Bilan de la semaine : Durantula crache son venin sur le Madison Square Garden
Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel sixième homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Bonne lecture !
La performance de la semaine
Stephen Curry (GSW) – le 25/01, victoire 120-90 contre les Spurs – 37 points à 12 sur 20 au tir dont 6 sur 9 à 3-points, 3 passes décisives, 5 interceptions.
Tout le monde attendait ce match de lundi opposant les deux meilleures équipes actuelles de la ligue, mais aussi les deux derniers champions en titre. Lors ce cette première des quatre confrontations qu’il y aura cette saison entre les Warriors et les Spurs, les Californiens n’ont pas fait dans la dentelle. Stephen Curry n’aura eu besoin que de 28 minutes de temps de jeu pour briller, se permettant même de ridiculiser le meilleur défenseur de la ligue, Kawhi Leonard sur certaines phases de jeu. Lorsque l’ancien de Davidson évolue à ce niveau, il n’y a pas grand chose à faire et les Texans l’ont appris à leurs dépens. Encore une fois insolent d’adresse et de facilité notamment en premier quart-temps (15 points), Stephen Curry s’il n’a pas fait la meilleure performance de la semaine au niveau des chiffres, a largement produit celle qui aura le plus marqué les esprits. Voici pourquoi cet honneur lui revient encore une fois.
Mentions spéciales :
DeMarcus Cousins (SAC) – le 25/01, défaite 129-128 contre les Hornets – 56 points à 21 sur 30 au tir, 12 rebonds, 4 passes décisives, 2 contres.
Klay Thompson (GSW) – le 27/01, victoire 127-107 contre les Mavericks – 45 points à 14 sur 20 au tir dont 7 sur 12 à 3-points, 5 rebonds, 2 contres.
Kevin Durant (OKC) – le 26/01, victoire 128-122 à New York – 44 points à 12 sur 26 au tir, 14 rebonds, 5 passes décisives.
James Harden (HOU) – le 25/01, victoire 112-111 à New Orleans – 35 points à 11 sur 20 au tir, 11 rebonds, 8 passes décisives.
Le MVP de la semaine
Kevin Durant (OKC) – 3 victoires et 0 défaite – 34.7 pts à 51.6%, 11.7 reb, 4.3 ast, 0.7 stl, 0.7 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
OKC a enchaîné trois victoires cette semaine, et s’ils ont été aussi performants c’est encore une fois en grande partie grâce à leur duo Kevin Durant / Russell Westbrook. Alors que les deux joueurs auraient pu prétendre à ce trophée de MVP hebdomadaire, c’est finalement au premier cité que revient cet honneur. Son match de mardi face aux Knicks entrera ainsi dans l’immense légende du Madison Square Garden. Avec 44 points et 14 rebonds (et non pas 15 comme l’annonce la vidéo ci-dessous), Durantula en plus d’avoir marqué le panier qui a permis d’arracher la prolongation, a achevé les New-Yorkais en overtime. Avec une très bonne adresse, sans jamais être descendu sous la barre des 27 points ou des 9 rebonds au cours des sept derniers jours, l’ailier du Thunder mérite amplement de glaner une nouvelle fois cette récompense.
Mentions spéciales :
Klay Thompson (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 30.5 pts à 62.2%, 3.0 reb, 1.8 ast, 0.3 stl, 0.5 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.
Russell Westbrook (OKC) – 3 victoires et 0 défaite – 26.7 pts à 50.0%, 8.7 reb, 13.0 ast, 1.3 stl, 0.3 blk et 5.7 to de moyenne sur la semaine.
James Harden (HOU) – 1 victoire et 3 défaites – 32.0 pts à 50.0%, 7.0 reb, 7.0 ast, 1.8 stl, 0.8 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Kyle Lowry (TOR) – 3 victoires et 0 défaite – 24.3 pts à 44.4%, 6.0 reb, 4.7 ast, 2.7 stl, 0.0 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.
