L’effectif a finalement peu bougé et bénéficiera d’une année d’expérience collective supplémentaire. Cependant, le départ de DeMarre Carroll pourrait faire plus de mal que prévu, tant il apportait dans le travail de l’ombre. De plus, Tim Hadaway Jr ne semble pas avoir le profil pour réellement percer dans cette équipe, et au vu de leur excellente saison dernière, les Hawks seront clairement attendus. Il sera ainsi difficile de réaliser l’exploit d’atteindre à nouveau les soixante victoires, mais les hommes de Budenholzer devraient quand même réaliser une saison très correcte et passer au moins un tour de playoffs. J’attends néanmoins avec impatience l’éclosion de Schröder. »

Peu de mouvements cet été pour les Hawks mais le départ de DeMarre Carroll semble être un petit coup dur pour le collectif de Mike Budenholzer. Il était devenu un maillon essentiel des deux côtés du terrain et les leaders de l’équipe, comme le banc, devront encore faire mieux pour approcher des 60 victoires cette saison. Les Hawks seront en plus attendus au tournant après leur saison surprenante, et même si l’arrivée à l’intérieur de Tiago Splitter sera très précieuse en relais d’Al Horford et Paul Millsap il sera compliqué de faire aussi bien et encore plus de faire mieux. Il faut espérer un Thabo Sefolosha à son meilleur niveau, un Tim Hardaway Jr qui passe un palier, un Dennis Schröder qui confirme son talent, un quatuor Millsap, Horford, Teague, Korver encore plus fort, car le collectif des deux côtés du terrain sera sans doute bien là mais ça pourrait ne pas suffire face à des équipes qui possèdent de gros talents individuels comme les Cavs avec un certain LeBron James. Les Hawks joueront sans doute l’avantage du terrain au premier tour des playoffs mais il semble encore leur manquer ce truc qui fait d’une bonne équipe une équipe capable de jouer le titre. »

Difficile d’imaginer les Hawks s’approcher des 60 victoires cette saison. L’une des pierres angulaires de l’équipe partie à Toronto, les Spurs Wannabes n’ont pas pu/su s’inspirer de leurs aînés sur le plan financier. Dommage. Le noyau dur de l’équipe reste très solide et il ne faut pas oublier que ces 8 dernières années, Atlanta a joué 4 fois les demi-finales de Conférence (toutes perdues sauf une la saison passée). L’addition des 2,11m de Tiago Splitter ne sera pas trop dans la peinture et le Brésilien devrait s’avérer complémentaire de Paul Millsap et Al Horford, deux big men qui aiment s’écarter de temps à autre. Reste à savoir si, maintenant qu’ils ont prouvé être capables d’aller loin sans superstar, ils auront encore assez faim pour ne pas que leur saison 2014-15 reste l’exploit d’une année. La Conférence Est, qui devrait présenter un peu plus de défi cette saison, pourrait les y aider. Le deuxième tour reste donc largement envisageable pour l’équipe du coach de l’année 2015, Mike Budenholzer. Surtout si Jeff Teague (All-Star en 2015) et Dennis Schröder, qui seront accompagnés d’un nouvel allier en manque de victoires à l’arrière, continuent leur montée en puissance. »

Atlanta n’a pas changé grand-chose, ce qui est à la fois un avantage et un problème. Un avantage, parce que le jeu collectif sera toujours là; un problème, parce qu’une telle équipe sans superstar est toujours obligée d’être à son maximum pour réussir, et que l’effectif ne semble pas vraiment s’être amélioré. Le départ de Carroll ne serait pas, en soi, une tragédie si la rotation aux postes 2 et 3 n’était pas si fine… Lâcher un 15e choix pour Tim Hardaway est une idée franchement bizarre, même si Coach Bud peut faire des miracles. Avec Sefolosha vieillissant et revenant de blessure, Korver qui n’a jamais été un foudre de guerre dans le domaine et un banc tout moche, on peut s’inquiéter pour la défense sur les LeBron, George ou Butler. Splitter apporte une troisième option très intéressante à l’intérieur, secteur bien blindé (surtout si Mike Scott se reprend un peu). Difficile, néanmoins, de voir ces Hawks faire aussi bien que l’an dernier, sauf peut-être en cas d’explosion de Schröder. »