Bilan de la semaine : le Black Mamba sort les crocs avant le All-Star Game
Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel sixième homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Bonne lecture !
La performance de la semaine
Stephen Curry (GSW) – le 3/02, victoire 134-121 à Washington – 51 points à 19 sur 28 au tir dont 11 sur 16 à 3-points, 7 rebonds, 3 interceptions.
Mercredi, les Wizards n’ont simplement rien pu faire face à la furia Stephen Curry. Redoutable encore une fois sur les shoots en sortie de dribble, le meneur de jeu a assassiné l’équipe de la capitale à lui tout seul. En réussite dès le début de la rencontre, il a rendu fou un John Wall pourtant très en jambes ce soir-la. Que faire quand un adversaire met 25 points en se permettant de shooter à 7 sur 8 derrière la ligne à 3-points dans le seul premier quart-temps ? Rien, absolument rien… Certains parlent même de faire faute pour encaisser deux lancers-francs plutôt qu’un tir primé. Vous l’aurez compris, quand Stephen Curry joue à ce niveau, tire à une adresse folle et s’amuse à balader toute la défense avec ces dribbles (c’est fréquent), personne n’a de solution et les Warriors sont intouchables. C’est ainsi, en terminant à 51 points à une unité du record de paniers à 3-points marqués dans l’Histoire en un match, qu’il remporte haut la main le trophée de meilleur performeur de la semaine.
Mentions spéciales :
Russell Westbrook (OKC) – le 3/02, victoire 117-114 contre le Magic – 24 points à 10 sur 18 au tir, 19 rebonds, 14 passes décisives, 2 interceptions.
Kobe Bryant (LAL) – le 2/02, victoire 119-115 contre les Timberwolves – 38 points à 10 sur 21 au tir, 5 rebonds, 5 passes décisives, 2 interceptions.
John Wall (WAS) – le 3/02, défaite 121-134 contre les Warriors – 41 points à 17 sur 25 au tir, 10 passes décisives, 2 interceptions.
Kevin Durant (OKC) – le 6/02, défaite 108-116 à Golden State – 40 points à 12 sur 25 au tir, 14 rebonds, 5 passes décisives.
Le MVP de la semaine
Stephen Curry (GSW) – 2 victoires et 0 défaite – 38.5 pts à 53.7%, 6.5 reb, 6.0 ast, 3.0 stl, 0.0 blk et 5.0 to de moyenne sur la semaine.
Il vous avait manqué ? Revoilà Stephen Curry qui continue à truster un maximum de récompenses au sein des différents bilans de cette saison. Cette semaine, il n’y avait pas que l’énorme performance du meneur face à Washington dont il fallait se rappeler. Effectivement avec la réception du Thunder à la maison, les Warriors avaient encore une fois un gros test à passer. Lors de cette rencontre subitement redevenue très disputée dans le 4e quart-temps, l’ancien de Davidson a encore éclaboussé tout le monde de son talent. Même si son adresse à 3-points n’était pas au rendez-vous ce soir là (1 sur 9 dans ce domaine), ses dribbles et sa faculté à slalomer au sein de la défense pour se créer un shoot ou distribuer, ont rendu fous les défenseurs d’OKC, Kevin Durant le premier. Même si Russell Westbrook a fourni un travail de sape très intéressant tout au long du match sur Curry, ce dernier a su être clutch tout en trouvant ses coéquipiers sur les prises-à-deux et les contre-attaques. Pour cette performance de vendredi couplée à celle de mercredi, le meneur de jeu des Warriors remporte donc également le trophée de MVP de la semaine.
Mentions spéciales :
LaMarcus Aldridge (SAS) – 4 victoires et 0 défaite – 26.0 pts à 59.7%, 7.3 reb, 1.3 ast, 0.8 stl, 2.5 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Russell Westbrook (OKC) – 2 victoires et 1 défaite – 22.7 pts à 49.1%, 11.7 reb, 12.3 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.
Kevin Durant (OKC) – 2 victoires et 1 défaite – 35.0 pts à 48.5%, 9.3 reb, 4.7 ast, 1.0 stl, 1.7 blk et 5.3 to de moyenne sur la semaine.
LeBron James (CLE) – 2 victoires et 2 défaites – 26.0 pts à 45.3%, 7.0 reb, 6.0 ast, 1.5 stl, 1.0 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.
