Bilan de la semaine : Jimmy Butler puissance 53
Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel sixième homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Bonne lecture !
La performance de la semaine
Jimmy Butler (CHI) – le 14/01, victoire 115-111 à Philadelphie – 53 points à 15 sur 30 au tir, 10 rebonds, 6 passes décisives, 3 interceptions.
Tout simplement son record en carrière et la plus haute marque depuis le début de la saison à égalité avec Stephen Curry. Discret en prolongation avec seulement 2 points, Jimmy Butler a néanmoins enquillé 51 points sur le reste du match, dont 22 en deuxième mi-temps, pour permettre aux Bulls de remonter un déficit de 24 points et finalement s’imposer en overtime face à des 76ers manquant d’expérience dans les moments clutchs. Les Bulls ne se portent pas au mieux en ce moment, et cette performance synonyme de victoire à l’arrachée a clairement empêché l’équipe de toucher les bas-fonds cette semaine.
Mentions spéciales :
DeMarcus Cousins (SAC) – le 14/01, victoire 103-101 à Utah – 36 points à 10 sur 21 au tir, 17 rebonds.
Hassan Whiteside (MIA) – le 15/01, victoire 98-95 à Denver – 19 points à 8 sur 13 au tir, 17 rebonds, 11 contres.
Marc Gasol (MEM) – le 16/01, victoire 103-95 contre les Knicks – 37 points à 15 sur 29 au tir, 8 rebonds, 3 contres.
Damian Lillard (POR) – le 17/01, victoire 116-104 à Brooklyn – 33 points à 13 sur 24 au tir, 10 passes décisives.
Le MVP de la semaine
Kevin Durant (OKC) – 4 victoires et 0 défaite – 26.0 pts à 47.9%, 8.3 reb, 4.3 ast, 1.5 stl, 0.3 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Dans cette semaine sans défaite réalisée par le Thunder, on a surtout entendu parler Kevin Durant en dehors des terrains à propos de sujets relatifs à sa relation obscure avec les médias. Pourtant, l’ailier s’est montré tout sauf discret sur les parquets. Cette polémique l’aurait-elle boosté ? C’est l’impression que cela donne en tout cas. Effectivement, avec quatre performances à plus de 20 points, dont une pointe à 30 à Minnesota, il a montré à tous que son récent classement par ESPN (quatrième meilleur poste 3 de l’histoire devant Elgin Baylor ou Scottie Pippen par exemple) n’est peut-être pas si hasardeux que ça, comme il le prétend lui-même. Nous retiendrons surtout la victoire facile contre Dallas mercredi, où avec 29 points à 9 sur 14 au tir et 10 rebonds, KD a brillé face à une équipe que le Thunder pourrait très bien être amené à affronter en playoffs dans quelques mois.
Mentions spéciales :
DeMarcus Cousins (SAC) – 2 victoires et 1 défaite – 29.0 pts à 44.6%, 14.0 reb, 2.7 ast, 0.7 stl, 1.0 blk et 4.3 to de moyenne sur la semaine.
Stephen Curry (GSW) – 2 victoires et 2 défaites – 33.3 pts à 45.9%, 5.0 reb, 5.8 ast, 1.8 stl, 0.3 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.
John Wall (WAS) – 3 victoires et 1 défaite – 25.0 pts à 46.8%, 6.0 reb, 9.8 ast, 3.0 stl, 0.8 blk et 4.3 to de moyenne sur la semaine.
Jimmy Butler (CHI) – 1 victoire et 3 défaites – 26.5 pts à 41.6%, 6.8 reb, 6.3 ast, 2.0 stl, 0.3 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.
Le coup de cœur de la semaine
Isaiah Thomas (BOS) – 3 victoires et 1 défaite – 28.3 pts à 47.0%, 3.3 reb, 5.3 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.
