Preview 2015-16 : Cleveland Cavaliers
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Bilan de la saison dernière :
(53v-29d) – Pour une première saison ensemble, avec des blessures et un coach rookie en NBA, en la personne de David Blatt, 53 victoires est un chiffre impressionnant pour le Cavaliers, même s’il est vrai que l’on en attendait pas moins du trio LeBron James / Kyrie Irving / Kevin Love. En finale NBA face aux Warriors, l’absence de deux de ces trois cadres a cependant fait beaucoup de mal, laissant le sort de cette course au titre presque seulement entre les mains de LeBron James. Même si celui-ci s’est battu comme un beau diable jusqu’à la fin, ce ne fut pas suffisant pour écarter Steve Kerr et ses hommes, et les Cavs sont encore et toujours à la recherche d’un premier titre NBA à ce jour. |
Offseason :
Départs : Brendan Haywood (Blazers), Kendrick Perkins (Pelicans), Mike Miller, Shawn Marion (retraite), Tristan Thompson (?). Arrivées : Mo Williams (Hornets), Richard Jefferson (Mavs), Sasha Kaun, Austin Daye (Hawks), Quinn Cook, Jared Cunningham, Chris Johnson, Nick Minnerath, D.J. Stephens. Re-signatures : LeBron James, J.R. Smith, Kevin Love, Iman Shumpert, Matthew Dellavedova, James Jones. Cet été, l’objectif principal était de re-signer LeBron James (même s’il y avait peu de doutes à ce sujet) et tous les autres role players agents libres. Mission accomplie, sauf pour Tristan Thompson avec qui il n’a toujours pas été possible de trouver un accord à ce jour. Même si le fait que l’intérieur n’ait toujours pas signé ailleurs peut permettre de rester positif, aucun indicateur actuel ne permet d’être certain que cela va se faire, et il n’est pas sûr que les Cavs sortent le pactole pour lui, au vu de le grosse deuxième partie de saison de Timofey Mozgov et des retours de blessure d’Anderson Varejao et de Kevin Love. Avec Sasha Kaun en plus, au rayon des arrivées, ça commence à faire du monde sous les panneaux ! Par ailleurs, les signatures des joueurs expérimentés que sont Mo Williams et Richard Jefferson devraient faire du bien, et le premier apportera sans aucun doute une solution plus fiable que ne l’était Matthew Dellavedova en back-up de Kyrie Irving. Pour conclure, même s’il n’y a rien d’hallucinant dans cette offseason, l’équipe semble s’être légèrement renforcée. |
Roster :
N° | Nom | Poste | Taille | Exp. | Université |
3 | Quinn Cook | PG | 188cm | 0 | Duke |
9 | Jared Cunningham | SG | 193cm | 3 | Oregon State |
15 | Austin Daye | F | 211cm | 6 | Gonzaga |
8 | Matt Dellavedova | G | 193cm | 2 | Saint Mary’s |
Michael Dunigan | C | 208cm | 0 | Hapoel Migdal Jerusalem (Israel) | |
12 | Joe Harris | SG | 198cm | 1 | Virginia |
2 | Kyrie Irving | G | 191cm | 4 | Duke |
23 | LeBron James | F | 203cm | 12 | St. Vincent St. Mary High School (Ohio) |
24 | Richard Jefferson | SF | 201cm | 14 | Arizona |
21 | Chris Johnson | C | 211cm | 3 | LSU |
1 | James Jones | SF | 203cm | 12 | Miami (FL) |
14 | Sasha Kaun | C | 211cm | 0 | Kansas |
0 | Kevin Love | FC | 208cm | 7 | UCLA |
41 | Nick Minnerath | F | 206cm | 0 | Detroit |
20 | Timofey Mozgov | C | 216cm | 5 | Khimki BC (Russia) |
4 | Iman Shumpert | G | 196cm | 4 | Georgia Tech |
5 | J.R. Smith | SG | 198cm | 11 | Saint Benedict’s Preparatory School (New Jersey) |
30 | D.J. Stephens | GF | 196cm | 1 | Memphis |
17 | Anderson Varejao | C | 211cm | 11 | FC Barcelona Regal (Spain) |
52 | Mo Williams | G | 185cm | 12 | Alabama |
Head Coach : David Blatt
Les titulaires probables sont en gras. Pour les salaires de joueurs, c’est ici.
