Pacers : Myles Turner vise le 5 majeur, les playoffs, le titre de rookie de l’année…
Larry Bird lui a promis un rôle important chez les Pacers et Myles Turner (19 ans, 2,11m), retenu en 11e position lors de la draft, fera tout pour ne pas décevoir son président. Le jeune pivot s’est déjà fixé des objectifs très clairs et garde les pieds sur terre, conscient qu’il a tout à prouver. Texan d’origine, il s’est tout de suite senti à l’aise à Indianapolis.
Cela ressemble beaucoup à Austin, la ville de mon université. L’atmosphère est bonne, vivante. Plus que tout, les gens adorent leurs sports ici. Ils aiment les Indianapolis Colts et vous savez qu’ils aiment le basket par ici. C’est une chose que j’ai tout de suite remarquée. Partout où je suis allé, les gens savaient qui j’étais et me disaient qu’ils avaient hâte que la saison démarre. J’aime le fait que tout le monde soit au courant.
C’est grâce à une poussée de croissance de 15cm que lors de sa saison senior au lycée qu’il est réellement découvert et commence à apparaître sur les radars NCAA. Résultat, il a gardé la polyvalence de sa relative petite taille : capacité à s’écarter du cercle, qualités de dribble. C’est une fois les 2,11m atteints qu’il s’est transformé en protecteur des arceaux et rebondeur solide. En témoignent ses stats lors de la Summer League d’Orlando : 18.7 points (60.5% de réussite) 8.3 rebond et pas moins de 4.3 contres par match (3 rencontres jouées) !
L’opportunité d’être titulaire directement, c’est une des choses sur lesquelles je travaille car ce n’est pas quelque chose qu’on va m’offrir sur un plateau. Mes objectifs pour ma saison rookie incluent que je dois avoir fait ma place et obtenu un bon temps de jeu. Je n’ai pas à avoir toutes les minutes mais je veux être certain d’avoir un rôle avec cette équipe pour prouver ce que je vaux. Je veux aussi, bien sûr, faire les playoffs. La Conférence Est a parfois mauvaise réputation donc je veux m’assurer que nous fassions partie des meilleurs équipes. Être le rookie de l’année est définitivement l’un de mes objectifs, ce serait un honneur incroyable.
Pas question en revanche de s’enflammer mais pas de panique, Frank Vogel veille au grain :
La Summer League reste la Summer League. C’est une des choses sur lesquelles Coach Vogel insistait. Il a dit : « Tu sais, certains gars assurent en Summer League et enchaînent sur de mauvaises années et d’autres font l’inverse, donc ne t’enflamme pas. Sois fier de tes performances, mais ne t’enflamme pas ».
L’ère Roy Hibbert semble déjà bien loin dans l’Indiana…