Il ne fait qu’1,80m, a un jeu très atypique misant tout sur la rapidité qui engendre régulièrement pas mal de déchets, force parfois un peu trop avec son shoot extérieur, mais qu’est-ce qu’Isaiah Thomas peut-être utile cette saison, pour des Celtics en recherche d’un scoreur régulier. Ayant dépassé deux fois la barre des 30 points cette semaine, le meneur de jeu a permis à son équipe de remonter un peu la barre pour rester dans la course aux playoffs. Boston n’a en effet perdu qu’une seule fois, face aux Knicks mardi, malgré un Isaiah Thomas qui, avec 34 points et 8 passes décisives, a fait tout ce qu’il a pu.
Mentions spéciales :
Giannis Antetokounmpo (MIL) – 3 victoires et 1 défaite – 22.5 pts à 56.6%, 12.0 reb, 3.5 ast, 2.0 stl, 3.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Khris Middleton (MIL) – 3 victoires et 1 défaite – 22.8 pts à 51.4%, 4.8 reb, 4.8 ast, 1.3 stl, 0.3 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.
Hassan Whiteside (MIA) – 1 victoire et 2 défaites – 14.3 pts à 66.7%, 13.0 reb, 1.0 ast, 1.0 stl, 6.0 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.
Ryan Anderson (NOP) – 2 victoires et 1 défaite – 21.7 pts à 53.0%, 5.3 reb, 0.7 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Le tricolore de la semaine
Tony Parker (SAS) – 4 victoires et 0 défaite – 15.8 pts à 54.2%, 3.5 reb, 4.0 ast, 1.8 stl, 0.3 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Evan Fournier a été très bon cette semaine, mais il n’a joué qu’un seul match, perdu par le Magic. Tony Parker de son côté, n’a pas perdu une fois au sein d’une équipe des Spurs sur un nuage actuellement. Même si on ne l’a pas trop vu hier face aux Mavs, ou encore lundi à Brooklyn, il s’est montré comme le principal artisan de son escouade lors de deux victoires très importantes cette semaine, à Detroit mardi (31 points à 13 sur 19 au tir), puis face aux Cavs jeudi (24 points à 11 sur 18 au tir). Tout comme la plupart de ses coéquipiers, TP joue très juste et le fait que Gregg Popovich dispose d’au moins cinq joueurs qui peuvent réaliser une énorme performance soir après soir, rend les Texans extrêmement dangereux. Blessé à la hanche hier soir face à Dallas, Parker pourrait manquer quelques rencontres. Espérons pour les Spurs que cela ne casse pas leur bonne dynamique.
Mentions spéciales :
Nicolas Batum (CHA) – 1 victoire et 2 défaites – 12.3 pts à 40.5%, 3.0 reb, 9.0 ast, 0.0 stl, 0.3 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Evan Fournier (ORL) – 0 victoire et 1 défaite – 21.0 pts à 72.7%, 3.0 reb, 3.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Rudy Gobert (UTA) – 1 victoire et 2 défaites – 7.7 pts à 43.8%, 12.7 reb, 1.0 ast, 0.3 stl, 3.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Boris Diaw (SAS) – 4 victoires et 0 défaite – 10.3 pts à 53.6%, 2.8 reb, 2.5 ast, 0.5 stl, 0.3 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.
Le rookie de la semaine
Jahlil Okafor (PHI) – 1 victoire et 1 défaite – 18.5 pts à 63.0%, 7.0 reb, 1.5 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Les qualités sont bien là pour Jahlil Okafor, et le pivot a le potentiel pour devenir rookie of the year. Pourtant, ses nombreuses bévues en dehors du terrain le laissent pour l’instant out de la course pour ce trophée, au profit d’un Karl-Anthony Towns ou même d’un Kristaps Porzingis. Cependant, quelques éclaircies sont arrivées du côté de Philly. Jerry Colangelo a fait venir Ish Smith, puis Mike D’Antoni et Elton Brand et certaines victoires commencent à tomber. D’ailleurs avec tout ce qu’a pu connaître le dernier cité au cours de sa carrière après avoir été drafté en première position en 1999, celui-ci est un mentor intéressant pour le rookie en provenance de Duke. Le travail porte peut-être même déjà ses fruits tant samedi, Okafor s’est montré intenable dos au panier face à Ed Davis en première mi-temps dans la victoire contre les Blazers, où le pivot a cumulé 25 points à 12 sur 16 au tir et 10 rebonds. A priori, il est maintenant sur la bonne voie !
