Dallas Mavericks - NBAPreview

Preview 2015-16 : Dallas Mavericks

 

© Getty Images

 

Bilan de la saison dernière :

(50v-32d) – Alors que beaucoup attendaient énormément de l’association Monta Ellis / Chandler Parsons à Dallas la saison passée, aucun des deux n’aura réussi à s’imposer comme véritable joueur capable de prendre les clés de la franchise aux côtés d’un Dirk Nowitzki vieillissant mais qui serait capable de jouer le rôle de lieutenant à la perfection. Tyson Chandler a montré de son côté que son passage à New York ne lui avait pas fait le plus grand bien, incapable de revenir à son niveau de champion auquel il a évolué à Dallas en 2011. Le gros échec concernant la venue de Rajon Rondo en cours d’exercice n’a pas été là pour arranger les choses non plus, même si les Mavs ont pu atteindre la barre des 50 victoires en saison (seulement synonyme de 7e place d’une conférence Ouest au niveau très relevé). Au final c’est une équipe de Dallas peu soudée que l’on a pu voir à l’œuvre lors des derniers playoffs, et les Rockets se sont fait un plaisir d’éliminer les hommes de Rick Carlisle au premier tour, en seulement cinq rencontres dans une saison relativement décevante si l’on veut en tirer un bilan.

 

Offseason :

Départs : Monta Ellis (Pacers), Rajon Rondo (Kings), Amar’e Stoudemire (Heat), Al-Farouq Aminu (Blazers), Tyson Chandler (Suns), Richard Jefferson (Cavs), Greg Smith (Hawks), Bernard James.
Arrivées : Deron Williams (Nets), Wesley Matthews (Blazers), Zaza Pachulia (Bucks), JaVale McGee, Samuel Dalembert (Knicks), Jeremy Evans (Jazz), Justin Anderson (Draft), Salah Mejri, Brandon Ashley, Jamil Wilson, John Jenkins (Hawks), Jarrid Famous, Maurice N’Dour.
Re-signatures : Charlie Villanueva, J.J. Barea.

L’histoire, on la connaît : alors que Mark Cuban et ses Mavs avaient tout fait pour attirer un DeAndre Jordan qui avait donné son accord de principe à la franchise de Dallas, ce dernier a finalement décider de retourner sa veste pour revenir aux Clippers, laissant les dirigeants texans dans l’embarras, alors qu’ils s’étaient préalablement débarrassés de quelques joueurs de renom (Ellis, Rondo, Stoudemire, Chandler…). Wesley Matthews devenait alors le seul vrai asset de qualité recruté par les Mavs dans une free agency déjà dépouillée de beaucoup de monde. Ainsi, Cuban a essayé de rebondir comme il l’a pu, attirant dans ses filets Deron Williams notamment, mais les venues de Dalembert, McGee et Pachulia semblent bien faibles par rapport à la plus-value qu’aurait pu apporter DeAndre Jordan au poste de pivot.

 

Roster :

Nom Poste Taille Exp. Université
1 Justin Anderson F 198cm 0 Virginia
4 Brandon Ashley PF 206cm 0 Arizona
5 J.J. Barea G 183cm 9 Northeastern
24 Samuel Dalembert C 211cm 14 Seton Hall
21 Jeremy Evans F 206cm 5 Western Kentucky
9 Jarrid Famous C 211cm 0 South Florida
2 Raymond Felton PG 185cm 10 North Carolina
34 Devin Harris G 191cm 11 Wisconsin
12 John Jenkins SG 193cm 3 Vanderbilt
23 Wesley Matthews G 196cm 6 Marquette
11 JaVale McGee C 213cm 7 Nevada
50 Salah Mejri C 218cm 0 Etoile Sportive du Sahel (Tunisia)
10 Maurice N’dour F 206cm 0 Ohio
41 Dirk Nowitzki PF 213cm 17 DJK Wurzburg (Germany)
27 Zaza Pachulia C 211cm 12 Alpella B.K. (Turkey)
25 Chandler Parsons PF 208cm 4 Florida
7 Dwight Powell PF 211cm 1 Stanford
3 Charlie Villanueva F 211cm 10 Connecticut
8 Deron Williams PG 191cm 10 Illinois
13 Jamil Wilson SF 201cm 0 Marquette

Head Coach : Rick Carlisle

Les titulaires probables sont en gras. Pour les salaires de joueurs, c’est ici.