Le coup de cœur de la semaine
Kobe Bryant (LAL) – 2 victoires et 1 défaite – 30.0 pts à 39.7%, 6.0 reb, 3.7 ast, 1.3 stl, 0.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Fait rare cette année, pour une fois les Lakers terminent une semaine avec un bilan positif. S’ils en sont arrivés là, ils peuvent largement remercier le Black Mamba. Effectivement, Kobe Bryant n’est jamais passé sous la barre des 25 points au cours de la période étudiée. Cela a permis aux Angelinos de vaincre les Timberwolves, puis les Pelicans, avant de s’incliner sur le parquet des Spurs 106-102 dans une défaite loin d’être honteuse. Un Kobe de ce niveau-là sur toute la saison aurait peut-être pu permettre aux Lakers de faire une courte apparition en playoffs, mais à 37 ans, on pourra lui pardonner son manque de régularité qui fait tant défaut à l’équipe. Au final, voir ce joueur légendaire réaliser à nouveau des actions d’éclat tout en étant clutch comme ce fut le cas face à Minnesota mardi (38 points) fait plaisir à voir pour sa tournée d’adieu. Son niveau actuel est de très bon augure quelques jours avant de disputer son ultime All-Star Game.
Mentions spéciales :
CJ McCollum (POR) – 2 victoires et 1 défaite – 22.3 pts à 49.0%, 5.7 reb, 3.3 ast, 2.3 stl, 1.0 blk et 4.7 to de moyenne sur la semaine.
Danilo Gallinari (DEN) – 3 victoires et 1 défaite – 22.3 pts à 41.7%, 3.3 reb, 1.8 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Victor Oladipo (ORL) – 1 victoire et 3 défaites – 23.3 pts à 54.1%, 4.5 reb, 4.3 ast, 2.0 stl, 0.5 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.
Brook Lopez (BKN) – 1 victoire et 3 défaites – 22.8 pts à 57.6%, 7.3 reb, 2.0 ast, 0.5 stl, 1.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Le tricolore de la semaine
Nicolas Batum (CHA) – 2 victoires et 1 défaite – 19.0 pts à 47.5%, 7.3 reb, 7.0 ast, 0.3 stl, 1.7 blk et 4.7 to de moyenne sur la semaine.
Ouf ! Nicolas Batum est de retour parmi nous. Sept jours après avoir remporté la distinction peu glorieuse du joueur flop de notre dernier bilan, l’ailier est revenu aux affaires. S’étant enfin réconcilié avec son tir, sa blessure à l’orteil ne semble plus le gêner. D’une polyvalence rare au niveau de la défense et du jeu collectif, Batman n’arrivait plus à scorer et avouait lui-même ne pas se reconnaître. Sa performance face aux Wizards samedi : 26 points, 11 rebonds et 9 passes décisives a semble-t-il permis à l’ancien Manceau de classer définitivement ce dossier au rayon des histoires anciennes. Son agressivité et son mordant retrouvés, Batum retrouve après trois semaines d’absence le sommet du classement des tricolores de la semaine. La montée en puissance du Français se fait sentir et il ne serait pas étonnant de le voir truster à nouveau le sommet de cette rubrique dans les prochaines éditions.
Mentions spéciales :
Rudy Gobert (UTA) – 4 victoires et 0 défaite – 14.0 pts à 59.4%, 9.5 reb, 1.5 ast, 2.0 stl, 2.0 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.
Evan Fournier (ORL) – 1 victoire et 3 défaites – 12,3 pts à 47.2%, 3.3 reb, 1.5 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.
Tony Parker (SAS) – 4 victoires et 0 défaite – 7.0 pts à 48.1%, 2.3 reb, 5.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Joffrey Lauvergne (DEN) – 3 victoires et 1 défaite – 4.8 pts à 34.8%, 4.3 reb, 0.3 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Le rookie de la semaine
Karl-Anthony Towns (MIN) – 2 victoires et 1 défaite – 19.0 pts à 56.9%, 13.0 reb, 1.7 ast, 0.0 stl, 2.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
S’il y en a un qui continue encore et encore à s’afficher au sommet d’une rubrique de ce bilan, c’est bel et bien Karl-Anthony Towns. A ce jour, malgré les résultats plutôt décevants des Wolves, le titre de rookie of the year semble lui être promis. On commence même à manquer de mots pour décrire la domination qu’il impose parmi les rookies. Il réalise en effet une première saison comme on n’en avait plus vu depuis longtemps. Le plus impressionnant reste encore de voir ce qu’il peut faire face à d’autre intérieurs référencés, comme Pau Gasol. Son match à 36 points, 17 rebonds et 3 contres contre les Bulls pour la seule victoire des Wolves cette semaine, laisse bouche bée. Son panel offensif est d’une diversité étonnante et la défense est l’une de ses spécialités. Que dire de plus ? C’est à coup sûr, un futur grand.