Mentions spéciales :
Kristaps Porzingis (NYK) – 1 victoire et 2 défaites – 18.3 pts à 46.8%, 6.7 reb, 2.0 ast, 2.3 stl, 1.3 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.
Karl-Anthony Towns (MIN) – 1 victoire et 3 défaites – 12.3 pts à 42.2%, 11.5 reb, 1.5 ast, 0.8 stl, 0.8 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.
Trey Lyles (UTA) – 1 victoire et 2 défaites – 17.3 pts à 66.7%, 4.7 reb, 1.3 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
D’Angelo Russell (LAL) – 1 victoire et 3 défaites – 13.0 pts à 43.5%, 2.5 reb, 3.8 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.
Le sophomore de la semaine
Andrew Wiggins (MIN) – 1 victoire et 3 défaites – 23.3 pts à 50.0%, 3.5 reb, 2.5 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Après avoir été élu rookie of the year la saison passée, Andrew Wiggins confirme à Minneapolis. L’ancien de Kansas prouve en effet soir après soir qu’il est de la trempe pour devenir l’une des futures légendes de la ligue. Même si les Wolves perdent beaucoup cette saison, ils disposent d’une armada de jeunes joueurs au niveau très intéressant. Ayant dépassé trois fois sur quatre rencontres la barre des 20 points cette semaine, l’ailier de seulement 20 ans a également tout fait pour faire douter les Rockets dans le Texas mercredi. Même si Minnesota a finalement échoué 104-107, Wiggins a tout donné, terminant la rencontre avec 28 points à 9 sur 16 au tir.
Mentions spéciales :
Jabari Parker (MIL) – 3 victoires et 1 défaite – 15.8 pts à 56.9%, 5.3 reb, 1.8 ast, 1.5 stl, 0.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Gary Harris (DES) – 2 victoires et 1 défaite – 16.7 pts à 47.5%, 4.0 reb, 1.3 ast, 0.0 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Jordan Clarkson (LAL) – 1 victoire et 3 défaites – 16.5 pts à 43.8%, 4.5 reb, 1.8 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.
Rodney Hood (UTA) – 1 victoire et 2 défaites – 16.0 pts à 44.4%, 3.7 reb, 1.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Le sixième homme de la semaine
Ryan Anderson (NOP) – 2 victoires et 0 défaite – 25.0 pts à 61.3%, 4.5 reb, 0.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 0.0 to de moyenne sur la semaine.
Cette saison, les Pelicans sont décevants, c’est certain. Le groupe de jeunes joueurs qui a atteint les playoffs l’an passé, peine à confirmer. Pourtant, dans son rôle de sixième homme, Ryan Anderson excelle. Cette semaine d’ailleurs, la seule défaite de l’équipe de la Nouvelle-Orléans provient de la rencontre où l’ailier-fort a été propulsé titulaire à Los Angeles mardi, face aux Lakers. Vendredi contre Charlotte, Anderson a brillé, portant son équipe à bout de bras pour venir à bout des Hornets. Avec 32 points à 12 sur 19 au tir, dont 3 sur 8 à 3-points, et 8 rebonds, le Pelican a pris feu. Dans les rumeurs de transferts depuis quelques temps, il pourrait intéresser pas mal d’équipes en recherche d’un scoreur efficace en sortie de banc.
