Boston Celtics - NBAPreview

Preview NBA 2015-16 : Boston Celtics

 

© Getty Images

 

Bilan de la saison dernière :

(40v-42d) – Ayant arraché les playoffs, grâce à une excellente fin de saison et un 7e place de la conférence Est, les jeunes Celtics n’ont pas pu longtemps profiter de cette expérience, étant rapidement sweepés par les Cavaliers de LeBron James. Cependant, ce fut une belle surprise pour cette équipe très inexpérimentée, qui avec des joueurs comme Avery Bradley, Isaiah Thomas, Jared Sullinger, Evan Turner ou Jae Crowder, a pu montrer qu’elle disposait de bons éléments pour l’avenir.

 

Offseason :

Départs : Brandon Bass (Lakers), Chris Babb (Warriors), Luigi DaTome (Fenerbahce), Gerald Wallace, Phil Pressey.
Arrivées : David Lee (Warriors), Amir Johnson (Raptors), Perry Jones (Thunder), R.J. Hunter (draft), Terry Rozier (draft), Jordan Mickey (draft), Coty Clark, Levi Randolph, Malcolm Miller, Corey Walden.
Re-signatures : Jae Crowder, Jonas Jerebko.

La perte la plus importante se nomme clairement Brandon Bass, mais les arrivées d’Amir Johnson et de David Lee, pouvant tous deux  être utilisés différemment, devraient largement compenser ce départ. Mixant expérience et solidité ce duo de recrues pourrait ainsi être surprenant dans la raquette verte qui semble donc se renforcer. Les re-signatures de Jae Crowder et de Jonas Jerebko ainsi que l’arrivée de Perry Jones, paraissent être réfléchies et inscrites dans la ligne conductrice des Celtics, pour encore une fois améliorer les rotations au poste 3. Rien de transcendant au final, mais l’équipe semble néanmoins s’être légèrement améliorée même s’il manque toujours un véritable protecteur de cercle.

 

Roster :

Nom Poste Taille Exp. Université
0 Avery Bradley PG 188cm 5 Texas
63 Coty Clarke F 201cm 0 Arkansas
99 Jae Crowder SF 198cm 3 Marquette
28 R.J. Hunter G 198cm 0 Georgia State
8 Jonas Jerebko F 208cm 6 Pallacanestro Biella (Italy)
90 Amir Johnson PF 206cm 10 Westchester High School (California)
38 Perry Jones PF 211cm 3 Baylor
42 David Lee FC 206cm 10 Florida
55 Jordan Mickey SF 203cm 0 LSU
48 Malcolm Miller SF 201cm 0 Holy Cross
41 Kelly Olynyk C 213cm 2 Gonzaga
60 Levi Randolph SG 196cm 0 Alabama
12 Terry Rozier G 185cm 0 Louisville
36 Marcus Smart PG 193cm 1 Oklahoma State
7 Jared Sullinger C 206cm 3 Ohio State
4 Isaiah Thomas PG 175cm 4 Washington
11 Evan Turner GF 201cm 5 Ohio State
46 Corey Walden G 188cm 0 Eastern Kentucky
13 James Young SG 198cm 1 Kentucky
44 Tyler Zeller C 213cm 3 North Carolina

Head Coach : Brad Stevens

Les titulaires probables sont en gras. Pour les salaires de joueurs, c’est ici.

 

Joueurs à regarder de près : J.Sullinger, I.Thomas, E.Turner, A.Johnson

player photo La pépite : Comme beaucoup d’intérieurs, Jared Sullinger a besoin de temps pour éclore, mais ce qu’il a montré tout au long de ses trois premières saisons en NBA a prouvé qu’il en avait sous la semelle. Doté d’un potentiel très intéressant mais qu’il est loin d’avoir atteint, le jeune ailier-fort a semble-t-il enfin compris qu’il devait faire attention à son poids pour avoir une chance de dominer. Et même s’il n’a pas eu beaucoup l’occasion de jouer en playoffs (quatre rencontres et 20 minutes de temps de jeu moyen), ses prouesses offensives, sa présence au rebond et son efficacité au poste lui ont permis de se faire remarquer. C’est du côté de la défense qu’il faudra appuyer désormais, et Sullinger pourrait pourquoi pas s’imposer comme le franchise player de la maison verte.
player photo Speedy Gonzales : Véritable dynamiteur en sortie de banc, Isaiah Thomas est très souvent indéfendable. Meilleur scoreur de l’équipe durant les playoffs (et joueur qui jouait le plus derrière Avery Bradley), le meneur de jeu à la vitesse et aux appuis incroyables, fait déjà partie des cadres de l’équipe de Brad Stevens et est la meilleure rotation possible pour un Marcus Smart parfois immature dans sa prise de décisions. Très à l’aise dans son rôle de joker offensif, Thomas connait néanmoins de trop fréquentes absences en défense, est loin d’être spécialiste de l’organisation du jeu, et on l’imagine mal faire d’énormes progrès à court terme dans ces deux domaines pour endosser un costume plus important que celui de simple dynamiteur. Pourtant, c’est sûrement ce que l’on peut espérer de lui du côté de Boston.
player photo La pierre angulaire : Peut-être qu’avec les Celtics, Evan Turner a enfin trouvé chaussure à son pied. Incapable de se muer en vrai franchise player à Philly, puis perdu au sein d’une équipe des Pacers qui jouait le titre en 2014, l’ancien d’Ohio State semble réellement profiter des conseils du jeune coach qu’est Brad Stevens. Ayant beaucoup de pression en moins sur les épaules, Turner peut ainsi user de sa polyvalence, et dépanner dans chaque secteur qui pêche dans le collectif de son entraîneur. Même s’il ne semble définitivement pas être le genre de joueurs qui porte toute son équipe sur ses épaules, son rôle de pierre angulaire sera néanmoins décisif dans les résultats des Celtics.
player photo La recrue : Il est le joueur qui semble le mieux représenter la plus-value qu’on faite les Celtics lors de cette inter-saison. Amir Johnson aura ainsi la tâche de remplacer un Brandon Bass qui a beaucoup donné sous le maillot vert, et au vu de ce qu’il a montré dernièrement sous le maillot des Raptors, il en semble capable ! Vrai guerrier sous les panneaux, il pourrait occuper un poste de titulaire au poste 5, pour laisser mûrir un Kelly Olynyk, sûrement encore un peu tendre. A lui de faire ses preuves rapidement, car la concurrence qu’il existe avec David Lee, Tyler Zeller et Kelly Olynyk donc, pourrait vite lui faire perdre du temps de jeu en cas de performances trop en dents de scie. Quoi qu’il se dise finalement, cette recrue semble encore une fois être un élément très complémentaire à l’effectif déjà en place.