Mentions spéciales :
Nikola Jokic (DEN) – 3 victoires et 1 défaite – 15.5 pts à 49.0%, 9.5 reb, 2.8 ast, 0.8 stl, 0.8 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Jahlil Okafor (PHI) – 1 victoire et 2 défaites – 13.7 pts à 48.6%, 8.7 reb, 1.0 ast, 0.7 stl, 1.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Stanley Johnson (DET) – 2 victoires et 2 défaites – 15.0 pts à 44.9%, 7.3 reb, 2.8 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.
Devin Booker (PHX) – 0 victoire et 3 défaite – 20.7 pts à 40.0%, 3.7 reb, 1.7 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.
Le sophomore de la semaine
Andrew Wiggins (MIN) – 2 victoires et 1 défaite – 27.3 pts à 56.9%, 3.3 reb, 2.0 ast, 0.3 stl, 1.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Si vous venez de lire le chapitre précédent, il n’y a pas besoin d’aller beaucoup plus loin afin de trouver un autre futur grand. Restez dans le Minnesota, tournez juste un peu la tête et tombez sur Andrew Wiggins. Même si lui aussi souffre forcément du manque de succès de son équipe, il réalise une saison sophomore plus que prometteuse. Propulsé franchise player de la fougueuse équipe des Wolves, l’ailier est une machine à scorer d’une élégance éblouissante. Et si c’était finalement lui le joueur capable de devenir dans le jeu, celui qui ressemble le plus à Kobe ? Son duel (perdu) face au Mamba mardi soir (38 points pour le vétéran, 30 pour le sophomore) était à en tomber de sa chaise et certaines similarités étaient flagrantes entre les deux athlètes. A priori donc, la relève est bel et bien assurée pour Kobe Bryant.
Mentions spéciales :
Jordan Clarkson (LAL) – 2 victoires et 1 défaite – 18.3 pts à 61.0%, 4.7 reb, 2.7 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Rodney Hood (UTA) – 4 victoires et 0 défaite – 18.8 pts à 43.1%, 3.3 reb, 1.5 ast, 0.8 stl, 0.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Julius Randle (LAL) – 2 victoires et 1 défaite – 13.7 pts à 47.2%, 12.3 reb, 3.0 ast, 0.7 stl, 0.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Nerlens Noel (PHI) – 1 victoire et 2 défaites – 12.3 pts à 66.7%, 6.3 reb, 3.3 ast, 2.3 stl, 2.7 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Le sixième homme de la semaine
Evan Turner (BOS) – 4 victoires et 0 défaite – 14.5 pts à 48.9%, 8.0 reb, 6.0 ast, 0.8 stl, 1.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Evan Turner n’est pas un dynamiteur roi du scoring comme peuvent l’être pas mal de 6e hommes disposant d’un profil similaire à celui de Lou Williams, élu 6th man of the year en 2015. Pourtant, même s’il ne marque pas autant de points que certains autres cités plus bas, c’est bien lui qui remporte le trophée de meilleur joueur en sortie de banc pour cette semaine. Il faut dire que l’arrière est un caméléon. Doté d’un très bon handling, il est capable de construire pour lui, mais aussi pour les autres, sachant très bien utiliser ses qualités athlétiques également de l’autre côté du terrain. Il ne s’est ainsi pas gêné pour mettre un contre à LeBron James et jouer un gros rôle dans le victoire des Celtics à Cleveland vendredi. Sa faculté à rentrer sur le parquet en comblant tous les manques et à prendre en main la second unit tout en impliquant ses coéquipiers, a permis aux hommes de Brad Stevens de remporter quatre matchs consécutifs. C’est ainsi qu’Evan Turner est logiquement mis à l’honneur dans cette rubrique du 6e homme de la semaine.