Le coup de cœur de la semaine
Jrue Holiday (NOP) – 2 victoires et 1 défaite – 27.7 pts à 48.4%, 3.7 reb, 8.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Incroyable ! Alors que l’on pensait que suite à différentes blessures, Jrue Holiday ne retrouverait jamais sous le maillot des Pelicans, le niveau qu’il avait à Philedelphie, celui-ci s’est rappelé au bon souvenir des fans, prouvant à nouveau à tous qu’il n’avait pas été All-Star en 2013 par hasard. Avec 32, 25 et 26 points lors des trois matchs qu’il a joués cette semaine tout en sachant impliquer ses coéquipiers (9, 8 et 7 passes décisives), il a aidé quelque peu les Pelicans à redresser la barre. Si sa méga performance de lundi n’a pas suffi contre les Rockets (défaite 111-112), il a connu plus de succès ensuite, permettant aux siens de s’imposer face aux Kings, mais aussi face aux Nets, rencontre durant laquelle il s’est octroyé un magnifique game-winner. Pas de doute donc, il est notre coup de cœur cette semaine.
Mentions spéciales :
Ryan Anderson (NOP) – 2 victoires et 1 défaite – 27.3 pts à 46.7%, 8.0 reb, 3.0 ast, 0.7 stl, 0.7 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.
Jeff Green (MEM) – 3 victoires et 0 défaite – 26.7 pts à 63.3%, 5.0 reb, 1.0 ast, 1.7 stl, 0.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Karl-Anthony Towns (MIN) – 0 victoire et 4 défaites – 24.5 pts à 62.1%, 12.3 reb, 3.0 ast, 1.0 stl, 2.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Brook Lopez (BKN) – 0 victoire et 3 défaites – 24.7 pts à 52.8%, 10.7 reb, 1.7 ast, 1.7 stl, 2.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Le tricolore de la semaine
Rudy Gobert (UTA) – 2 victoires et 1 défaite – 12.3 pts à 65.2%, 13.7 reb, 1.3 ast, 1.0 stl, 2.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Souvent cité mais rarement récompensé dans ce bilan, Rudy Gobert profite de la relative méforme de certains tricolores pour se montrer tout en haut de l’affiche pour la deuxième semaine consécutive. Impressionnant de longueur, d’explosivité près du cercle et même de toucher, il faut dire que le pivot est méritant. Ayant capté un minimum de 12 rebonds sur chaque rencontre disputée sur la période étudiée, il peut aussi se targuer d’avoir réalisé deux double-doubles en trois matchs. Ses 17 points à 7 sur 10 au tir accompagnés de 17 rebonds lundi dans la défaite face aux Pistons ont encore une fois montré toute l’étendue du potentiel qu’a encore le jeunot de 23 ans. Il est à la fois à coup sûr l’avenir de l’équipe de France au poste de pivot et le futur du Jazz d’Utah. Sky is the limit.
Mentions spéciales :
Evan Fournier (ORL) – 1 victoire et 3 défaites – 15.8 pts à 54.1%, 2.3 reb, 3.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.
Tony Parker (SAS) – 1 victoire et 2 défaites – 11.0 pts à 48.3%, 2.7 reb, 5.3 ast, 0.7 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Ian Mahinmi (IND) – 1 victoire et 1 défaite – 10.0 pts à 45.5%, 8.0 reb, 2.0 ast, 1.0 stl, 1.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.
Nicolas Batum (CHA) – 0 victoire et 2 défaites – 4.5 pts à 15.0%, 7.0 reb, 5.0 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.
Le rookie de la semaine
Karl-Anthony Towns (MIN) – 0 victoire et 4 défaites – 24.5 pts à 62.1%, 12.3 reb, 3.0 ast, 1.0 stl, 2.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
On s’en lasserait presque de voir constamment Karl-Anthony Towns au sommet de cette rubrique. Pourtant, c’est encore le cas cette semaine et cela montre à quel point le pivot domine parmi les rookies. Vendredi le joueur des Wolves était d’ailleurs amené à affronter Rudy Gobert, meilleur tricolore actuellement et malgré la défaite des siens, on ne voyait que lui sur le parquet d’Utah. Montrant un panel offensif impressionnant de diversité Towns, même s’il était mécontent de son match, a tout fait au Français : 32 points (record en carrière) à 13 sur 17 au tir et 12 rebonds. Cette semaine l’ancien de Kentucky a d’ailleurs réalisé quatre double-doubles consécutifs, une stat déjà impressionnante pour un joueur NBA, mais encore plus pour un joueur de seulement 20 ans. Maintenant, la prochaine étape sera de faire gagner les Wolves, et même si le potentiel est là, il y a quand même encore du chemin à parcourir.
