[Interview Part.2] Damien Inglis: « L’équipe de France a toujours été un objectif »

Suite de notre interview sur le Français Damien Inglis, dont le début de carrière NBA n’est pas facile après une première année gâchée par une blessure et un début de seconde où il doit gagner sa place dans sa rotation. Justement après la D-League il nous parle plus spécifiquement des Bucks, mais aussi de l’équipe de France qu’il a dans un coin de la tête.

Justement, comment pourrais-tu récupérer du temps de jeu à Milwaukee ? Qu’est-ce que tu pourrais apporter aux Bucks ?

Ce que je peux leur apporter c’est mon jeu. Je fais un peu de tout : du rebond, de la passe. Il faut surtout que je m’améliore en défense. Le niveau a changé, ce n’est plus le même qu’en Pro A. Attention, il y a des très bons joueurs en Pro A et un certain niveau défensif mais ici c’est différent. En plus les match-ups changent tous les soirs. Si je peux apporter en défense, j’aurai des minutes. Maintenant je dois attendre et surtout travailler.

Est-ce que tu en as déjà discuté avec Jason Kidd ? Sur ton temps de jeu et ce que tu dois faire ?

Non, pas vraiment. C’est surtout un travail de fond qui se fait. Je travaille énormément en dehors des entraînements sur mon jeu. Ça va venir au bout d’un moment, ici ou ailleurs. Le moment viendra.

Avec les autres joueurs, est-ce que tu es toujours considéré comme un rookie ? Ou est-ce que tu en profites pour bizuter ton voisin de vestiaire (Rashad Vaughn) ?

Je suis toujours un rookie (rires). Je l’étais déjà l’an passé mais j’ai raté 3-4 mois où j’étais en béquilles et quasiment pas avec eux. Ils me la refont cette année donc voilà, il faut l’accepter. Après ça se passe bien en général quand tu l’acceptes.

Et par rapport à l’équipe de France, est-ce que tu y penses, est-ce que tu as des contacts avec la fédération ou même avec Vincent Collet ?

J’y pense tous les jours. L’équipe de France a toujours été un objectif pour moi. J’y joue depuis les U16. Je n’ai pas pu y aller ces derniers étés donc oui, j’ai envie d’y retourner. Personnellement je n’ai pas de contacts, mais mon agent oui, il parle directement avec eux. Je me concentre sur mon travail et sur le terrain. Ce qui se passe ensuite, c’est à Vincent Collet de m’appeler ou pas. C’est sa décision, celle de sélectionneur.

La première partie est à retrouver ici

Propos recueillis à Milwaukee par Hugo GIVERNAUD