Imprégné de la culture de la gagne du Heat, Justise Winslow a déjà soif de titre
En 20 ans de présidence Pat Riley, le Miami Heat n’a raté les playoffs que quatre fois et ramené trois titres à la maison. Souvent présenté comme un steal de la draft 2015 (il a été sélectionné en 10e position après sa saison conclue par un titre avec Duke), Justise Winslow (1,98m, 19 ans) est fier d’avoir atterri dans une franchise qui gagne et compte bien avoir un impact, par quelque moyen que ce soit, sur le jeu de son équipe.
J’ai hâte de venir et de gagner, de gagner des titres. C’est ça le Miami Heat. Peu importe l’équipe dans laquelle j’allais être, j’allais être agressif, jouer mon jeu et essayer de gagner. Cela aide sans aucun doute que l’équipe ne soit pas en phase de reconstruction, contrairement à certaines équipes qui ont drafté dans la lottery. Il est difficile de dire quel sera mon rôle. Personnellement, je pense pouvoir impacter le jeu de tellement de façons. Je serai sur le terrain. Je ne sais pas combien de minutes. Je ne sais pas si je serai titulaire ou en sortie de banc. De toute façon, si je joue, je vais affecter le jeu.
Son coéquipier à Duke Quinn Cook l’imagine déjà parfaitement épanoui la saison prochaine :
C’est la situation parfaite pour lui. Il va beaucoup apprendre. Au lieu d’avoir quelque chose à prouver tôt, il peut prendre son temps et être lui-même. Ne pas trop penser. Jouer à l’instinct. Je pense que durant l’année, quand il réfléchissait à ce qu’il faisait, il s’est mis de la pression et ne jouait pas aussi bien. Mais quand il joue librement et instinctivement, il était l’un des meilleurs joueurs du pays.
Forcément admiratif de Dwyane Wade, Winslow voit déjà grand :
Il a tout vu, tout fait, il n’y a rien qu’il n’ait pas encore expérimenté. Trois fois champion, médaille olympique, tout. Je vais essayer d’apprendre autant que je peux de lui et de tous mes coéquipiers. Il faut comprendre qu’on peut toujours s’améliorer. Qu’il y a des joueurs meilleurs que vous. C’est ce qu’on veut. Être champion du monde, champion NBA. Obtenir un contrat max. Ce genre de choses me motivent, me gardent humble.
Cette saison à l’Est, Miami aura clairement un coup à jouer avec le retour de Chris Bosh, Goran Dragic à la mène, Gerald Green et Amar’e Stoudemire et Luol Deng, qui sera finalement resté.
via WashingtonPost
Beaucoup d'espoir pour ce jeune!! Mais aussi pour J. Richardson!!
J'espère qu'il va bien se développer car Miami n'est pas réputé pour la qualité de leur développement des rookies (Beasley, Chalmers, Cole, Pittman, Napier, Wright, Siemen…)
Cole et Napier ont fait de bons débuts mais ont régressé au fil des saisons et ne sont donc pas de vrais titulaires. J'espère que Spoelstra va pouvoir enfin permettre à un rookie de progresser de saison en saison.