Mentions spéciales :
Will Barton (DEN) – 3 victoires et 1 défaite – 16.8 pts à 52.8%, 8.3 reb, 2.3 ast, 0.8 stl, 1.0 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Jeff Green (MEM) – 2 victoires et 1 défaite – 16.3 pts à 44.7%, 5.7 reb, 2.0 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 0.0 to de moyenne sur la semaine.
Darren Colison (SAC) – 1 victoire et 3 défaites – 18.5 pts à 61.9%, 2.5 reb, 1.8 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Jamal Crawford (LAC) – 2 victoires et 1 défaite – 20.3 pts à 41.7%, 2.0 reb, 2.3 ast, 1.3 stl, 0.3 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.
Le joueur flop de la semaine
Carmelo Anthony (NYK) – 0 victoire et 3 défaites – 18.7 pts à 28.3%, 10.3 reb, 6.3 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Quand il est arrivé dans la ligue, Carmelo Anthony semblait taillé pour devenir une légende. Cependant, son manque d’opportunités et ses éliminations précoces en playoffs (les années où il les a disputés) ne lui ont pas permis pour le moment de se hisser à un tel statut. Alors que les Knicks semblaient bien partis en ce début de saison, ces derniers sombrent aujourd’hui, à l’image de leur franchise player qui, même s’il dit faire confiance à ses coéquipiers, force beaucoup trop dans son rôle de soliste. Même s’il lâche quelques passes et assure une présence intéressante au rebond, Melo shoote trop. Melo shoote mal. 8 sur 34 au tir sur les deux premières rencontres de la semaine, c’est calamiteux pour un joueur de son envergure. Ses 28% de réussite sur la période sont du coup sacrément problématiques pour des New Yorkais a l’esprit bien morose depuis le début du mois de février.
Mentions spéciales :
Iman Shumpert (CLE) – 2 victoires et 2 défaites – 4.3 pts à 26.3%, 4.3 reb, 2.0 ast, 1.5 stl, 0.8 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Dion Waiters (OKC) – 2 victoires et 1 défaite – 6.7 pts à 27.3%, 4.0 reb, 2.0 ast, 2.3 stl, 0.3 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.
Kris Middleton (MIL) – 0 victoire et 3 défaites – 17.7 pts à 33.9%, 4.7 reb, 2.3 ast, 3.0 stl, 0.0 blk et 5.0 to de moyenne sur la semaine.
Jrue Holiday (NOP) – 0 victoire et 4 défaites – 13.8 pts à 32.9%, 2.5 reb, 5.5 ast, 1.3 stl, 0.8 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
L’équipe top de la semaine
Boston Celtics – 4 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 5/02, 104-103 à Cleveland – 107.8 points marqués et 101.3 points encaissés sur la semaine.
On évoquait Evan Turner un peu plus haut, mais cette semaine c’est toute l’équipe des Celtics qui mérite d’être mise en valeur et ce, malgré des sans fautes des Spurs et des Warriors. Plus que la victoire au buzzer face aux Cavaliers, qui a énormément fait parler, les joueurs de la franchise du Massachusetts n’ont pas démérité sur les autres rencontres en s’imposant également face aux Knicks, aux Pistons et aux Kings. Les rotations façon universitaire mises en place par Brad Stevens au sein d’une équipe sans véritable franchise player font régulièrement mouche et neuf éléments différents ont joué plus de 17 minutes de moyenne par match sur la période étudiée. Isaiah Thomas, scoreur attitré de l’équipe, fête ainsi sa première sélection All-Star avec panache grâce à un jeu et un collectif pleins de fougue et d’intelligence du côté de Boston.
Mentions spéciales :
Golden State Warriors – 2 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 6/02, 116-108 contre le Thunder – 125.0 points marqués et 114.5 points encaissés sur la semaine.
San Antonio Spurs – 4 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 5/02, 116-90 à Dallas – 109.8 points marqués et 95.3 points encaissés sur la semaine.
Utah Jazz – 4 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 1/02, 105-96 contre les Bulls – 93.0 points marqués et 86.7 points encaissés sur la semaine.
Atlanta Hawks – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 3/02, 124-86 à Philadelphie – 108.0 points marqués et 93.7 points encaissés sur la semaine.
L’équipe flop de la semaine
New York Knicks – 0 victoire et 4 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 7/02, 96-101 contre les Nuggets – 93.8 points marqués et 100.1 points encaissés sur la semaine.