Mentions spéciales :
Derrick Williams (NYK) – 1 victoire et 2 défaites – 19.7 pts à 54.1%, 7.0 reb, 0.3 ast, 1.3 stl, 0.0 stl et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Robert Covington (PHI) – 1 victoire et 1 défaite – 20.5 pts à 46.4%, 5.0 reb, 2.0 ast, 1.5 stl, 0.0 stl et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Will Barton (DEN) – 2 victoires et 1 défaite – 17.0 pts à 47.2%, 6.7 reb, 2.7 ast, 0.0 stl, 0.7 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Jeff Green (MEM) – 2 victoires et 0 défaite – 17.0 pts à 54.2%, 3.0 reb, 2.0 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Le joueur flop de la semaine
Kobe Bryant (LAL) – 1 victoire et 3 défaites – 6.3 pts à 29.7%, 3.0 reb, 3.8 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Pas évident de critiquer Kobe Bryant au vu du contexte actuel. Les Lakers perdent beaucoup, l’arrière ressent énormément de douleurs à l’épaule et au tendon d’Achille, et tout semble être fait à Los Angeles pour accompagner sa retraite, plutôt que dans l’optique d’accrocher les playoffs. De toutes façons, cela semble d’ores et déjà peine perdue. Cette semaine donc, ne restera pas dans les annales de la carrière du Black Mamba. N’ayant jamais dépassé la barre des 8 points, tout en shootant à une adresse catastrophique, il n’a absolument pas aidé les siens à s’imposer. Kobe en aura tout de même profité pour faire ses adieux à des publics comme ceux de Golden State ou de Salt Lake City qui auront somme toute joué une belle importance dans la carrière du joueur de légende.
Mentions spéciales :
Evan Turner (BOS) – 3 victoires et 1 défaite – 3.8 pts à 28.6%, 3.0 reb, 3.3 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Matthew Dellavedova (CLE) – 2 victoires et 1 défaite – 6.7 pts à 28.0%, 3.0 reb, 3.7 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Nikola Mirotic (CHI) – 1 victoire et 3 défaites – 8.3 pts à 28.9%, 5.3 reb, 1.0 ast, 0.3 stl, 1.3 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Danny Green (SAS) – 4 victoires et 0 défaite – 3.8 pts à 22.7%, 3.8 reb, 2.3 ast, 0.3 stl, 0.5 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.
L’équipe top de la semaine
San Antonio Spurs – 4 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 14/01, 99-95 contre les Cavs – 106.5 points marqués et 89.0 points encaissés sur la semaine.
Cette franchise est définitivement spéciale. Alors qu’elle remporte sans trop de contestation possible le trophée d’équipe top de la semaine, aucun joueur de l’effectif n’apparait dans les mentions de la récompense de MVP de la semaine. Si Tony Parker a porté les siens face à Detroit et Cleveland, LaMarcus Aldridge a lui pesé contre Dallas et Brooklyn. Pendant ce temps, même si Danny Green est décevant, Jonathon Simmons continue à être une bonne surprise, Boban Marjanovic montre qu’il a de très bonnes mains, Boris Diaw donne l’impression que tout est facile, et Kawhi Leonard est toujours partout. Tout le monde est capable de briller à San Antonio ! Avec les deux défaites des Warriors cette semaine, les Texans remontent à une vitesse folle dans le classement et soufflent sur la nuque des Californiens qui aujourd’hui, n’ont presque plus droit à un faux-pas. Et si finalement, c’était les hommes de Gregg Popovich qui battaient le record légendaire de 72 victoires obtenu par les Bulls en 1996 ? La surprise serait incroyable…
Mentions spéciales :
Oklahoma City Thunder – 4 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 17/01, 99-74 contre le Heat – 105.3 points marqués et 88.0points encaissés sur la semaine.
Houston Rockets – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 12/01, 107-91 à Memphis – 100.8 points marqués et 95.3 points encaissés sur la semaine.
Washington Wizards – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 11/01, 114-100 à Chicago – 113.8 points marqués et 106.0 points encaissés sur la semaine.
