Sans avenir dans le basket selon son père, Gary Payton II s’est fait son propre nom
En 2010 lorsque Gary Payton s’est rendu à Las Vegas pour un match de Spring Valley High School où évoluait un certain Gary Payton II, il espérait être impressionné. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a été déçu par le fiston, alors junior en high school. Après une discussion avec Darrel Jordan, coach et préparateur de l’équipe, qui lui a confié que son fils n’avait pas l’attitude pour être un bon joueur, il a été très très dur
Il était soft. Il était vraiment soft. Je lui ai dit franchement : ‘Je n’aime pas ton jeu. Je ne pense pas que tu sois assez bon pour jouer au niveau supérieur ou à n’importe quel niveau. Je n’ai pas à perdre mon temps en venant ici.’ Payton
Meneur comme son père, il tient plutôt de sa mère, plus calme et réfléchie, pas vraiment les qualités de son père Hall of Famer. Pas facile de gérer les comparaisons avec son père.
En grandissant c’est dur de marcher dans les traces d’une légende. Quand votre père est un Hall of Famer, vous savez qu’ils attendent de vous que vous soyez excellent instantanément. J’ai essayé de m’écarter de ça. Payton II
Et à l’époque il avait du mal à gérer sa présence aux matchs et ses remarques. Il a failli abandonné.
Je ne savais pas comment gérer le fait de l’avoir toujours dans mes oreilles. Cela a vraiment été dur. Au lycée il avait l’habitude d’être là aux matchs à crier et à hurler. J’ai craqué, je ne voulais pas jouer. Payton II
Il a fait ça tout seul et à sa façon. Beaucoup de gens disent qu’il a un lourd héritage à porter du fait de jouer dans la même fac que son père mais je lui ai dit à un moment qu’il devait se faire son propre nom. Et c’est ce qu’il a fait. Il est Gary II. Il a son propre style que beaucoup reconnaissent. Ce n’est pas ce qu’il peut faire comme son père mais ce que Gary II peut faire et j’aime ça. Payton
Prochaine étape: s’imposer en NBA, ce que son père n’a pas fait tout de suite.