[Interview] Willie Cauley-Stein: « Demarcus Cousins ne me donne pas de conseils »

Willie Cauley-Stein, le rookie des Kings, connait une première saison mouvementée aux Kings où les feuilletons se succèdent depuis cet été. Titulaire il montre des choses intéressantes, notamment défensivement, et avant la rencontre face aux Sixers, nous avons pu lui poser quelques questions

Est-ce que tu peux nous parler un peu de cette transition de la NCAA à la NBA ?

En NCAA, le jeu est plus serré je pense car tu ne peux pas vraiment étirer les défenses parce qu’il n’y a pas la règle des 3 secondes donc tu peux rester autant de temps que tu veux. Physiquement en NBA tout le monde fait la même la taille alors qu’en NCAA il y a plus de différences au niveau de cela. Je trouve que le jeu va aussi plus vite en NCAA, car c’est beaucoup moins organisé tactiquement en comparaison à la NBA.

Comment tu juges ta première partie de saison en NBA ?

Comme Je suis rookie, je ne peux pas me juger parce que je n’ai pas vraiment de point comparaison. J’essaye juste d’apprendre match après match.

Demarcus Cousins est l’un des meilleurs de la ligue à l’heure actuelle, est-ce qu’il te donne des conseils ?

Non pas vraiment. J’apprends beaucoup sur sa façon de jouer en le regardant, j’essaye d’apprendre ses moves.

Les Kings ont une bonne équipe sur le papier, comment expliques-tu que ça ne fonctionne pas sur le parquet ?

Nous ne savons pas jouer l’un avec l’autre.

Donc quelle serait la clé pour résoudre ce problème ?

Apprendre à jouer l’un avec l’autre. Elle est là la clef, il faut que l’on apprenne à jouer l’un avec l’autre.

Et pourquoi c’est si dur que ça de jouer l’un avec l’autre ?

Chacun a ses propres motivations. Mais quand tout le monde aura la même motivation peut-être que les choses marcheront.

Comment vis-tu le fait que ces derniers temps, ton coach, Georges Karl peut être viré demain, après-demain, dans une semaine ?

Je ne m’inquiète pas vraiment de ça. Au bout du compte on aura toujours un match à jouer. Avec lui ou sans lui on jouera quand même ce match. C’est plus ou moins à nous en tant qu’équipe de trouver la solution ensemble, après si le coach est là, bah il est là, s’il n’est pas là, il n’est pas là car au bout du compte, c’est nous qui subissons les critiques.

T’es toujours en contact avec John Calipari ? (Coach de Kentucky où Willy a joué 4 ans)

Bien-sûr.

Il te dit des choses particulières ou te donne des conseils ?

Il me dit de continuer ce que je fais. Il me dit aussi de ne pas tomber dans les pièges et les conneries et de continuer à travailler.

Quel genre de conneries et de pièges ?

Tu vois très bien de ce que je veux parler, je n’ai pas besoin de t’expliquer.

Propos recueillis par Arthur Heuzard à Philadelphie