 

Joueurs à regarder de près : C.Parsons, D.Williams, W.Matthews, JaVale McGee.

player photo La pipelette : Cet été, Chandler Parsons a tout donné pour convaincre son pote DeAndre Jordan de le rejoindre dans le Texas avant que ce dernier ne lui fasse faux bond. C’est donc déçu par cette décision que l’ancien Rocket entamera cette saison, après avoir connu un exercice 2014-15 décevant vis-à-vis des attentes existantes envers l’ailier il y a encore un an. Ce qui est sûr, c’est qu’après l’été 2014 et la controverse qui a suivi son départ des Rockets, puis l’été 2015 et l’affaire DeAndre Jordan, on entend beaucoup Parsons parler et se plaindre dans la presse durant l’offseason, ce qui ne lui a pas vraiment réussi jusqu’à maintenant. Ainsi, du côté de la franchise texane, on doit en ce moment croiser fort les doigts pour que l’ailier se  concentre davantage sur ce qu’il se passe sur le terrain qu’en dehors, car le talent dont dispose le joueur ne demande qu’à s’exprimer.
player photo Le revenant : Rappelez-vous. Lorsqu’il était à Utah, Deron Williams faisait partie de l’élite des meneurs NBA avant que sa dispute avec Jerry Sloan, son transfert aux Nets et diverses blessures aux chevilles ternissent la réputation d’un joueur semblant de plus en plus désinvesti dans son rôle de chef d’orchestre à Brooklyn. C’est donc assez logiquement que le divorce fut consommé cet été entre les Nets et D-Will, qui a ensuite décidé de prendre la direction de Dallas, sa ville natale. Est-il capable tel le phénix de renaître de ses cendres et de retrouver son niveau d’antan en découvrant dans le Texas un environnement plus adapté ? Il y a peu de chances que le meneur aux 31 printemps et au corps rongé par les blessures, soit capable de produire à nouveau les stats qui étaient les siennes à Utah il y a déjà cinq ans, mais les fans attendront forcément beaucoup de lui pour occuper un poste de point guard aussi faible qu’incertain à Dallas depuis le départ de Jason Kidd. En adoptant clairement un rôle de meneur organisateur, il pourrait apporter beaucoup à cette équipe des Mavs qui devra faire oublier l’échec Rajon Rondo.
player photo Achille Talon : Un surnom bidon qui semble pourtant plutôt adapté à Wesley Matthews encore convalescent d’une rupture du tendon d’achille subie la saison dernière. Semblant pouvoir mieux cohabiter avec Chandler Parsons que ne le faisait Monta Ellis, l’ancien Blazer pourrait être la principale recrue estivale du côté des Mavericks et apporter une véritable plus-value à l’effectif texan tant son jeu présente peu de déchet, l’arrière étant aussi efficace en attaque qu’en défense. Sauf que personne ne sait comment Matthews se remettra de sa blessure. Pire encore, personne ne sait quand le joueur pourra faire son retour (les plus optimistes annoncent le début de la saison alors que les plus pessimistes parlent de Noël). Les réponses à ces deux incertitudes pourraient donc bien être des facteurs décisifs dans la saison des Mavericks.
player photo L’éternel diamant à polir : Alors qu’à ce jour JaVale McGee est davantage connu pour ses passages dans Shaqtin’ A Fool que pour ses prestations sur le terrain, le pivot est pourtant doté d’un potentiel athlétique assez unique. Pourtant, un caractère parfois nonchalant, un manque de QI basket, des blessures et une saison dernière chaotique n’ont jamais permis à l’ancien Nugget de révéler tout ce dont il aurait pu être capable. Dans cette équipe de Dallas qui manque clairement d’un pivot titulaire suite à l’échec de la venue de DeAndre Jordan, McGee pourrait ainsi avoir une carte à jouer au sein d’un environnement expérimenté qui pourrait lui être favorable. Cependant, avec ce joueur assez énigmatique, rien n’est moins sûr alors qu’il aura cette saison sûrement sa dernière chance de percer avant d’être définitivement considéré comme un diamant impossible à polir.

