Emmanuel Mudiay : « Contre un enfant de 5 ans ou un grand-père, je veux toujours gagner »
Les mockdrafts se déchaînent à la vitesse des workouts qui s’enchaînent ces derniers jours. Relégué à la 6e place (choix des Sacramento Kings) par DraftExpress en raison de l’arrivée dans le top 5 du Letton Kristaps Porzingis, Emmanuel Mudiay, encore en période de workouts (il a fait les Lakers et les Wolves jusqu’à présent), a simplement envie de connaître son sort à J-12.
C’est excitant mais dans le même temps je veux que cela se finisse pour savoir où je vais. Je dis toujours que le vrai travail commence quand vous êtes drafté. J’adorerais être drafté haut mais où que j’aille, je vais devoir travailler quoi qu’il arrive.
Je pense pouvoir m’ajuster à tous les systèmes et styles de jeu. Également en demi-terrain. J’aime gagner. Je suis un compétiteur. Peu importe pour qui je joue, je pourrais jouer contre un enfant de 5 ans ou un grand-père, je veux toujours gagner. S’il (l’enfant de 5 ans) me prend au sérieux, moi aussi. Je lui donnerais aussi quelques conseils et je m’amuserais avec lui, mais hors de question de perdre.
Personnellement je pense pouvoir être n°1 mais c’est l’équipe qui décide. Depuis l’année dernière je pense être un meilleur shooteur, même si j’ai toujours été confiant en mon shoot. J’avais juste quelques petits trucs à corriger.
Selon toute vraisemblance, le meneur qui jouait en Chine la saison passée pourrait être sélectionné dès le troisième choix (Sixers). Lakers et Wolves devraient se concentrer sur les deux big men de la cuvée 2015 (Anthony-Towns et Okafor) alors qu’Orlando pourrait passer son tour après avoir choisi Elfrid Payton l’année dernière. Reste les Knicks et les Kings, qui semblent être deux options viables.
Je suis allé à New York, c’était cool. J’ai apprécié pouvoir rencontrer Coach Fisher et Phil Jackson. Allan Houston est dans le staff et je suis un grand fan donc j’ai beaucoup appris avec eux. Jackson m’a montré quelques trucs qu’ils faisaient avec les Bulls et les Lakers, maintenant je sais ce que c’est. Enfant, vous ne comprenez pas vraiment.