En fait-on trop sur le cas Kristaps Porzingis ? Non, répond Dirk Nowitzki
Qui de mieux placé que Dirk Nowitzki pour évoquer Kristaps Porzingis, l’inconnu sifflé lors de la draft et devenu phénomène du Madison Square Garden en quelques semaines. La star des Mavericks sait ce que c’est que d’être sous-estimé par la grande ligue, lui qui y est arrivé en 1998 (9e choix) en tant que « mystérieux prospect européen» à 19 ans et au sortir d’une dernière saison au DJK Würzburg, en deuxième division allemande…
Ce n’est pas une farce. Il est long, athlétique. Dur. Il a un bon toucher. Il est capable de driver. Il n’y a pas de limite pour lui. Dirk Nowitzki
Contrairement à son aîné, le Letton est arrivé aux États-Unis avec un bagage un peu plus fourni : 2,21m, 3 saisons professionnelles en Liga ACB (Séville), une bonne Summer League, une meilleure couverture médiatique et un certain don d’adaptation et d’apprentissage des langues.
Porzingis (12.8 points 8.6 rebonds et 1.1 contre par match en 25 minutes de moyenne) est d’ores et déjà devenu le plus jeune Knick de l’histoire à signer au moins 25 points et 10 rebonds dans un match. Il suit également les traces de Robert Parish, Hakeem Olajuwon et Arvydas Sabonis comme les seuls rookies de l’histoire à avoir tourner à 18 points, 12 rebonds et 1 contre de moyenne sur un temps de jeu ramené à 36 minutes.
Pour le moment, le rookie shoote à 40.7%, est sans surprise sujet aux coups de sifflets et n’est pas encore bien réglé à 3-points (26.5%). Son jeu au poste est lui aussi à développer. La route est longue pour les petits nouveaux en NBA et la façon dont il traversera les difficultés devraient nous en dire davantage sur son futur dans les mois qui viennent. Pour le moment néanmoins, c’est un quasi sans faute rempli de claquettes dunks.
Des 16 derniers lottery picks (sélectionné au pire en 14e position) européens, aucun n’a réussi à devenir All-Star. Cela pourrait changer…
via ESPN