A New York, quand Carmelo Anthony n’est pas au rendez-vous tout dégringole. Les espoirs de playoffs placés par les fans autour des arrivées de Kristaps Porzingis et de Arron Afflalo sont aujourd’hui enterrés. La hype est redescendue et le Madison Square Garden semble désormais éteint. Équipe la plus maladroite de la ligue en ce moment (40.9% au tir sur la semaine), les hommes en bleu et en orange ne paraissent absolument plus habités. C’est ainsi que le cercle vicieux bien connu des fans New Yorkais refait son apparition : quand Melo force les Knicks perdent, mais quand les Knicks perdent Melo se sent obligé de forcer. Difficile de savoir quoi faire du côté de Phil Jackson qui autour d’Anthony n’a jamais réussi à mettre en place des joueurs capables de prendre des responsabilités tout en se partageant le ballon : 16.8 passes décisives de moyenne par match sur la semaine ce n’est pas assez. Russell Westbrook a lui seul en a distribué 12.3 sur la même période. Difficile d’être optimiste donc et la fin de saison pourrait être longue à Manhattan, à moins peut-être que le licenciement tout frais de Derek Fisher un peu plus tôt dans la journée, soit un signe avant-coureur de changement… Mais honnêtement, on en doute.
Mentions spéciales :
Phoenix Suns – 0 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 6/02, 89-98 contre le Jazz – 97.0 points marqués et 104.3 points encaissés sur la semaine.
Milwaukee Bucks – 0 victoire et 3 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 26/01, 104-111 à Sacramento – 93.3 points marqués et 100.6 points encaissés sur la semaine.
New Orleans Pelicans – 0 victoire et 4 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 4/02, 96-99 contre les Lakers – 93.0 points marqués et 104.5 points encaissés sur la semaine.
Brooklyn Nets – 1 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 6/02, 98-103 à Philadelphie – 106.5 points marqués et 110.3 points encaissés sur la semaine.
Le top 10 de la semaine
Avery Bradley (BOS) – 4 victoires et 0 défaite – 15.0 pts à 42.9%, 3.3 reb, 2.8 ast, 0.0 stl, 0.5 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Énorme test vendredi pour des Celtics très en forme qui se déplacent à Cleveland pour affronter les Cavaliers, premiers à l’Est. Le match est ultra-serré et les joueurs de Boston restent dans la course pour ne pas se faire distancer par LeBron James et les siens. C’est ainsi qu’à quatre secondes du terme, les hommes de Brad Stevens se retrouvent avec le ballon, menés 103 à 101. Remise en jeu pour Isaiah Thomas qui se démarque bien, feinte le shoot dans le corner puis drive ligne de fond. Il attire ainsi la défense de Tristan Thompson et de Richard Jefferson avant de voir Avery Bradley derrière lui. Ce dernier réceptionne la passe pourtant trop passe, pose un dribble sur sa gauche pour contrôler le ballon, s’élève au-dessus d’Iman Shumpert et marque le trois points de la victoire au buzzer. La joie des Celtics fait ensuite plaisir à voir. Avec cette performance, ils ont prouvé qu’ils pouvaient bien être une équipe poil-à-gratter pour les cadors.
Le Shaqtin’ a Fool de la semaine
Carmelo Anthony (NYK) – 0 victoire et 3 défaites – 18.7 pts à 28.3%, 10.3 reb, 6.3 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
En plus d’être le joueur flop de la semaine, Carmelo Anthony est aussi à l’honneur dans cet épisode de Shaqtin’ a Fool. Désespéré (comme beaucoup d’autres joueurs de la ligue) pour défendre sur Stephen Curry, l’ailier des Knicks tente une nouvelle technique pour déstabiliser le meneur des Warriors : la carresse plus ou moins appuyés sur le crâne et le visage. Logiquement pris par la patrouille en raison d’une belle griffure commise sur le front du MVP 2015, Melo se prend en plus le panier derrière. Ce n’était vraiment pas la semaine de l’ancien de Syracuse qui en rigole tout de même !
Le classement à ce jour
ATTENTION : Pas de bilan la semaine prochaine en raison du All-Star Game. Le bilan du lundi 22 février prendra donc en compte les deux demi-semaines allant d’aujourd’hui à dimanche 21, entrecoupées par la période de sept jours de trêve.