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Preview 2015-16 : Miami Heat

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© Getty Images

 

Bilan de la saison dernière :

(37v-45d) – Tout le monde l’avait un peu envisagé. La première saison de l’ère post LeBron James fut forcément compliquée du côté de la Floride ! La blessure de Josh McRoberts en début d’exercice, puis les soucis de santé de Chris Bosh, victime d’une embolie pulmonaire à la mi-saison n’ont par la suite rien arrangé, et on ne donnait pas cher de la peau des hommes de Spoelstra sur la fin de saison. Cependant, Pat Riley a encore sorti sa botte secrète en réalisant quelques moves très intéressants, et la venue de Goran Dragic, notamment a pu dévoiler quelques bonnes choses pour la suite, même si ce fut bien trop juste pour accrocher les playoffs, dans une conférence est plutôt faiblarde. On retiendra également la surprise Hassan Whiteside qui, propulsé titulaire, a pu prouver en quelques semaines qu’il avait bel et bien le potentiel pour faire partie des plus gros potentiel de la ligue à son poste actuellement.

 

Offseason :

Départs : Shabazz Napier (Magic), Shawne Williams (Pistons), Danny Granger (Pistons), Justin Hamilton (Europe), Zoran Dragic (Europe), Michael Beasley, Henry Walker.
Arrivées : Amar’e Stoudemire (Mavs), Gerald Green (Suns), Justise Winslow (Draft), Josh Richardson (Draft), John Lucas, Tre Kelley, Greg Whittington, Corey Hawkins, Keith Benson.
Re-signatures : Dwyane Wade, Goran Dragic.

Pat Riley l’a dit, la re-signature de son emblème Dwyane Wade a lancé l’intersaison du Heat. Associé sur les postes arrières avec Goran Dragic, lui aussi prolongé, le backcourt a pu montrer qu’il avait du punch en fin de saison dernière. La suite se passe de commentaires : quand l’on voit le niveau des recrues arrivées à Miami (Stoudemire, Green), et le potentiel du jeune Justise Winslow, choisi en 10e position de la dernière draft, et qu’on le compare à l’importance des joueurs partis, on ne peut que dire que cet été a été bien mené du côté du staff floridien.

 

Roster :

Nom Poste Taille Exp. Université
11 Chris Andersen FC 208cm 12 Blinn
13 Keith Benson C 211cm 1 Oakland
1 Chris Bosh PF 211cm 12 Georgia Tech
15 Mario Chalmers G 188cm 7 Kansas
9 Luol Deng GF 206cm 11 Duke
7 Goran Dragic G 191cm 7 Union Olimpija (Slovenia)
32 James Ennis GF 201cm 1 Long Beach State
14 Gerald Green GF 201cm 8 Gulf Shores Academy (Texas)
40 Udonis Haslem FC 203cm 12 Florida
12 Corey Hawkins G 188cm 0 UC Davis
8 Tyler Johnson G 193cm 1 Fresno State
17 Tre Kelley G 183cm 0 South Carolina
24 John Lucas PG 180cm 8 Oklahoma State
4 Josh McRoberts PF 208cm 8 Duke
0 Josh Richardson G 198cm 0 Tennessee
5 Amar’e Stoudemire FC 208cm 13 Cypress Creek High School (Florida)
3 Dwyane Wade SG 193cm 12 Marquette
21 Hassan Whiteside C 213cm 3 Marshall
22 Greg Whittington PF 203cm 0 Georgetown
20 Justise Winslow SF 201cm 0 Duke

Head Coach : Erik Spoelstra

Les titulaires probables sont en gras. Pour les salaires de joueurs, c’est ici.

 

Joueurs à regarder de près : C.Bosh, D.Wade, G.Dragic, H.Whiteside.

