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Steve Nash : « Avec les Suns, nous étions un peu en avance »

Mike D’Antoni s’est longtemps fait taper sur les doigts pour avoir imposé son run and gun et son small ball à Phoenix entre 2003 et 2008. À l’époque Steve Nash était encore un meneur calibré MVP, Amar’e Stoudemire un monstre dans la raquette, Boris Diaw 3D et les Suns avaient souvent rendez-vous avec la Finale de Conférence Ouest, sans pour autant réussir à passer le cap. Alors pour Nash, qui n’a jamais pu enfiler une bague malgré sa superbe carrière, regarder ces Finales 2015 avec une équipe championne adepte des principes de son équipe quelques années plus tôt (Alvin Gentry était d’ailleurs assistant de D’Antoni) avait comme un petit goût de revanche personnelle…

Le ballon bouge, tout est fluide, on voit la beauté, la prise de décision, les choses s’ouvrir. C’est la facilité contre la tension. Regardez Cleveland. LeBron est brillant. Sans Iguodala, il aurait tourné à 50 points par match. Iguodala a été assez bon pour le tenir à 40. Mais pauvre LeBron, ah pauvre LeBron, ne vous méprenez pas, mais c’était tension, tension, tension quand pour Golden State c’était un peu de tension et ensuite fluidité, mouvement et pas de tension. C’est la différence. On voit aussi ça avec San Antonio. C’est comme ça que le jeu doit être joué.

Avec les Suns, nous étions un peu en avance. Peut-être que si nous avions eu quelques saisons de plus, nous aurions gagné et brisé cette barrière mais cette ligne de pensée s’est cassée sur ces 10 dernières années. On nous disait qu’on ne pouvait pas gagner comme ci, comme ça. Et Mike pensait le contraire. C’était différent et les gens voulaient le crucifier à cause de ça. On n’était pas bons défensivement mais on n’avait pas vraiment le choix. Nous n’avions pas nécessairement la taille ou la profondeur pour retourner de l’autre côté.

Un petit mot sur Stephen Curry (son joueur préféré à regarder avec Kevin Durant et Kyrie Irving) :

Il se rapproche de ce que j’étais, dans le sens où il évolue vers une manipulation des défenses, une anticipation une, deux actions plus tôt car il a été un arrière de petite taille une majeure partie de sa vie. Steph n’a pas besoin de beaucoup manimuler les défenses puisqu’il peut déquilibrer son défenseur et balancer de très loin. Il a un talent de passeur. Il a les mains, il a des idées et il est créatif. Mais je ne crois pas que ce soit naturel pour lui encore.

via The Star

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