Celtics : R.J. Hunter conseillé par Reggie Miller
28e choix de la draft après 3 ans à Georgia State (19.7 points 4.7 rebonds 3.6 passes 2.1 interceptions et un contre de moyenne en 35 matchs et 37 minutes par rencontre en 2014-15), R.J. Hunter (21 ans, 1,98m, 86kg) un ami célèbre qui pourrait lui être très utile pour sa première saison NBA : Reggie Miller, qui lui a déjà prodigué quelques conseils.
Il faut être malin quand vous êtes maigrichon et il faut être plus intelligent. Il faut être plus malin et intelligent à chaque mouvement, et chaque mouvement doit être précis.
Fils de coach (Ron Hunter, qui coache Georgia State depuis 2011), il s’est fait remarqué pour son intelligence de jeu contre Brooklyn mercredi (victoire 109-105 des Celtics, 11 points à 3/8, 4 rebonds, 4 passes et 4 interceptions pour lui).
Est-ce que je me suis surpris ? Non, j’ai toujours cru en mon intelligence de jeu. Mais je me préoccupais vraiment de la courbe d’apprentissage parce que ces gars sont encore plus talentueux et intelligents que moi. J’ai encore un long chemin à parcourir en termes de QI et d’apprentissage, mais je pense que je vais dans la bonne direction.
J’essaye simplement de jouer juste. Quelques fois tout ne tourne pas autour du shoot. J’ai fait aussi beaucoup d’autres bonnes choses. A ce niveau tout le monde est intelligent, donc il faut que je me fonde là-dedans car les joueurs avec qui je joue sont encore plus intelligents. Les mecs sont talentueux et intelligents, donc quand j’anticipe un action, eux sont déjà en train de m’attendre.
Il est en outre un potentiel excellent shooteur et il l’a montré avec son 3-points de la victoire contre Baylor au printemps dernier durant le tournoi NCAA. C’est d’ailleurs grâce à ce tir qu’il a fait la connaissance de l’ancienne star des Pacers, dans un ascenseur pendant le Final Four.
Je pense qu’il ne connaissait même pas mon nom. Il avait juste vu le shoot. Mais il connaissait mon visage, c’était ça le plus cool. Je suis de l’Indiana donc je me disais wow, c’est dingue ce qui se passe. Il était de dos alors que les portes se fermaient et je lui ai demandé si je pouvais avoir une photo, il a dit : « pas de photo ». Il s’est tourné, m’a vu, reconnu et m’a dit : « oh, Shooter ». Il a ré-ouvert les portes et s’est assis un peu avec moi, c’était fou je n’y croyais pas.
Aujourd’hui je suis à un niveau différent. Je veux rentrer un gros shoot ici, à Boston. Cela aurait plus de valeur pour moi.
via BostonHerald