player photo Le dinosaure : Chez les Raptors, Chris Bosh était un redoutable franchise player. En arrivant à Miami en 2010, il a su mettre son égo de côté pour pouvoir cohabiter avec les autres stars qui l’entouraient. Aujourd’hui, le profil de l’équipe du Heat a réellement changé, et même s’il est difficile d’égaler Dwyane Wade dans le domaine du leadership, c’est bien au diplodocus de la raquette floridienne d’endosser le rôle de franchise player si Spoelstra et ses hommes veulent gagner. Malgré ses graves problèmes aux poumons l’an passé, il a montré durant les 44 matchs qu’il a disputés qu’il pouvait être à la hauteur de la tache. Aucun doute de toutes façons sur le fait que Bosh soit impatient de prouver à tous qu’il est encore capable d’affoler les compteurs comme il était capable de le faire à Toronto.
player photo L’emblème : Personne n’a vraiment cru au fait que Dwyane Wade ne re-signerait pas à Miami cet été. Et pourtant, Pat Riley dit s’être rongé les ongles jusqu’au dernier moment ! Visage de l’équipe du Heat depuis douze saisons maintenant, Flash a connu en Floride, aussi bien le meilleur (avec Shaq ou LeBron), que le pire. Son départ aurait vraiment pu faire partir la franchise dans une toute nouvelle direction tant l’arrière semble être la clé de voûte de cet effectif. Malgré ses 33 ans et des articulations meurtries par le temps, le joueur a de bons restes, et peut encore faire preuve d’une explosivité bien supérieure à la moyenne de celle des autres joueurs de la ligue. Avec Dragic à ses côtés, Wade n’aura plus à se préoccuper de l’organisation du jeu et devrait essentiellement se concentrer sur le scoring. Si sa santé reste intacte, il pourrait ainsi établir quelques gros cartons cette saison.
player photo Le dragster : L’un des deux rayons de soleil de la saison du Heat l’an dernier. Même s’il n’a pas réussi à révolutionner le bilan de la franchise floridienne, le meneur de jeu a montré qu’il pourrait apporter beaucoup pour la suite, capable de scorer 28 points sur un matchs et de distribuer 11 caviars sur un autre. Son association avec Dwyane Wade promet beaucoup de rythme et de vitesse, et avec Chris Bosh, les trois joueurs pourraient composer un nouveau big three, sûrement pas à la hauteur de celui de 2010-14, mais très complémentaire et intéressant. Le Slovène aura ainsi, c’est certain, un rôle majeur à jouer dans le succès de Miami dans cette saison 2015-16.
player photo La surprise du chef : Le voilà le deuxième rayon de soleil floridien. Hassan Whiteside en a surpris plus d’un l’an passé, se retrouvant titulaire par un concours de circonstances lié aux blessures, puis explosant à la face du monde. Signé à la base pour un contrat non garanti, il est devenu la tour de contrôle du Heat, capable de compiler des matchs à 18 points, 25 rebonds et 5 contres ! Peu de joueurs dans l’Histoire ont réussi à exploser de la sorte pour leur troisième saison NBA, et il fut clairement une bonne pioche pour l’équipe de Miami l’an passé qui l’avait d’abord signé pour un contrat de dix jours. Maintenant, le pivot devra apprendre à transformer sa trop grande impulsivité en rage de vaincre, et dans l’intensité, il pourrait être le digne successeur de Chris Andersen dans la raquette floridienne, mais avec sûrement plus de talent ! A lui de confirmer qu’il n’est pas qu’un buzz temporaire et qu’il peut s’imposer définitivement pour mériter une vraie place de titulaire dans la ligue.

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (B+ ; élimination en finale de conférence) :

Malgré la saison ratée de l’an dernier, le Heat semble clairement être sur la bonne voie aujourd’hui. Je crois en Chris Bosh pour revenir en super forme, et en Dwyane Wade pour scorer un maximum. Comme expliqué plus haut, Flash était trop souvent obligé d’organiser le jeu avec un Mario Chalmers à ses côtés. L’arrivée de Goran Dragic a semblé largement le soulager de cette tâche, et devrait lui permettre de se concentrer sur ce qu’il sait faire le mieux : marquer des points. On a vite tendance à oublier Luol Deng également, qui même s’il ne reviendra sûrement jamais au niveau qu’il avait à Chicago, est devenu un travailleur de l’ombre essentiel au dispositif d’Erik Spoelstra. Très polyvalent en attaque comme en défense, on zappe vite que l’Anglo-Soudanais est un joueur très précieux. Ajoutez à ça des recrues comme Amar’e Stoudemire, qui pourrait prendre Hassan Whiteside sous son aile, et Gerald Green, qui peut aussi bien décrocher des banderilles derrière la ligne que s’envoler pour des dunks stratosphériques, et vous avez une équipe bien complète, habituée aux playoffs, à la gagne, et qui semble correspondre complètement avec la traditionnelle mentalité du Heat de Pat Riley. Justise Winslow, s’il arrive à s’imposer rapidement pourrait de son côté être l’un des steals de la draft, et apportera clairement un peu de fraîcheur dans les rotations. Une finale de conférence Miami – Cleveland serait magnifique après les différents choix de LeBron James ces dernières années, et pour moi elle est tout à fait envisageable, même si les Cavs devraient être supérieurs. »

Christophe B (B+ ; élimination en demi-finale de conférence) :

