[Interview] Axel Toupane: « Il y a des contacts avec des franchises NBA »

Depuis qu’il a signé avec les Raptors cet été nous suivons de près Axel Toupane et après avoir pris de ses nouvelles en novembre dernier, on fait un nouveau point avec lui. Il réalise une bonne saison avec les Raptors 905 puisqu’il tourne à 14.4 points, 5.8 rebonds et 3.9 passes en 30 minutes sur 27 matchs avec quelques cartons ces dernières semaines.

Bonjour Axel et merci de répondre une fois de plus à nos questions. Te sens-tu toujours aussi bien du côté de Toronto ?

Oui ! La ville n’a pas changé et il n’a pas encore neigé ni fait trop froid comme on me l’avait annoncé. Donc oui, je suis toujours aussi bien.

Malgré tes récentes bonnes performances, tu n’as pas été sélectionné pour le ASG de la D-League. Est-ce que c’est une surprise ? Est-ce que tu es déçu d’autant plus que c’est à Toronto ?

Non, je m’y attendais. On a mal commencé la saison, on avait un mauvais bilan et nous ne sommes remontés que récemment avec 7 victoires consécutives mais après les sélections, je pense que c’est pour ça que je n’ai pas été sélectionné. Je reste concentré avant tout sur la saison et sur le fait d’être appelé en NBA le plus rapidement possible. Je n’ai aucun problème à ne pas jouer le All-Star Game.

Justement, avec tes derniers matchs, est-ce que tu as été contacté soit par des franchises NBA, soit par des équipes européennes ?

Oui. Mais après comme je te disais la dernière fois, tant qu’il n’y a rien de signé et que je ne suis pas sur place, rien n’est fait. Il y a des contacts avec des franchises mais on verra dans les prochains jours, les prochaines semaines, ce qu’il va se passer. En NBA, tout peut aller très vite. Il faut rester prêt et concentré sur le terrain.

Est-ce que tu comptes finir la saison en D-League ou est-ce que tu pourrais te laisser tenter par une offre, par exemple pour les playoffs en France ?

Franchement, je n’en ai aucune idée. Mon objectif c’est d’aller en NBA le plus rapidement possible donc je suis vraiment concentré là-dessus. On verra ce que je peux faire après la saison.

Si, malheureusement, tu ne décrochais pas de contrat garanti, est-ce que tu serais prêt à repartir un an de plus en D-League ou préférerais-tu revenir en Europe ?

Je ne pense pas faire une deuxième saison. Après on ne sait jamais, je déteste dire jamais. Mais je ne pense pas faire une deuxième saison comme cette année, c’est-à-dire sans contrat garanti.

Quels sont les domaines sur lesquels tu as le plus progressé cette année en D-League ?

C’est surtout sur l’aspect de rejouer des matchs, jouer beaucoup de minutes, avoir des responsabilités pendant les fins de match, faire des erreurs, perdre des ballons, tout ce genre de choses. C’était moins le cas ces dernières années. J’ai envie de dire que j’ai progressé sur le fait d’être un leader, un des joueurs les plus importants de l’équipe. C’est là-dessus que j’ai le plus progressé. C’est ce que je cherchais quand je suis venu ici. Techniquement, je travaille toujours énormément mon shoot et mon dribble quand je joue à la mène.

Damien Inglis a été envoyé en D-League du côté de Westchester, est-ce que tu en as discuté avec lui ? Est-ce que tu l’as conseillé sur certains aspects de la D-League ?

Nous avons discuté en effet, après ce n’est pas à moi de le conseiller non plus, je ne suis pas son conseiller (rires). On a parlé, il ne sait pas trop combien de temps il va rester. Ça a l’air de plutôt bien se passer et à New York, ce n’est pas comme s’il était à Sioux Falls ou à Santa Cruz donc je pense que tout va bien se passer pour lui.

On a récemment appris les adversaires de l’équipe de France au TQO, que penses-tu des chances françaises pour rallier Rio ?

Ils seront encore ultra-favoris. J’espère que ça va passer pour eux et qu’ils arriveront à se qualifier.

Nous avons évoqué avec Nicolas Batum et Evan Fournier notamment les différents problèmes d’assurance. Est-ce que tu serais prêt à aller jouer aux Philippines si Vincent Collet t’appelait ?

S’il m’appelle, bien sûr ! Je ne vois pas pourquoi je refuserais. Mais bon on n’en est pas là.

Propos recueillis par Hugo Givernaud