[Interview Part.1] Damien Inglis: « J’étais déçu »
Blessé lors de sa première saison dans l’effectif des Bucks, Damien Inglis connaît une saison rookie compliquée. Envoyé en D-League puis rappelé récemment, il est revenu avec nous sur son expérience de début de carrière.
Bonjour Damien, une question primordiale pour commencer, comment vas-tu d’un point de vue santé ? Où en sont tes blessures passées ?
Ça va, je suis débarrassé de ces douleurs. Maintenant c’est une question d’habitude : c’est compliqué de reprendre des sensations après des blessures. J’essaie de changer mon basket et c’est difficile, surtout que je n’ai pas de minutes. Je ne peux donc travailler mon jeu que sur de courtes séquences. Ce n’est pas facile. Ça prend un peu de temps mais ça va venir je pense.
Quelle expérience tu as pu retirer de l’année dernière, malgré les blessures ?
J’ai travaillé sur l’être humain. J’ai travaillé sur moi pour savoir qui je suis et ce que je peux apporter ici, en NBA. J’ai aussi beaucoup travaillé sur mon corps, j’apprends à le connaître, pour découvrir mes points forts et mes points faibles. J’ai beaucoup appris en tant qu’Homme et en tant que sportif. Même si c’est désormais très compliqué de me mettre en valeur, je pense que ça m’a beaucoup aidé.
Tu avais été envoyé en D-League récemment. Comment l’as-tu pris et appris ?
J’étais déçu, ils me l’ont dit juste avant un match donc forcément j’étais déçu parce que je faisais des super entraînements à mon meilleur niveau juste avant et ils ne m’ont rien dit. Ce n’était pas forcément compréhensible au début. Après, j’ai pu en discuter avec le coach et il m’a dit que ça m’aiderait dans mon jeu et dans mon développement. Puis une fois là-bas, j’ai aidé l’équipe à gagner des matches et puis je suis revenu ici.
Comment ça s’est passé justement là-bas, dans l’Ohio ? Comment tu as été accueilli ?
Ils m’ont super bien accueilli, après c’est compliqué, c’est de la D-League. Quand un joueur arrive et prend les minutes de quelqu’un d’autre, ils se demandent « C’est qui ce gars ? Qu’est-ce qu’il veut ? ». C’est clair que ce n’est pas facile. Après j’ai pu aider l’équipe à gagner des matches et travailler sur mon jeu donc ça va. Et puis ça m’a fait du bien de récupérer un peu de temps de jeu.
La seconde partie de l’interview sera disponible dans la journée
Propos recueillis à Milwaukee par Hugo GIVERNAUD