Mentions spéciales :
Devin Booker (PHX) – 0 victoire et 4 défaite – 17.0 pts à 42.6%, 3.5 reb, 4.8 ast, 0.0 stl, 0.3 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Myles Turner (IND) – 2 victoires et 1 défaite – 14.7 pts à 48.7%, 7.0 reb, 1.3 ast, 0.0 stl, 2.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Nikola Jokic (DEN) – 1 victoire et 3 défaites – 12.3 pts à 50.0%, 9.5 reb, 3.0 ast, 2.3 stl, 0.8 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.
Emmanuel Mudiay (DEN) – 1 victoire et 3 défaites – 13.5 pts à 40.4%, 3.0 reb, 5.5 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.
Le sophomore de la semaine
Zach LaVine (MIN) – 0 victoire et 4 défaites – 22.3 pts à 63.8%, 2.3 reb, 3.0 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Quand ce n’est pas l’un c’est l’autre ! En effet, quand Wiggins réalise une semaine moyenne, c’est Zach LaVine qui se montre chez les sophomores à Minneapolis, pendant que les joueurs des Wolves continuent à truster les sommets de toutes les récompenses liées aux jeunes malgré les défaites. Le vainqueur du dernier Slam Dunk Contest a un talent offensif fou, et dès qu’il prend feu il devient inarrêtable. Le Thunder mardi a d’ailleurs bien failli ne pas s’en sortir indemne quand l’arrière a cumulé 35 points à 14 sur 17 au shoot, dans la défaite des siens 123-126. Malheureusement, quelques problèmes de fautes l’handicapent trop souvent. C’est dommage car lorsqu’il a du temps de jeu, Zach LaVine sait réellement le mettre à profit, la preuve en est cette deuxième récompense de sophomore de la semaine cette saison.
Mentions spéciales :
Rodney Hood (UTA) – 2 victoires et 1 défaite – 23.0 pts à 50.0%, 2.3 reb, 3.3 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Julius Randle (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 15.8 pts à 50.0%, 11.0 reb, 1.5 ast, 0.5 stl, 0.8 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Nerlens Noel (PHI) – 1 victoire et 2 défaites – 14.3 pts à 65.4%, 8.0 reb, 2.3 ast, 2.0 stl, 1.7 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Jordan Clarkson (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 16.0 pts à 41.8%, 4.5 reb, 3.5 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Le sixième homme de la semaine
Jeff Green (MEM) – 3 victoires et 0 défaite – 26.7 pts à 63.3%, 5.0 reb, 1.0 ast, 1.7 stl, 0.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Pour qu’une équipe gagne, il faut bien sûr des joueurs majeurs sur qui compter, mais aussi des forces en provenance du banc. C’est exactement le rôle que joue Jeff Green au sein des Grizzlies depuis le retour de Zach Randolph dans le starting-five. Très à l’aise en tant que leader de la second unit (l’ailier a atteint deux fois la barre des 29 points cette semaine), il joue aussi les fins de rencontre serrée grâce à ses facultés à être clutch très régulièrement. Ce fut exactement ce qu’il s’est passé lundi face aux Kings, match durant lequel Green a décroché la prolongation à 100-100, grâce à un panier plein d’audace. Ses performances cette semaine sont ainsi grandement responsables des trois victoires consécutives de Memphis au cours de la période étudiée. S’il devait y avoir un prototype du sixième homme idéal en NBA, l’ancien de Georgetown n’en serait pas loin. C’est pourquoi il remporte cet honneur hebdomadaire pour la première fois de la saison.