Joueurs à regarder de près : L.James, K.Love, J.R. Smith, M.Williams.
L’empereur : Même si le titre de MVP lui a échappé la saison dernière pour la deuxième année consécutive, LeBron James a montré lors des précédents playoffs qu’il faisait partie d’un autre monde. Portant presque à lui tout seul des Cavaliers en difficulté face aux Warriors, le King, désormais habitué aux joutes des finales NBA n’était vraiment pas loin de remporter sa troisième bague en carrière. Ainsi, si LeBron réalise une saison 2015-16 du même acabit, il sera encore une fois très difficile de lui barrer la route, car remporter une série en sept matchs quand on a un joueur de ce niveau face à soi n’est clairement pas donné à tout le monde. Beaucoup s’y sont d’ailleurs déjà cassé les dents. |
Le revanchard : S’il fallait retenir une déception dans la dernière saison des Cavaliers, il serait assez facile de choisir Kevin Love. Après avoir pu fournir des stats monstrueuses dans l’équipe de fond de tableau qu’étaient les Wolves, l’ailier-fort a semblé avoir plus de mal à faire sa place dans cette franchise où il n’était pas la meilleure, voir la seule option offensive. Souffrant souvent en défense, l’ancien d’UCLA n’a pas eu non plus le niveau attendu aux rebonds. De plus, le fait que les Cavs aient pu se qualifier en finales NBA malgré sa blessure ont laissé penser à beaucoup qu’il n’était pas indispensable dans cette équipe. Il aura donc sûrement à cœur de se rattraper pour faire mentir les observateurs et sortir enfin un peu de ce rôle de loser qui lui colle à la peau depuis quelques années. |
L’électron libre : S’il y a bien un joueur qui est imprévisible en NBA, c’est bien J.R. Smith ! Après s’être perdu dans la débâcle new-yorkaise pendant quelques années, durant lesquelles l’arrière a dévoilé qu’il était régulièrement capable d’avoir un QI basket proche de zéro, ce dernier a finalement ressuscité à Cleveland où David Blatt et LeBron James ont semble-t-il réussi à le canaliser partiellement. Depuis, même s’il fait encore régulièrement des choix douteux, il a réussi à se muer à la perfection dans le costume de dynamiteur capable de mettre des séries de shoots clutchs, montrant toute l’utilité qu’il pouvait avoir dans un système comme celui prôné par Blatt. Avec la blessure d’Iman Shumpert, qui pourrait être absent jusqu’à Noël, son rôle pourrait être encore plus important cette année, et si J.R. Smith ne fait pas preuve d’un minimum de sérieux, son équipe pourrait souffrir. Heureusement, les boîtes de nuit new-yorkaises sont désormais loin, et les nuits de Cleveland sont souvent bien moins agitées que celles qui existent dans la Grosse Pomme. |
Le tonton : Mo Williams… Ce globe-trotter de la ligue a connu un paquet de choses dans sa carrière, et notamment la franchise des Cavs entre 2008 et 2011. A première vue, on pourrait d’ailleurs penser que le retour du meneur de jeu à Cleveland, a été essentiellement pensé dans l’optique de partager son expérience auprès des plus jeunes, mais quand l’on regarde de plus près le niveau de jeu qu’il est encore capable d’afficher à 32 ans (17 points et 6 passes de moyenne sous le maillot des Hornets la saison passée), on s’aperçoit vite qu’il y a plus que ça. Ainsi ce recrutement semble être hyper-judicieux pour des Cavs qui ont clairement dévoilé leur manque de profondeur à la mène, suite à la blessure de Kyrie Irving en playoffs la saison passée. Même si ses stats pourraient en prendre un coup cette saison, il pourra jouer à la perfection le rôle de joker efficace et expérimenté que LeBron adore avoir à ses côtés pour partir à la conquête d’un titre. |
Avis de la rédaction :
Guillaume G (A+ ; élimination en finale NBA) :
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Christophe B (A+ ; Finale NBA) :
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Clémentine F (A+ ; élimination en finale NBA) :
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Raphaël L (A ; éliminés en finales de conférence) :
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* Barème des notes :
A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.
B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.
C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.
D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.