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (C ; pas de playoffs) :

Grâce à une fin de saison en trombe et un très grand Isaiah Thomas, les Celtics ont réussi à décrocher une très belle 7e place de la conférence Est l’an dernier. De plus, l’effectif semble s’être amélioré. Alors pourquoi ne pas imaginer les verts en playoffs cette saison ? C’est une décision difficile à prendre, et le hommes de Brad Stevens lutteront sans doute pour décrocher l’une des dernières places qualificatives. Cela dit, des soucis prévisibles en défense ainsi que l’absence d’un véritable franchise player (l’équipe ne semple présenter qu’une jolie palette de bons role players), me laissent penser que ce sera sûrement un peu juste cette année pour faire le même exploit que l’an passé. »

Christophe B (C+ ; pas de playoffs) :

Cet été les Celtics cherchaient un protecteur de cercle et ils n’ont pas vraiment trouvé leur bonheur, toutefois ils ont recruté deux intérieurs très solides en la personne de David Lee et Amir Johnson, deux joueurs dont les profils sont bien différents. Sur le papier la version 2015-16 semble plus solide et avoir plus de profondeur et toujours une densité de joueurs très intéressante et cela devrait être un casse-tête, ne serait-ce que pour déterminer les 5 titulaires. On peut faire confiance à Brad Stevens pour tirer le meilleur de cette équipe, qui manque toujours d’un joueur dissuasif près du cercle, et qui pourrait souvent se tourner vers le small ball, mais il y aura sans doute plus de concurrence que l’an passé dans une conférence Est où l’accession aux playoffs devrait être plus compliquée. Boston sera assurément dans cette lutte pour un des derniers spots et cela pourrait se jouer à quelques détails, peut-être un transfert en cours de saison, Danny Ainge semblant toujours très ouvert à effectuer des changements. »

Clémentine F (C ; pas de playoffs) :

La grande force de Boston, c’est d’abord son talentueux coach, Brad Stevens, qui s’est d’ailleurs fait «volé » quelques systèmes par Dwane Casey la saison passée, dixit l’ancien Raptor Amir Johnson. Le talent, ce n’est pas ce qui manque aux Celtics, qui sont jeunes, polyvalents et athlétiques. Mais ce n’est pas en alignant le plus de bons joueurs possibles que l’on crée un véritable collectif et l’absence d’un leader bien défini (Isaiah Thomas, Evan Turner, Avery Bradley ?) reste un fort handicap. Se sachant potentiellement menacés par un gros coup de Danny Ainge, certains pourraient qui plus est perdre en motivation. Surtout au sein d’une Conférence Est qui va gagner en compétitivité avec les retours aux affaires d’équipes comme Miami, Indiana ou Charlotte, qui viseront à coup sûr les playoffs. »

Raphaël L (C+ ; éliminé au premier tour) :

Danny Ainge ne le cache pas: il empile les assets, à l’affût du gros coup. Rien ne dit, du coup, que ce roster soit destiné à finir la saison. En l’état, en tout cas, il présente un mélange fascinant de toutes sortes de qualités, avec un nombre d’options différentes assez incroyable. Brad Stevens et son basket « sans poste fixe » est l’entraîneur idéal pour cet effectif, et la raison principale pour laquelle je les vois en playoffs. Avec Amir Johnson et David Lee, il a récupéré deux profils complètement différents, mais très intéressants dans la perspective de jouer en small ball – une nécessité dans une équipe manquant clairement d’un intimidateur sous les panneaux. Les postes extérieurs manquent peut-être un brin de shoot extérieur, ce qui n’aide d’ailleurs pas à comprendre le choix de Terry Rozier à la draft. Hunter a, lui, un vrai coup à jouer. On attend l’explosion de James Young et Perry Jones III, même s’ils vont devoir batailler pour avoir du temps de jeu.  Aucune star dans cet effectif, mais du coaching et du talent. Tout le monde ne peut pas forcément en dire autant. »

 

 

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

Envie de vivre la NBA au plus près, partez vivre une expérience inoubliable avec notre agence de voyages Trip Double. C'est par ici !

Laisser un commentaire