Mentions spéciales :
Jrue Holiday (NOP) – 2 victoires et 1 défaite – 27.7 pts à 48.4%, 3.7 reb, 8.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Zach LaVine (MIN) – 0 victoire et 4 défaites – 22.3 pts à 63.8%, 2.3 reb, 3.0 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Enes Kanter (OKC) – 3 victoires et 0 défaite – 15.7 pts à 50.0%, 9.0 reb, 0.3 ast, 0.7 stl, 1.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Jamal Crawford (LAC) – 4 victoires et 0 défaite – 17.8 pts à 49.1%, 1.5 reb, 2.8 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Le joueur flop de la semaine
Nicolas Batum (CHA) – 0 victoire et 2 défaites – 4.5 pts à 15.0%, 7.0 reb, 5.0 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.
Ce n’est jamais évident de mettre un joueur à moitié blessé en valeur pour ses contre-performances, notamment quand il est Français. Ayant essayé de revenir à la compétition malgré de grosses douleurs à l’orteil, Nicolas Batum aurait sûrement mieux fait de rester se reposer. 70 minutes de temps de jeu sur deux matchs, 8 balles perdues, deux défaites et une adresse catastrophique au tir (3 sur 20). Incapable de jouer un vrai rôle pour les Hornets actuellement, l’ailier a vite été renvoyé à l’infirmerie et n’a pas retrouvé les terrains lors de la seule victoire des siens cette semaine hier, face aux Lakers. Batman ferait donc bien de prendre le temps de se soigner comme il faut désormais car ce qu’il a montré sur lé période étudiée, même blessé, est seulement indigne de ses standards malgré des efforts à la passe et au rebond.
Mentions spéciales :
Bojan Bogdanovic (BKN) – 0 victoire et 3 défaites – 4.7 pts à 26.7%, 1.3 reb, 0.7 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 0.0 to de moyenne sur la semaine.
D’Angleo Russell (LAL) – 0 victoire et 4 défaites – 8.3 pts à 32.4%, 3.5 reb, 2.5 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.
Lou Williams (LAL) – 0 victoire et 3 défaites – 12.0 pts à 24.1%, 4.0 reb, 2.0 ast, 1.3 stl, 1.7 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Wesley Matthews (DAL) – 3 victoires et 1 défaite – 6.8 pts à 27.8%, 2.3 reb, 3.0 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 0.5 to de moyenne sur la semaine.
L’équipe top de la semaine
Golden State Warriors – 4 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 25/01, 120-90 contre les Spurs – 117.8 points marqués et 99.3 points encaissés sur la semaine.
Après les Cavaliers et les Bulls la semaine précédente, les Warriors viennent d’accrocher également la tête des Spurs et des Mavericks à leur tableau de chasse. Invaincus au cours de la période étudiée, les Californiens se sont montrés tout en maîtrise, notamment lors des gros matchs. Et lorsqu’à Philadelphie ils étaient en danger samedi, Harrison Barnes a scellé le sort des 76ers en fin de rencontre. La signature des champions. Avec un Klay Thompson sur un nuage et mentionné dans le classement du MVP de la semaine, Steve Kerr a remis la main sur ses hommes de confiance et même quand Stephen Curry baisse un peu de niveau (deux matchs à moins de 15 points pour lui cette semaine), le poison vient d’ailleurs. Équipe la plus adroite de la ligue depuis sept jours (53.9%), les Warriors semblent de nouveau intouchables. Ils ont même récupéré le retard qu’ils avaient sur le rythme des Bulls 96′, détenteurs du nombre record de victoires en une saison (72). A eux de ne plus ralentir désormais.
Mentions spéciales :
Cleveland Cavaliers – 4 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 30/01, 117-103 contre les Spurs – 115.0 points marqués et 102.3 points encaissés sur la semaine.
Los Angeles Clippers – 4 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 31/01, 120-93 contre les Bulls – 100.3 points marqués et 89.5 points encaissés sur la semaine.
Oklahoma City Thunder – 3 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 29/01, 116-108 contre les Rockets – 123.3 points marqués et 117.6 points encaissés sur la semaine.
Toronto Raptors – 3 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 30/01, 111-107 contre les Pistons – 106.7 points marqués et 96.4 points encaissés sur la semaine.
L’équipe flop de la semaine
Sacramento Kings – 0 victoire et 4 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 26/01, 97-112 à Portland – 111.8 points marqués et 119.1 points encaissés sur la semaine.