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (C+ ; pas de playoffs) :

Définitivement, les Mavericks sont devenus les principaux abonnés aux déceptions estivales, devenues maintenant régulières depuis 2011 pour Mark Cuban, qui depuis le titre remporté par les siens n’a plus jamais réussi à entourer Dirk Nowitzki comme il l’aurait désiré. Avec l’affaire DeAndre Jordan, l’intersaison 2015 n’a pas fait entrave à la règle, et les Mavericks se sont vus obliger de reconstruire une équipe constituée de bric et de brocs à la dernière minute. Même si les joueurs partis semblaient avoir fait leur temps sous la tunique texane et qu’il était sûrement l’heure pour eux d’aller voir ailleurs, les recrues que sont Deron Williams, Wesley Matthews ou JaVale McGee représentent des paris beaucoup trop incertains. Voici pourquoi, je ne vois absolument pas les Mavs dépasser les 45 victoires cette saison et qu’une qualification en playoffs sera très compliquée à envisager. »

Christophe B (C ; pas de playoffs) :

L’échec du recrutement de DeAndre Jordan change totalement la donne pour les Mavs, qui en plus de ça on perdu Tyson Chandler à l’intérieur. Monta Ellis est lui aussi parti et si Wesley Matthews, Deron Williams (qui remplace Rajon Rondo, dont le passage dans le Texas ne restera pas dans les annales) et Zaza Pachulia sont arrivés, le recrutement ne fait pas rêver et ne permettra sans doute aux Mavs de jouer les premiers rôles dans la conférence. Dirk Nowitzki n’est plus le joueur qu’il était, tout comme Deron Williams, même si pour ce dernier on croit encore à un sursaut. Wesley Matthews et Chandler Parsons devraient avoir de nouvelles responsabilités mais seront-ils à la hauteur, eux qui ont connu des pépins la saison dernière pour ne rien arranger. Comme l’explique Rapha, beaucoup de paris dans cette équipe et même si Rick Carlisle a déjà prouvé qu’il était un excellent coach, il va avoir du boulot pour réussir à mettre en place quelque chose qui tient vraiment la route. Pas de playoffs pour les Mavs avec une saison à moins de 42 victoires. »

Clémentine F (C+ ; pas de playoffs) :

Difficile de se projeter positivement sur ce nouveau groupe après la déception Rajon Rondo. Alors qu’on les annonçait facilement finalistes en février, l’affaire a fait pschitt et on ne sait pas encore exactement qu’attendre de Wesley Matthews et Chandler Parsons, dont les dates de retours restent pour le moment floues. Les Mavericks ont perdu gros en défense entre Tyson Chandler, parti à Phoenix et Al-Farouq Aminu, exilé à Portland. Seule la renaissance de Deron Williams, qui sera attendu au scoring pour pallier au départ de Monta Ellis, pourrait venir égayer le tableau. »

Raphaël L (C ; pas de playoffs) :

L’affaire Jordan a montré que la stratégie de reconstruction permanente de Mark Cuban était extrêmement risquée. De possibles contenders, les Mavs ont chuté au rang de franchise menacée de ne pas voir les playoffs. L’effectif comporte énormément de paris: Matthews pourra-t-il retrouver son niveau d’avant sa blessure? Deron Williams peut-il redevenir un meneur qui compte? McGee peut-il redevenir un joueur de basket? Avec un banc mal fichu, rempli de joueurs en fin de course (Dalembert, Felton, Villanueva), et un franchise player lui-même en déclin sensible, le tableau n’est pas franchement réjouissant pour les Mavs. Evidemment, on peut compter sur le génie de Rick Carlisle et la culture de la victoire de la franchise pour espérer voir Dallas bien figurer, mais même ces arguments se heurtent à l’impression d’un effectif de bric et de broc, où seul un miracle permettrait d’accrocher les playoffs dans une conférence Ouest à la densité infernale. Ce miracle, je n’y crois pas trop, et j’espère surtout ne pas voir Nowitzki vivre la même saison qu’une autre légende, Kobe Bryant, l’an dernier: un effectif sans repères collectifs, avec des vétérans largués et des blessés, et un bilan catastrophique au final. Le grand Dirk ne mérite pas ça. »

 

 

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

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