Milwaukee Bucks – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 12/01, 106-101 contre les Bulls – 105.0 points marqués et 100.0 points encaissés sur la semaine.
L’équipe flop de la semaine
Chicago Bulls – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 11/01, 100-114 contre les Wizards – 98.3 points marqués et 103.6 points encaissés sur la semaine.
Rien ne va plus chez les Bulls qui, sans l’énorme performance de Jimmy Butler jeudi face aux 76ers pour s’imposer en prolongation, n’auraient sans doute pas remporté un seul succès cette semaine. La rotation intérieure est toujours aussi difficile à élaborer pour le coach Fred Hoiberg, et Nikola Mirotic montre bien trop d’irrégularité au poste 3. La blessure de Joakim Noah pour toute la saison, même si elle devrait simplifier l’équation, n’arrangera pas les choses tant parfois, il semble être le seul joueur capable d’apporter de l’énergie sur le banc de Chicago. L’équipe tourne à peine à plus de 40% au tir sur cette semaine, et ne délivre que 18.3 passes décisives par rencontre, soit la pire équipe de la ligue après Utah. L’attaque peine à s’organiser autour de Butler, et les Bulls galèrent régulièrement à trouver des solutions de shoot simples, qui n’impliquent pas un exploit personnel. A ce jour, ils ont du laisser la deuxième place de la conférence aux Raptors, tandis que les Hawks pourraient bien rapidement leur chiper la troisième place, en présentant un bilan équivalent. C’est décevant.
Mentions spéciales :
Phoenix Suns – 0 victoire et 3 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 17/01, 87-117 à Minnesota – 95.7 points marqués et 116.7 points encaissés sur la semaine.
Brooklyn Nets – 1 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 11/01, 79-106 contre les Spurs – 94.8 points marqués et 110.1 points encaissés sur la semaine.
Indiana Pacers – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 15/01, 104-118 contre les Wizards – 110.0 points marqués et 111.8 points encaissés sur la semaine.
Miami Heat – 1 victoire et 3 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 17/01, 74-99 à Oklahoma City – 91.3 points marqués et 102.3 points encaissés sur la semaine.
Le top 10 de la semaine
Kyrie Irving (CLE) – 2 victoires et 1 défaite – 20.3 pts à 42.6%, 2.7 reb, 4.7 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Dans ce top ten plein de game-winners, c’est quand même Kyrie Irving qui emporte la première place en passant toute la défense des Rockets en revue de façon impressionnante : double-crossover puis dribble dans le dos pour éliminer le réputé bon défenseur, Patrick Beverley, puis accélération et dribble à ras du sol pour passer entre Montrezl Harrell et Terrence Jones, avant d’aller conclure en deux temps grâce à un up-and-under sur James Harden. Trevor Ariza est au final le seul joueur de Houston qui ne s’est pas fait ridiculiser par le meneur des Cavaliers sur cette action de quelques secondes… Du grand art !
Le Shaqtin’ a Fool de la semaine
Anderson Varejao (CLE) – 1 victoire et 0 défaite – 4.0 pts à 20.0%, 2.0 reb, 2.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 0.0 to de moyenne sur la semaine.
Dans cet épisode où les Rockets fournissent trois actions de grande maladresse provenant du même match face au Jazz, nous retiendrons néanmoins surtout le fail signé Anderson Varejao et LeBron James. Echauffement avant le match face aux 76ers. Le pivot récupère les shoots ratés pour les renvoyer à ses coéquipiers qui shootent. Cette passe va en direction du King, qui reçoit en même temps, un autre ballon provenant d’un assistant. Trop tard. LeBron voit bien la balle arriver, mais se la prend en pleine poire et tombe à la renverse. Cela ne l’a pas empêché de signer 37 points par la suite. De son côté, le manque flagrant de temps de jeu ne semble pas réussir à Anderson Varejao.
Le classement à ce jour
A lundi !!