le syndrome Federer ?

Si la NBA a besoin de ses stars pour faire les gros titres, pendant les playoffs ce sont les coaches qui se retrouvent dans l’oeil du cyclone. Plus que lors de la saison régulière, les ajustements d’un match à l’autre sont critiques pour survivre et avoir une chance de jouer jusqu’en juin. Après les huit premiers matches des playoffs, penchons nous en trois points sur ce que les entraineurs doivent changer pour renverser la tendance ou pour continuer à engranger les victoires.

Les Spurs ont mal démarré leur série. Dominés lors du premier match, ils n’ont jamais réussi à mettre la même envie et énergie que les Clippers. Gregg Popovich a déjà annoncé que son équipe devait progresser dans tous les compartiments du jeu pour espérer revenir à hauteur de Los Angeles. Si nous ne pouvons qu’être d’accord, voici les ajustements que nous pensons être fondamentaux.

Spurs : Se mettre en mode playoffs

Dimanche, San Antonio a été diagnostiqué avec le syndrome Federer. Maladie rare, le syndrome Federer, se déclare prioritairement chez les athlètes et équipes qui ont atteint un niveau déconcertant de facilité par le passé. Nous avons tous vu Roger Federer, le meilleur joueur de tennis de tous les temps, se prendre un violent 6-1 après avoir gagné le premier set 6-0. Les Spurs sont dans la même situation. Champions en titre, vainqueurs de douze de leurs treize derniers matches en saison régulière, ils ont entamé le premier match de cette série en toute tranquillité, voir passivité, face à une équipe des Clippers morte de faim.

Résultats ? L’équipe de Doc Rivers s’est baladée en attaque, finissant la rencontre au-dessus des 50% de réussite. Et comme souvent, quand l’intensité défensive n’est pas au rendez-vous, l’attaque n’est pas en rythme. Les Spurs ont affiché une réussite, ou plutôt une maladresse, de 36,6% aux tirs, 30,3% à trois points et 53,8% aux lancers. Autre conséquence de ce manque d’intensité, leurs 15 pertes de balles menant à 17 points pour les Clippers et 23 points en transition.

Les médecins sont toutefois unanimes. Une fois la première phase du syndrome Federer terminée, le patient rebondit de manière spectaculaire. Dos au mur et toujours redoutables dans ce cas de figure à l’extérieur, attendons-nous à une toute autre prestation de la part des champions en titre.

Spurs : La Tony Parker dépendance

La saison des Spurs a été marquée par deux faits incontestables : Tony Parker et Kawhi Leonard doivent être au top pour que les Spurs jouent à leur meilleur niveau. Si Leonard n’a pas déçu lors du premier acte avec 18 points, 6 rebonds et 4 interceptions, notre TP national a lui été archi dominé par Chris Paul dans les chiffres et dans les intentions. Certes, il a été victime d’une béquille et d’une entorse en début de match mais à cette période de la saison il serait le premier à vous dire que ce ne sont pas des excuses.

Parker peut poser son empreinte sur un match sans marquer 30 points. C’est à lui de mettre son équipe dans la bone direction en étant agressif. Sa percussion est souvent la rampe de lancement des principes de jeu de Popovich. Dimanche, nous avons retrouvé le TP hors de rythme de février. S’il réagit, c’est tout le jeu de San Antonio qui suivra derrière lui. Compte tenu de l’expérience et du caractère du bonhomme, attendons-nous cette nuit à une grosse performance, pas forcement statistique, du français.

Clippers : Contrôler le rebond offensif

Battre les Spurs de quinze points pour ouvrir votre série devrait vous donner le sourire. Et si ce qui est pris n’est plus à prendre, Doc Rivers sait que les Spurs vont montrer un tout autre visage lors du deuxième match. Il est ainsi important pour les Clippers de corriger leurs errements du weekend. L’une de leurs priorités devrait être de contrôler les rebonds offensifs texans.

San Antonio a en effet pris 17 rebonds offensifs qui ont débouchés sur 19 points. L’hémorragie aurait pu être plus grave sans la présence de DeAndre Jordan pour changer les tirs des Spurs (8 sur 18 seulement sur leurs deuxièmes chances). En exploitant mieux les rebonds offensifs et les ballons perdus, San Antonio pourrait faire très mal aux Clippers. Blake Griffin et consort sont prévenus..

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Il est difficile d’imaginer San Antonio perdre une nouvelle fois. Les Clippers ne vont toutefois rien ne leur donner. Compte tenu des forces en présence, ce deuxième match a le potentiel de devenir la meilleure opposition que l’on ait vu depuis le début des playoffs. Réglez votre réveil, préparer le café, les gateaux et enjoy the show !

 

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