Après une saison 2014-15 à oublier, Pat Riley a mis toutes les chances se son côté pour que son équipe fasse une belle saison. L’inter-saison du Heat a été excellent et l’équipe possède un effectif taillé pour aller jouer les premiers rôles dans la conférence Est. Sur le papier le 5 majeur est on ne peut plus solide et le banc semble bien plus fourni que la saison passée avec les arrivées d’Amar’e Stoudemire, Gerald Green, la draft de Justise Winlsow ou encore le retour de Josh McRoberts. La force de frappe offensive de l’équipe sera assurément sa grande force puisque le danger peut venir de partout, mais il faudra mettre en place un véritable collectif défensif car c’est de là que le souci pourrait venir avec pas mal de joueurs dont la défense n’est pas le fort (On attendra Hassan Whiteside dans le rôle du protecteur de cercle et il doit confirmer sa bonne saison et être plus discipliné car il possède tout pour devenir un excellent dernier rempart). Toutefois tout cela est de la théorie et il y a pas mal d’interrogations sur cette équipe, concernant notamment ses leaders. Dwyane Wade, même s’il prouve qu’il faut toujours compter sur lui lorsqu’il est en forme et laissé tranquille par les blessures, enchaîne les pépins. S’il est épargné cette saison, ce sera un gros plus pour le Heat, qui espère aussi avoir un Chris Bosh à  son meilleur niveau après une saison à oublier suite à son embolie. On attend également bien plus de Luol Deng, qui semble loin de son niveau All-Star. A voir aussi comment se comporte Goran Dragic à la baguette de cette équipe et s’il évolue au niveau où il était avec les Suns, le Heat pourra faire très mal. Le banc reste aussi un gros point d’interrogation avec un mélange de vétérans et de très jeunes joueurs et le comportement du second unit aura un rôle très important. Si j’attends du Heat une belle saison et une place dans le dernier carré de la conférence, il manque encore des armes à cette équipe pour retrouver la finale.

Clémentine F (B ; élimination au 1er tour des playoffs) :

Goran Dragic et Chris Bosh nous vendent leur pick-and-roll depuis des mois, Hassan Whiteside peut devenir un monstre s’il s’adapte bien à des défenses mieux préparées depuis son explosion, Dwyane Wade reste Dwyane Wade malgré quelques fragilités et Luol Deng devrait avoir à cœur de faire mieux qu’en 2014-15. En somme, le 5 majeur du Heat a les moyens d’aller se frotter aux meilleures équipes de la Conférence Est. Le bémol vient du banc qui, malgré les arrivées d’Amar’e Stoudemire, lui aussi friand de pick-and-roll, et de Gerald Green, bonne option offensive (il s’est en plus engagé à défendre), reste un peu léger. D’ores et déjà présenté comme un potentiel steal de la draft 2015, Justise Winslow devrait apporter une dimension physique intéressante en plus d’une polyvalence défensive de plus en plus recherchée. Une bonne année pour mettre en route le groupe.

Raphaël L (B- ; élimination en demi-finales de conférence) :

Le Heat est l’une des grandes interrogations de la saison. Pêle-mêle, plusieurs incertitudes: Whiteside peut-il confirmer sur la durée son exceptionnelle période de l’an dernier? Wade tiendra-t-il le coup physiquement? Bosh reviendra-t-il à son meilleur niveau? Deng peut-il enrayer son déclin? La défense du duo Dragic-Wade n’est-elle pas un handicap majeur? Le 5, sur le papier, est superbe, mais on ne l’a encore jamais vu jouer ensemble, et il faudra sans doute attendre de voir s’il est capable de tourner à plein régime. Le banc est, lui aussi, sujet à caution. A l’intérieur, McRoberts peine à trouver sa place, tandis que Andersen, Haslem et Stoudemire sont vieillissants. Le backcourt n’est pas exceptionnel, même si Justise Winslow a tout pour être une très bonne pioche. On rêve tous, pour l’intérêt de la conférence Est, de voir le Heat devenir l’un des plus gros challengers de Cleveland, mais les pièces du puzzle restent encore à mettre en place. Bref, cette équipe peut aller très loin, mais peut aussi exploser en vol. (Comment ça, ce n’est pas un pronostic?)

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

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Une réflexion sur “Preview 2015-16 : Miami Heat

  • Droopy_yessah

    L'intersaison du Heat est réussie dans le sens où ils n'ont perdu aucun joueurs majeurs par rapport à la saison précédente. Wade, Dragic et Deng ont été re-signés assez rapidement pour enfin avoir une certaine continuité.

    La saison dernière James, Battier, Allen, Jones quitte le navire et c'est tous les schémas offensifs à revoir.

    Miami débute la saison avec Cole à la mène, Shawne Williams en stretch 4 à la R. Lewis et ils pensaient faire jouer Bosh en 5. Ensuite Cole n'assure pas, Chalmers est utilisé à toute les sauces, McRoberts blessé, Whiteside apparaît dans le 5.

    Puis le mois de février avec l'arrivée des Dragic, le départ de Cole, le 49986e come back de Beasley, les jeunots qui jouent (Ennis, TJ, Napier…) et bien sûr Henry Walker qui est placé dans le 5 en tant qu'intérieur.

    Bref zéro continuité, une des franchises qui n'a pas pu aligner trois de 5 de départ de suite, les rotations se font au jour le jour. Spoelstra ne fera pas de miracle.

    Pour cette saison, le démarrage est primordial car je crois que le Heat affronte des équipes relativement moyennes sur les premières semaines. Les principales lacunes sont les 3 pts et la défense extérieure. Bref, tout ce que je souhaite c'est de la régularité dans les rotations, et bien sûr qu'ils évitent les blessures.

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