C’est vrai qu’ils ont joué trois rencontres à l’extérieur et que des déplacements à Memphis ou à Portland ne sont jamais faciles à envisager. Cependant, en comparant l’effectif des Kings à ceux des autres équipes mentionnées ci-dessous, il apparait assez évident que les objectifs de Sacramento sont plus élevés et que logiquement, les fans en attendent davantage de leur part. Surtout quand DeMarcus Cousins réalise de telles perfs de mammouth (56 points lundi) ! Sauf qu’à l’image de son équipe, le pivot est trop irrégulier et parfois son sale caractère prend le dessus sur ses immenses qualités, faisant place à beaucoup plus de frustration que de choix intelligents. Huitièmes de la conférence Ouest la semaine passée, les Kings s’affichent aujourd’hui à la dixième place et se laissent distancer dans la course aux playoffs par Portland et Utah. Autour de son duo Rondo / Cousins, Sacramento semble pourtant capable sur le papier de disputer la postseason, mais pour y arriver il faudra faire preuve de davantage de consistance sur les 35 rencontres qu’il leur reste à disputer d’ici la fin de cette campagne.
Mentions spéciales :
Los Angeles Lakers – 0 victoire et 4 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 31/01, 82-101 contre les Hornets – 89.0 points marqués et 103.0 points encaissés sur la semaine.
Phoenix Suns – 0 victoire et 4 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 26/01, 103-113 à Philadelphie – 89.5 points marqués et 105.3 points encaissés sur la semaine.
Minnesota Timberwolves – 0 victoire et 4 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 29/01, 90-103 à Utah – 103.3 points marqués et 109.8 points encaissés sur la semaine.
Brooklyn Nets – 0 victoire et 3 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 29/01, 79-91 à Dallas – 93.3 points marqués et 99.3 points encaissés sur la semaine.
Le top 10 de la semaine
Harrison Barnes (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 6.8 pts à 41.2%, 3.0 reb, 1.8 ast, 0.3 stl, 0.5 blk et 3.7 to de moyenne sur la semaine.
Duel des extrêmes samedi soir. Philadelphie, dernier de la ligue reçoit Golden State, premier. Contre toute attente, le match est extrêmement serré et à 105-105 à 15 secondes de la fin, les Warriors s’en remettent à leur maestro Stephen Curry, défendu par Ish Smith. Draymond Green monte alors en tête de raquette pour jouer le pick & roll, la défense switche puis Smith remonte à toute blinde pour faire prise à deux sur le MVP 2015 pendant que Green se retrouve esseulé dans la raquette. Curry tarde à lui envoyer le ballon mais Jerami Grant est obligé de venir en aide, laissant Harrison Barnes isolé dans le corner. L’ailier-fort l’a vu. Passe, shoot, swish, fin de match. 108-105. Les 76ers ne sont pas passés loin de l’exploit, mais l’ancien ailier de North Carolina n’avait pas prévu les choses comme ça.
Le Shaqtin’ a Fool de la semaine
Nerlens Noel (PHI) – 1 victoire et 2 défaites – 14.3 pts à 65.4%, 8.0 reb, 2.3 ast, 2.0 stl, 1.7 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Le Hack-a-Drummond, on connaît. Stan Van Gundy, le coach des Pistons n’en peut plus de cette stratégie excessivement ennuyeuse qui consiste à faire faute le plus vite possible sur Andre Drummond piètre shooteur de lancers-francs (34.7% depuis le début de la saison). Et bien l’autre jour, lors du déplacement des 76ers à Detroit, Nerlens Noel a décidé de rendre le hack un peu fun. Alors que son coéquipier Jerami Grant ratait son lancer-franc, le pivot de Philadelphie a littéralement grimpé sur le dos de Drummond, faisant ainsi une faute en ne laissant aucun dixième s’écouler sur l’horloge. Pas mal ! Les deux joueurs en rigolent ensuite. Il faut dire que voir deux big men jouer au rodéo avec Drummond dans le rôle du cheval, c’est assez cocasse.
Le classement à ce jour
A lundi !!